Les races de chiens

Le Samoyède! Il sait charmer par son pelage d’un blanc immaculé, son sourire amical en permanence et son air de gros ourson bienveillant. Au-delà des apparences qui ont fait sa popularité, il est important de savoir s’il s’agit d’un chien adapté à votre famille avant de prendre la décision d’en accueillir un.

Cet article vous en apprendra davantage à son sujet sur de nombreux aspects, en plus de vous instruire sur ses origines.

L’histoire du Samoyède

Le Samoyède tire son origine des peuples semi-nomades de la Sibérie, pour lesquels les chiens faisaient partie intégrante de la famille. Contrairement au Husky qui a été élevé pour son indépendance, le Samoyède se voulait près de l’homme et partageait son quotidien avec lui.

Compagnon pour les enfants, il veillait sur eux et s’ils se perdaient pendant une tempête, le chien les réchauffait et les ramenait à la maison.

Le Samoyède était alors principalement un chien gardien de troupeau de rennes, alertant à la présence d’ours et de loups, en plus de pouvoir être attelé au besoin pour les longues distances. Il accompagnait même ses maîtres à la chasse, en courant à côté des traîneaux lorsque les rennes étaient attelés. La nuit, il dormait dans la tente avec la famille, aidant à réchauffer l’air par la chaleur qu’il dégageait et de par la proximité physique qu’il procurait.

Dans son pays d’origine, le Samoyède est couramment de couleur marron, noire, crème ou pie. Les chiens blancs ou de couleur biscuit sont beaucoup plus rares, et ce bien que ce soit cette couleur qui ait été davantage privilégiée lors de la création du standard du Samoyède en occident.

En 1889, après trois mois auprès des tribus, le zoologiste Ernest Kilburn Scott est celui qui a exporté les premiers Samoyèdes en occident pour fonder la base de la race telle que nous connaissons. Les fondateurs de la race étaient Sabaka, un mâle marron, Withey Petchora, une femelle crème et Musti, un mâle blanc neige. À cette même période, les explorateurs européens décidèrent d’utiliser la race en attelage au traîneau lors de leurs expéditions au Pôle Sud. Les plus connus de ces chiens furent Antartic Buck et Trip.

La race a été créée en favorisant la robe blanche et le standard a été officialisé en 1909. La majorité des Samoyèdes actuels descendent de l’union des premiers chiens importés par Ernest Scott ainsi que des chiens ayant participé aux expéditions polaires.

Tempérament et comportements du Samoyède

Le Samoyède est un chien très affectueux et amical. Il est proche des humains avec qui il lie un lien très étroit. C’est un chien qui peut facilement cohabiter avec des enfants pour le peu que la socialisation ait été adéquate en ce sens.

De par sa proximité et sa dépendance envers l’homme, c’est un chien qui tolère mal la solitude. Il est donc important de travailler progressivement et le plus tôt possible l’apprentissage de la solitude pour éviter l’anxiété de séparation.

Très sociable, il est chaleureux envers les étrangers et n’est pas un bon gardien pour cette même raison. Cependant, le Samoyède est un chien très aboyeur pour tout et rien, avec un jappement aigu particulier qui lui a valu le surnom de la « pintade des neiges ».

À l’origine, le Samoyède a été sélectionné pour sa polyvalence et sa capacité à faire un bon nombre d’activités en une seule journée. Le Samoyède est un chien de travail et a donc un niveau d’énergie conséquent et à tendance à vouloir toujours faire davantage.

Ce n’est pas le chien qui voudra rester calmement à la maison à ne rien faire tous les jours. C’est un chien qui a besoin de stimulation mentale et de dépense physique. Il est éveillé, curieux et vif, il a besoin de beaucoup bouger et est toujours partant pour jouer. Le Samoyède est un chien qui reste joueur jusqu’à un âge avancé en comparaison avec d’autres races qui deviennent sages rapidement avec l’âge.

Concernant la cohabitation avec d’autres chiens, il s’entend bien avec ses congénères et les grands animaux de ferme.  Il faut savoir qu’il peut être un chien prédateur envers les petits animaux, particulièrement s’il n’a pas été habitué jeune à les respecter.

Quel est le niveau d’énergie du Samoyède ?

Le Samoyède est un chien actif qui a un assez haut niveau d’énergie, s’il n’est pas dépensé suffisamment tous les jours, il peut rapidement devenir bruyant et être un chien destructeur s’il s’ennuie. Il est particulièrement un chien enjoué et peut également montrer des habiletés de chien qui aime fuguer. De nature polyvalente, c’est un chien qui a un grand besoin de bouger, mais qui a également du succès dans de nombreuses disciplines et qui montre de l’intérêt pour une bonne variété d’activités.

Ainsi, il peut apprécier l’obéissance malgré son côté un peu têtu, en plus de l’agilité, le travail de troupeau, l’attelage au traîneau ou tout autre sport canin de traction (canicross, skijoering, etc) ainsi que les longues randonnées. Il préférera en général les activités dynamiques qui l’emmènent à être en mouvement plutôt que celles qui sont statiques ou qui requièrent de la patience.

Quelle est la famille idéale pour un Samoyède ?

Idéalement, il lui faut une famille qui est prête à faire beaucoup d’activités.  Il est fait pour les sports canins avec ses humains!

Sans être dépensé, il risque de s’ennuyer, ce qui se traduira inévitablement par des aboiements intempestifs et de la destruction dans son milieu de vie pour tenter de défouler son surplus d’énergie et son ennui.

Il apprécie la présence d’enfants et de compagnons canins, qui l’aident à lui donner l’action quotidienne dont il raffole.

Cependant, attention aux touts petits qui ne sauront peut-être pas comprendre son exubérance. Avec son enthousiasme débordant, ce chien peut bousculer les enfants. Il cohabite bien avec des animaux variés également s’il a été habitué jeune et que l’introduction se fait de la bonne façon.

Caractéristiques physiques de cette race de chien

Le Samoyède fait environ 50 à 60 cm (19.5 à 23.5 pouces) au garrot pour un poids approximatif de 50 à 65 lb (23 à 29 kg).

La différence entre le mâle et la femelle doit être marquée, la femelle ayant une silhouette et un visage plus délicat.

Son expression doit être souriante, ce qui est une caractéristique typique de la race. Pour obtenir cette impression, les yeux doivent être petits, en forme d’amande et foncés, en combinaison avec le bord des lèvres retroussées donnant cette impression d’un léger sourire en permanence.

Le corps doit être très légèrement plus long que sa hauteur, le museau et la tête sont à peu près similaires en longueur. Les pattes rappellent celles des chats, délicates et arrondies. La tête doit être forte, avec un front large entre les oreilles, munie d’un stop bien marqué, mais non excessif. Les oreilles sont petites, triangulaires et bien fournies en fourrure, le bout est légèrement arrondi. La queue doit être attachée haute et recourbée sur le dos ou le côté, mais peut être déroulée au repos. La truffe, les lèvres et le bord des paupières doivent être bien noirs et pigmentés, avec une tolérance pour une truffe plus pâle en hiver uniquement.

La fourrure est de type polaire, abondante, soyeuse, dense et double, mi-longue sauf au visage et sur le devant des pattes. Le poil autour du cou et des épaules doit former une collerette bien fournie. Les couleurs autorisées sont le blanc pur, le crème ou le blanc et biscuit. Le Samoyède ne doit jamais avoir l’air beige à proprement parler.

Il existe trois types de Samoyède : renard, loup et ours. Le type renard est le plus petit et a la tête plus ronde avec un museau fin. Ce type est maintenant peu répandu. Le type loup est plus fin et élancé, avec un pelage plus léger. Davantage prisé par les Américains, il est le plus adapté pour les sports de traction. Finalement, le type ours est plus costaud et trapu et avec de petites oreilles, le pelage plus dense et fourni, qui a la popularité en Europe.

Bien prendre soin du Samoyède : toilettage

Le Samoyède a une fourrure qui a tendance à faire aisément des nœuds. Il est recommandé de lui faire un bon brossage au minimum trois fois par semaine. Même s’il peut sembler ne pas en avoir besoin, il est important de se rappeler que ce brossage se veut préventif pour éviter que les nœuds n’aient l’occasion de se former.

Si votre chien ne fait pas d’exposition canine, il est recommandé de limiter les bains à un par saison.  À moins que votre chien se soit roulé dans quelque chose de vraiment nauséabond ou que votre chien ait fait la rencontre d’une moufette, environ quatre bains par an lui seront suffisants! Après le bain, il est recommandé d’utiliser un pulseur ou un séchoir avec peu de chaleur pour s’assurer que le poil sèche adéquatement.

Le Samoyède a un poil qualifié d’autonettoyant. Une fois sa fourrure sèche, la saleté part facilement avec un coup de brosse délicat.

Au niveau de la mue, le Samoyède vivant à l’extérieur a habituellement une seule mue par année, alors que pour celui vivant à l’intérieur, elle est plutôt de deux fois par année. La mue est très abondante et un brossage quotidien pendant cette période sera nécessaire.

Problèmes de santé fréquents chez le Samoyède

Le Samoyède présente une sensibilité aux médicaments de la famille des sulfamidés. Leur usage peut causer des effets secondaires non répertoriés et/ou des troubles rénaux sévères.

Sa santé oculaire est à surveiller. Le Samoyède peut présenter les conditions suivantes :

• dysplasie rétinienne
• atrophie rétinienne
• distichiasis (cils qui poussent au mauvais endroit)
• présence d’une membrane pupillaire persistante
• syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada –  maladie dégénérative atteignant sévèrement les yeux, mais aussi la pigmentation des contours des yeux, lèvres et truffe.

Quant au cœur, il faudra surveiller la sténose aortique, sous-aortique ou de la valve pulmonaire. Comme la majorité des grands chiens, le Samoyède présente des prédispositions pour la dysplasie des coudes et des hanches. C’est un chien sensible à la torsion gastrique. Le Samoyède peut aussi être sujet au diabète et à l’hypothyroïdie.

Les méthodes d’éducation canine pour le chiot Samoyède

Comme pour tous les autres chiens, il est recommandé d’utiliser des méthodes douces et bienveillantes, misant sur la collaboration et la compréhension et la confiance entre l’éducateur et le chiot.

L’éducation positive permet d’avoir une relation harmonieuse avec le chiot et de progresser ensemble de façon saine. Crier, user de châtiments corporels sur le chiot ou d’outils coercitifs dans l’éducation du chiot n’est pas nécessaire.

Il est davantage préférable de rediriger les comportements indésirables vers un comportement plus souhaitable ou de suggérer un comportement non compatible avec celui qui est interrompu. Ignorer les comportements indésirables du chiot peut aussi éviter qu’ils soient renforcés, et empêcher le développement de mauvaises habitudes.

Il faut également considérer que les notions de hiérarchie sous le principe du chien dominant ou soumis, autant entre chiens que du chien envers l’humain, ne sont pas valables dans la science moderne du comportement canin. En effet, ce concept a été prouvé comme étant erroné et il est davantage souhaitable de miser sur l’encadrement et la discipline avec le chiot. Avec des règles de vie claires, et en douceur, il sera possible d’en arriver à une relation équilibrée avec votre chiot !

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Où acheter un Samoyède ?

Il est difficile de savoir où donner de la tête lors de l’adoption d’un chiot.  Souvent, le premier réflexe est de consulter les petites annonces pour trouver un chiot à vendre. Malheureusement, plusieurs des chiots vendus ainsi proviennent de pratiques douteuses en élevage canin.

L’option la plus populaire pour adopter un Samoyède et avoir la certitude quant à ses origines ainsi que sa santé génétique reste de l’adopter auprès d’un élevage canin éthique.

Un élevage éthique soumettra ses reproducteurs à un dépistage rigoureux des maladies suivantes:

• analyse génétique pour la dysplasie rétinienne et l’atrophie rétinienne progressive
• examen oculaire annuel
• bilan cardiaque avec électrocardiogramme
• dépistage de la dysplasie de la hanche
• dépistage de la dysplasie du coude

Également, il est souhaitable que l’éleveur participe à des compétitions de conformation avec ses reproducteurs. Les compétitions de conformation consistent à présenter ses chiens en concours à un juge connaissant le standard de la race, idéalement en compétition avec des chiens de la même race. Le juge évalue les chiens selon le standard et compare chaque chien avec les autres chiens présentés.  La structure, le mouvement et la conformation de chaque chien sont évalués en ayant comme objectif que le chien est apte à accomplir ses fonctions selon la race.

Soyez prudents avec les éleveurs qui ne font pas de compétitions de conformation sous prétexte qu’ils préfèrent miser sur les chiens de compagnie, sur la longévité ou toutes autres raisons. Les compétitions de conformation permettent à l’éleveur de mettre en valeur ses chiens, de montrer sa rigueur face au standard et également de se faire remarquer parmi les autres éleveurs. Il y a tout un monde entre faire de la reproduction en prétendant respecter le standard et en faire la preuve.

N’hésitez pas à demander de voir les installations pour vous assurer que les chiens sont bien traités et vivent dans un environnement adéquat et hygiénique. Si l’éleveur ne vous permet pas de visite en personne (notamment à cause de la distance ou pour des raisons de biosécurité), il devrait au moins accepter de vous montrer les lieux sous forme de vidéoconférence.

De plus, demandez à votre éleveur quels sont les plans et recours si une situation vous empêchait de garder le chien. Un bon élevage reprendra habituellement le chien (sans remboursement) ou tout au moins, tentera de vous aider dans sa relocalisation.

Une autre possibilité est d’adopter un chien en refuge. Vous ne pourrez pas avoir la garantie qu’il s’agit d’un Samoyède pure race et vous ne l’aurez probablement pas chiot. Néanmoins le chien adopté sera un tout aussi bon compagnon pour votre famille. L’avantage d’un chien de refuge est que souvent il sera mature en ayant son caractère bien défini. Peut-être même que ce sera un chien déjà propre, ce qui est un avantage en soi!

Sélectionnez votre refuge avec soin, et faites confiance aux bénévoles qui côtoient le chien et s’occupent de lui au refuge. Les bénévoles vous fourniront une idée générale des qualités du chien, mais aussi de ses défauts, pour vous assurer qu’il sera compatible pour votre famille et que vous ayez une bonne idée de ce qui vous attend. Cependant, considérez qu’un chien nouvellement adopté peut se montrer mal à l’aise au début en raison du changement d’environnement. Soyez patient et bienveillant à son durant la période d’adaptation du chien dans sa nouvelle maison et famille.

Finalement, la dernière possibilité est de procéder à une adoption par le biais d’un organisme de sauvetage dédié à la race. Au Canada, il y a Samoyed Association of Canada ainsi que Samoyed Rescue Alliance. Au Québec, il y a Samoyède Québec. Chaque organisme possède ses propres critères pour procéder à une adoption ou une demande de mise en liste d’attente. Il est recommandé de consulter leur site web pour les informations de base ainsi que de remplir le formulaire de demande d’adoption si applicable. N’hésitez pas à contacter ces organismes si vous avez des questions.

Le saviez-vous ?

La Reine Alexandra du Denmark était une amoureuse du Samoyède depuis qu’elle en avait reçu un cadeau de la part d’un explorateur arctique, le Major Frederick George Jackson. Elle a par la suite commencé son propre élevage. De nos jours, beaucoup de chiens Samoyède de pedigree américain et anglais descendent des chiens qu’elle élevait. Son chien le plus connu s’appelait Jacko et a donné des descendants de qualité reconnue.

Woof !

Sous ses airs d’adorable peluche souriante se cache un chien ayant un potentiel pour de nombreuses activités! Le Samoyède est le chien de traîneau considéré comme étant le plus docile en raison qu’il est moins indépendant que d’autres races, mais cela ne le rend pas pour autant adapté à tout le monde. Auprès d’une famille dynamique sachant apprécier son besoin de divertissement, il saura s’épanouir et se montrer un bon compagnon. Comme pour toutes les races de chien, l’important est de le choisir si sa personnalité et ses besoins correspondent à vos attentes et non pas uniquement parce que vous auriez un coup de cœur pour son apparence attendrissante.

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Article rédigé par Najawarie Roy

 

 

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Molosse au cœur tendre, on oublie vite son air de dur à cuire lorsqu’on le connaît ! Toujours heureux, enjoué de son premier jour à son dernier, le Boxer est un chien de famille loyal, énergique et affectueux. Chien de travail polyvalent, il suivra sa famille dans toutes ses activités, que ce soit en ville ou en forêt, en compétition d’obéissance ou couché collé sur le divan, en autant tant qu’il est près de ceux qu’il aime !

L’histoire du Boxer

Issu d’un croisement entre le Bullenbeisser, un chien de type mastiff aujourd’hui disparu, et le Bulldog Anglais, le Boxer voit le jour en Allemagne. Le premier club de la race est créé à Munich, en 1895. Si ses ancêtres étaient de puissants chiens de chasse au gros gibier, le Boxer est vite devenu, avec sa taille moyenne et son bon tempérament, un chien de garde et de famille.

Le Boxer a été utilisé pendant la première guerre mondiale comme chien d’attaque, pour porter des charges et comme chien messager, aux côtés d’autres races allemandes comme le Berger Allemand, le Doberman et le Rottweiler. La Deuxième Guerre mondiale a été difficile pour la race, alors que les chiens pouvant être utilisés au combat étaient réquisitionnés par l’armée, et que les denrées se faisaient rares pour nourrir ceux qui restaient derrière.

Si c’est entre les deux guerres que les premiers Boxers sont importés en Amérique, c’est après la Deuxième Guerre mondiale que la race a été popularisée à l’extérieur de l’Allemagne, alors que les soldats revenant à la maison ont rapporté des chiens de l’armée avec eux.

L’origine du nom Boxer n’est pas claire. Certains croient qu’il doit son nom à la boxe, à cause de la façon qu’il a de donner des coups de pattes lorsqu’il se dresse sur ses pattes arrière. D’autres doutent que le nom d’un sport anglais ait été donné à une race de chien allemande, malgré l’apport du Bulldog Anglais. Le petit Bullenbeisser, qui était aussi appelé Boxl, pourrait avoir prêté son nom à la race que l’on connaît aujourd’hui.

Quatorzième race la plus populaire aux États-Unis en 2020 selon l’AKC, le Boxer est maintenant principalement apprécié pour ses qualités de chien de compagnie.

Ses aptitudes comme chien de travail polyvalent sont toujours appréciées par certains amateurs de sports canins, dans des disciplines canines aussi diverses que:

• l’agilité
• le freestyle
• le Schutzhund
• les sports ratiers
• la détection d’odeur
• le pistage
• la course au leurre
• la recherche et sauvetage
• l’obéissance

Tempérament et comportements du Boxer

Chien de famille avant tout, le Boxer est un chien énergétique, affectueux et démonstratif. Vif et enjoué, souvent exubérant, c’est un chien fondamentalement joyeux.

Patient et amical avec les enfants, infatigable dans leurs jeux, il se montre naturellement protecteur envers eux. Il n’a d’ailleurs rien perdu de ses qualités de chien de garde, et même au repos, le Boxer garde une oreille attentive, alerte et est prêt à bondir au premier bruit suspect. Sans être un chien qui jappe excessivement, il monte la garde et avertira au besoin. Si son côté gardien peut le rendre parfois méfiant envers les étrangers, sa bonne humeur, sa sociabilité et sa curiosité l’emportent au premier geste amical du nouveau venu.

Même s’il est puissant et énergique, le Boxer est capable d’une belle douceur lorsque nécessaire avec les enfants et les petits animaux. La socialisation du chiot Boxer sera importante afin que les animaux familiers de la maisonnée, allant du lapin, chat ou même cheval, deviennent ses meilleurs amis. C’est un chien qui pourrait difficilement tolérer un chat du voisinage qui oserait venir sur son terrain !

Le Boxer est généralement patient avec les chiots, capable de délicatesse avec les petits chiens et respectueux envers les autres chiens qui partagent sa vie. En revanche, le Boxer adulte est souvent sélectif dans ses nouveaux amis canins. Chien énergique, il reste qu’il peut être brusque.  Les autres chiens n’apprécient guère son manque de manières lors des présentations et le Boxer ne réagit pas toujours bien lorsqu’un nouveau chien lui met des limites. Fier, il peut tenter de s’imposer aux nouveaux chiens, alors que tout est permis pour les chiens de sa famille !

Contrairement à d’autres races comme le Berger Allemand, le Labrador ou le Golden Retriever, il n’existe pas vraiment de différence entre la lignée utilisée pour le travail et la lignée de conformation. Chez le Boxer, la différence se note plutôt entre la lignée américaine et la lignée européenne. Le Boxer a évolué différemment selon les pays, et les différences les plus notoires sont entre le Boxer d’Europe et le Boxer d’Amérique du Nord, malgré un standard écrit presque identique.

Le Boxer américain est habituellement de type plus élégant, plus élancé, avec un museau plus long et une tête plus fine, tandis que le Boxer européen peut être plus costaud, semblant plus lourd, avec un museau court et une tête forte. Le Boxer idéal se situant probablement un peu entre les deux, certains éleveurs tentent d’aller chercher le meilleur de chaque continent dans leur programme d’élevage.

En Amérique, le Boxer a été très peu reproduit pour ses qualités de chien de travail.  Il se retrouve donc plus de Boxers reconnus dans diverses disciplines sportives en Europe.  Ceci peut laisser croire que les Européens sélectionnent plus le Boxer pour ses qualités de chien de performance plutôt que pour la conformation.

Le Boxer est un chien versatile pouvant accomplir diverses disciplines de travail canin en équipe avec son maître. Intelligent, athlétique, puissant, motivé, curieux, intéressé et voulant plaire, peu de disciplines lui sont inaccessibles. L’amateur de sports canins voulant s’investir de façon sérieuse dans une activité avec un Boxer privilégiera un élevage ayant fait ses preuves en performance, avec des lignées de travail reconnues.

Quel est le niveau d’énergie du Boxer ?

Le Boxer est un chien sportif et athlétique, mais ayant une endurance modérée.

C’est un chien qui a besoin de se dépenser physiquement et mentalement chaque jour, de courir, de jouer et de faire des activités avec sa famille.  Il est rarement trop fatigué pour suivre ses humains, mais après une journée bien remplie, il passera la soirée à ronfler afin d’être bien reposé pour le lendemain ! Une fois bien dépensé, il est relativement calme par la suite dans la maison.

Plus que tout, le Boxer a besoin d’être inclus dans les activités familiales et il s’adaptera facilement à une journée de pluie à écouter des films collés si le lendemain il peut profiter d’une belle randonnée.

Quelle est la famille idéale pour un Boxer ?

Le foyer idéal pour le Boxer sera la famille qui le considérera comme un membre à part entière. Un Boxer heureux est un chien qui passe beaucoup de temps avec ses humains et qui les suit dans leurs activités.  Le Boxer un chien qui peut accompagner sa famille en voyage lors des vacances.

Joueur infatigable, il aime tous les jouets et en abuse : il faut parfois cacher les jouets bruyants pour notre santé mentale ! Adorant rapporter et s’amuser, les jouets reviennent inlassablement sur les genoux de ses humains. Les jeux de balles seront tout indiqués pour ce chien qui aime solliciter l’attention avec toute une gamme de grommèlements, bave incluse !

Le Boxer est un chien exceptionnel avec les touts petits pourvu que les interactions entre le chien et les enfants soient supervisées. Comme c’est un puissant chien qui a tendance à sauter, il pourrait bousculer de jeunes enfants ou de gens plus fragiles et les blesser sans le vouloir.

Votre Boxer saute sur les invités ? Cette vidéo pourra certainement vous aider : 

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Le Boxer peut partager sa vie avec d’autres animaux familiers et reste un chien qui pourra cohabiter avec d’autres chiens dans la maisonnée.

Le Boxer est un chien qui a de la difficulté avec la solitude, il ne sera pas le meilleur candidat pour rester constamment seul de longues heures. Même s’il s’agit d’un chien qui peut habiter en appartement, sa famille devra trouver un moyen de le dépenser quotidiennement.

En vieillissant, le Boxer est un chien qui peut devenir sélectif de ses compagnons canins.  Si c’est le cas, le parc à chiens ne sera donc pas une option à considérer pour le dépenser.

La pratique de sports canins est alors tout indiquée pour le Boxer ! Bien entendu il se plaira à la campagne et avec un peu d’entraînement, il est possible qu’il devienne un chien qui pourra vous suivre sans laisse. Le Boxer tient assez à sa famille pour ne pas désirer s’en éloigner.

Ses humains doivent avoir un bon sens de l’humour et apprécier ses exubérantes démonstrations d’affection. Avoir un Boxer, c’est vouloir d’un chien qui prend de la place dans une vie, qui est toujours présent et qui tient à faire partie intégrante de tous les moments.Bien qu’il soit un chien à poil court, il faut tolérer les petits poils qui collent sur tous les tissus, ainsi que la bave qu’il répand allégrement dans son bonheur enjoué !

Caractéristiques physiques du Boxer

Le Boxer est un chien de taille moyenne. Le mâle mesure entre 22.5 pouces à 25 pouces au garrot (hauteur de l’épaule) et la femelle entre 21 et 23.5 pouces. Ce sont des chiens qui pèsent entre 50 et 70 livres habituellement.

Ce sont des athlètes et ça doit se voir. Le Boxer doit posséder une belle musculature développée, mais sans sembler lourd. Il doit dégager force et agilité avec un port noble et fier. Il a une expression alerte et un tempérament franc. Il a le dos court, une construction carrée et une poitrine profonde.

La tête est la signature du Boxer et on doit y accorder une attention particulière. La proportion du museau par rapport au crâne est importante : le museau doit être large. Les yeux doivent être le plus foncés possible, afin d’être en harmonie avec le masque noir. Le front est haut, le stop bien marqué, les lèvres remplies, le menton remonté. Le Boxer est prognathe, c’est-à-dire que sa mâchoire inférieure dépasse légèrement sa mâchoire supérieure. Les dents ne doivent pas dépasser lorsque la gueule est fermée.

Selon le standard canadien, les oreilles peuvent être taillées ou conservées naturelles.  La taille des oreilles chez le Boxer provient de son origine de chien de garde au son.  Le port des oreilles érigées, comme celles des canidés sauvages, lui permettait de mieux entendre et diriger celles-ci vers les bruits.  Le Boxer a naturellement les oreilles pendantes et la tendance depuis quelques années est de les conserver au naturel.

Le standard canadien exige cependant que le Boxer ait la queue écourtée. Il serait donc bien difficile de présenter un Boxer ayant la queue de longueur naturelle dans une compétition de conformation au Canada  alors qu’il s’agit d’un défaut.

Le Boxer a le poil court et dense. Il peut être fauve, de clair à roux foncé (les couleurs sombres étant préférées) ou bringé (avec des rayures noires plus ou moins serrées). Les marquages blancs sont acceptés et peuvent même être désirables, mais ne doivent pas dépasser plus que le tiers de la robe.

Fait à noter, un Boxer qui serait presque entièrement blanc serait disqualifié de par sa couleur au Canada ainsi que dans la plupart des pays. Pourtant, certains des premiers Boxers étaient blancs ! Les croisements avec le Bulldog Anglais auraient apporté le blanc à la race.  Ce serait durant les guerres, alors qu’il était chien militaire, que le blanc serait devenu indésirable parce que trop voyant pour les ennemis. Pourtant, le Boxer blanc n’est pas rare.  Jusqu’à 25% de chiots naîtraient blancs. L’incidence de surdité chez le Boxer blanc est légèrement plus élevée que chez le Boxer fauve ou bringé. Certains pays commencent à reconnaître le Boxer blanc, où il peut y être présenté en compétition et reproduit.

Bien prendre soin du Boxer : toilettage

Étant une race à poil court, le Boxer requiert peu de toilettage.  Cependant, il peut perdre son poil de façon abondante lors des mues. Son poil court est d’autant plus difficile à éliminer des vêtements et des meubles. Un bon brossage avec une brosse de type étrille va aider beaucoup à limiter la perte de poils dans la maison.

Rarement sale à moins d’un problème de peau ou d’une mésaventure, il est possible de donner un bain à son chien lorsque le besoin s’en fait sentir.

Le Boxer ayant idéalement des pieds bien arqués (pieds de chat), les griffes sont faciles à garder suffisamment courtes pour qu’elles ne touchent pas le sol avec un entretien régulier.

Les oreilles doivent être surveillées, surtout si elles sont pendantes, et si c’est un chien souffrant d’allergies.

Comme beaucoup de chiens prognathes, le Boxer a peu de place dans sa gueule pour ses dents.  Celles-ci vont demander une attention particulière pour éviter l’accumulation de tartre qui dégénèrerait en parodontose.

Ses grands yeux ronds peuvent avoir tendance à larmoyer. Il faut s’assurer que les sillons le long de son museau demeurent propres et secs si c’est le cas.

Problèmes de santé fréquents chez le Boxer

Malheureusement, le Boxer est atteint de plusieurs problèmes de santé, dont certains graves. C’est l’une des races les plus touchées par le cancer, dont les tumeurs du cerveau, les lymphomes et les tumeurs malignes mastocytes.  Le Boxer est sujet à deux maladies cardiaques, soit la cardiomyopathie du Boxer et la sténose aortique.

L’épilepsie, les allergies, les tumeurs bénignes gingivales, la spondylose, les troubles digestifs, la torsion gastrique sont des problèmes à surveiller chez la race.

Une bonne alimentation canine facilement digestible et aidant le nettoyage des dents est lui est importante, ainsi qu’une surveillance accrue avant et après les repas pour lui éviter la dilatation gastrique.

Parmi les conditions contre lesquelles les éleveurs peuvent faire tester leurs reproducteurs, on retrouve :

• l’hypothyroïdie
• la myélopathie dégénérative
• la dysplasie de la hanche
• la dysplasie du coude
• les troubles cardiaques

De plus, comme les autres races de chiens brachycéphales, le Boxer est une race de chien sujette aux coups de chaleur.

Le Boxer est un chien sensible au froid, et pourrait avoir besoin d’un manteau et de bottes afin de bien affronter l’hiver.

Les méthodes d’éducation canine pour le chiot Boxer

L’arrivée de votre chiot Boxer doit se préparer en avance.  La période de socialisation du chiot sera une période d’autant plus importante pour le préparer à cohabiter plus tard avec d’autres chiens et petits animaux.

La sélection des amis canins est importante, afin que l’expérience demeure positive pour le chiot Boxer en apprentissage malgré son excitation et sa brusquerie. Il est sensible aux mauvaises expériences.  Il faudra planifier en avance les sorties au parc canin avec un chiot Boxer.

Autour des petits animaux, des enfants et des personnes âgées, ce chien aura besoin de contrôler son excitation et à ne pas faire usage de ses pattes. Le Boxer étant très proche de ses humains, il est un chien facile à éduquer puisqu’il recherche l’attention positive de ceux-ci.

L’éducation canine par le jeu fonctionne à merveille avec le Boxer  et il n’y a pas de plus belle récompense pour lui que de jouer avec un membre de sa famille ! Chiot, il devra apprendre à apprécier la solitude. Sans humains ni autre chien, c’est une race qui s’ennuie facilement et qui se sent mieux avec ceux qu’il aime que seul.

Si tous les chiens ont avantage à être éduqués en renforcement positif, c’est particulièrement vrai pour le Boxer. Les punitions nuiraient au fort lien qu’il a avec sa famille, et éteindraient sa belle motivation.

Où acheter un Boxer ?

Étant donné tous les problèmes de santé de la race, il est primordial de sélectionner l’éleveur avec beaucoup de soins afin de s’assurer d’avoir un chiot Boxer en santé et qui le restera avec une belle espérance de vie.

Un éleveur canin éthique sélectionne avec soin les chiens reproducteurs. Il regardera pour des chiens champions de conformation, et non pas seulement provenant de lignées de champions. Si l’un des deux parents n’est pas champion en conformation, l’éleveur devrait être capable de vous fournir une bonne raison (l’absence de compétitions au début de la pandémie en est une excellente).

L’éleveur éthique devrait être en mesure de fournir une preuve des tests de santé suivants pour les deux parents :

• Dysplasie de la hanche: résultat OFA ou pennHIP normal, bon ou excellent
• Absence d’hypothyroïdie
• Évaluation cardiaque par électrocardiogramme et effectuée par un cardiologue (Doppler)
• Tests ADN pour la myélopathie dégénérative et la cardiomyopathie du boxer
• Annuellement, un résultat avec le moniteur cardiaque Holter

Vous pouvez retrouver des références d’éleveurs de Boxers via le Club du Boxer du Canada (www.boxerclubofcanada.com).  Toutefois, il incombe à chacun de faire ses devoirs, puisque le club du Boxer ne vérifie pas les pratiques des éleveurs en faisant partie.

Il est aussi possible de trouver un chiot ou un chien dans un refuge. Il y aura autant de jeunes chiens exubérants que de Boxers plus vieux. Si certains chiens de refuge sont clés en main, les problèmes de comportements les plus fréquents rencontrés découlent d’un manque d’éducation :

• la réactivité envers les autres chiens
• sauter sur les gens
• tirer en laisse
• l’anxiété de séparation

Assurez-vous d’avoir de bonnes références sur le refuge qui vous intéresse afin d’avoir l’heure juste. Vous pouvez également contacter l’organisation Boxer Rescue Canada (www.boxerrescuecanada.org).

Le saviez-vous ?

En 1996, le Dr Bruce M. Cattanach, éleveur de Boxers au Royaume-Uni, a élaboré un programme afin de créer un Boxer qui naît avec la queue naturellement courte, le « Bobtail Boxer ». Pour ce faire, il a croisé une femelle Boxer à un Pembroke Welsh Corgi. Si la première génération ressemblait peu au Boxer tel que nous le connaissons, les chiots de ces croisements ont pu être enregistrés à la quatrième génération, selon les lois en vigueur. À la cinquième génération, certains chiots Boxers à la queue naturellement courte ont été présentés en compétition de conformation, et ce, avec un certain succès !

En anglais, il existe un terme pour définir la danse du Boxer heureux, alors qu’il se plie en deux d’un bord et de l’autre. Cette danse est nommée la « kidney bean dance », soit la danse du haricot rouge ! Le haricot rouge étant en forme de demi-lune, le terme décrit très bien le Boxer qui se tortille de bonheur !

L’exubérance de ce chien serait d’ailleurs en partie responsable d’une condition bien présente chez lui, la spondylose.  Cette condition est une ossification des vertèbres qui lui cause habituellement peu de tort, si ce n’est une moins grande flexibilité. C’est comme un peu si son corps lui disait que se plier dans tous les sens, c’était assez !

Woof !

Avoir un Boxer, c’est comme tenter de prendre une seule croustille dans le sac : on n’en a jamais assez ! Les amoureux de la race ont souvent plus d’un Boxer à la fois, et reviennent à la race pour leur prochain chien.

Une légende dit que le Boxer est moitié chien, moitié humain. Avec son grand cœur, son amour pour sa famille, son visage expressif, ses yeux doux et manipulateurs et sa loyauté à toute épreuve, on le croirait presque !

Le meilleur cadeau pour l’amoureux de la race serait probablement le livre « My Life with Boxers », de Friederun von Miram-Stockmann, une des éleveuses les plus significatives de la race.  Cette éleveuse raconte son parcours avec le Boxer dans son livre magnifiquement illustré de photographies d’époque et de ses esquisses.

Pour tout savoir sur la race, le site www.worldwideboxer.com est un incontournable !

Vous voulez des outils afin d’obtenir l’attention de votre chiot ou votre chien Boxer lorsqu’il est excité ? Ne manquez pas notre cours en ligne de Focus et Fondations qui vous aidera à bâtir une bonne relation avec votre chiot ou votre chien !

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Article rédigé par Caroline Landry

 

 

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Le Bouvier Bernois est un chien qui a été d’abord populaire pour ses qualités en chien de ferme et puis, au fil du temps, comme chien de compagnie pour son tempérament agréable à vivre et amical.

Par la suite, une autre vocation s’est ouverte à lui, il est devenu l’une des races de chiens les plus populaires pour le travail d’assistance. Il n’est pas difficile d’affirmer que c’est une race qui se montre polyvalente et appréciée pour des raisons très variées, mais connaissez-vous réellement bien le Bouvier Bernois ?

L’histoire du Bouvier Bernois

Le Bouvier Bernois est un chien d’origine suisse, du canton de Berne plus précisément. Parmi les quatre races de bouvier suisse, il s’agit de la seule race à poil long. À l’origine, il était principalement employé pour l’attelage léger afin de tirer des marchandises dans un charriot, il était d’ailleurs surnommé le « cheval du pauvre » en raison de ce travail. En général, il servait de chien de ferme, notamment comme gardien passif pour les bâtiments ainsi que de chien pour la surveillance des bovins.

Depuis, il est très peu employé pour son travail d’origine, étant devenu davantage un chien de famille par excellence. Cependant, dans les dernières années, une nouvelle vocation s’est ouverte à lui, il est devenu de plus en plus populaire comme chien d’assistance, par exemple pour le travail d’assistance en santé mentale, à la mobilité ou comme guide pour malvoyant. De plus, il est aussi employé pour la recherche de skieurs perdus ou blessés en montagnes.

Le croisement d’origine de la race n’est pas bien connu à l’heure actuelle, bien qu’il soit généralement admis qu’il puisse être un mélange de Dogue du Tibet, Terre-Neuve et de certains chiens de bouvier vivant et travaillant sur les fermes. Les premières illustrations de ce fameux chien tricolore remontent aux alentours de 1651, bien qu’il n’y avait pas de standard ni d’appellation particulière à cette époque. Le Bouvier Bernois frôle l’extinction dû à son manque de popularité, mais fut sauvé par un amateur de la race qui fit un gros travail de reconstruction par la sélection en commençant par les quelques individus restants qu’il avait pu retracer.

La race a été reconnue officiellement pour la première fois en 1937.

Tempérament et comportements du Bouvier Bernois

Dans l’ensemble, il s’agit d’un chien très sociable et qui s’adapte aisément à une variété d’environnement et situation sans problèmes particuliers. Il peut être légèrement gardien chez lui, prévenant de l’arrivée d’un intrus par des jappements graves et puissants, mais en n’ayant jamais la moindre agressivité. Il n’a rien d’un vrai chien de garde, il se calme rapidement et accepte facilement les étrangers, se montrant amical envers eux dès l’alerte terminée.

Plutôt calme et docile, il n’a pas usurpé sa réputation de bon chien de famille, de par sa nature facile à vivre. C’est un chien affectueux et très attaché à sa famille, il peut donc facilement être sujet à faire de l’anxiété de séparation. Il est important d’habituer son chien positivement et progressivement à la solitude. Ayant un bon équilibre mental, il reste néanmoins un chien sensible qui tolère mal d’être brusqué physiquement, une éducation canine douce et positive est primordiale dès le début pour éviter de marquer psychologiquement le chien. Assez clown, il aime faire des pitreries pour attirer l’attention sur lui – il adore avoir de l’attention d’ailleurs!

En outre, il n’existe pas une différence très notable entre la lignée de travail et de conformation dans le cas du Bouvier Bernois, les deux sont très similaires. Néanmoins, si vous souhaitez exclusivement avoir un chien de compagnie, s’orienter vers une lignée de conformation et beauté est habituellement plus approprié vu que le niveau d’énergie sera légèrement plus bas de par la différence de sélection des reproducteurs.

Quel est le niveau d’énergie du Bouvier Bernois ?

Il s’agit d’un chien de travail ayant surtout une bonne endurance plus qu’un haut niveau d’énergie à proprement parler. Il peut travailler ou faire des randonnées de plusieurs heures sans difficulté particulière, pour autant que ce sont des activités calmes. Pour les activités plus intenses au niveau de l’énergie, telle que le canicross, il n’est généralement performant que sur de courtes durées en raison de son gabarit costaud.

Dans l’ensemble, il s’adapte généralement au niveau d’activité que la famille peut lui offrir, pourvu qu’il ait tout de même un minimum quotidien pour dépenser le surplus d’énergie et favoriser son équilibre psychologique. Le Bouvier Bernois est un chien qui a une bonne capacité à rester calme lorsque nécessaire et à donner plus dans les contextes où cela se trouve opportun, il saura donc rester calme lorsque demandé.

Quelle est la famille idéale pour un Bouvier Bernois ?

Le « boubou », comme il est surnommé affectueusement, est un chien qui a une grande faculté d’adaptation. Si le chiot est socialisé adéquatement, il peut vivre sans difficulté particulière dans une vaste diversité de milieu de vie. Que ce soit plus calme ou plus sportif, en ville ou à la campagne, avec ou sans enfants. C’est aussi un chien qui peut vivre en appartement si tous ses besoins sont comblés. Cependant, comme la majorité des gros chiens, il peut se montrer trop enthousiaste et brusque, sans malice, dans son jeu, il faut donc superviser les interactions entre le chien et les enfants afin d’éviter qu’il ne leur saute dessus ou ne les bouscule accidentellement.

Ayant un bon niveau d’endurance, sans être pour autant de nature hyperactive, il peut facilement alterner entre les journées calmes, en ayant un minimum de dépense adéquate, ainsi que les journées plus sportives où il vous suivra volontiers dans vos activités pendant des heures. Pour autant, il faut lui maintenir un poids santé vu les risques pour ses articulations.

Naturellement peu prédateur et vu son origine comme chien de ferme, il apprécie facilement de vivre avec d’autres animaux d’espèces et de tailles variables, n’ayant donc pas tendance à poursuivre ou chasser les petits animaux. C’est donc un chien qui peut cohabiter avec des chats et d’autres petites espèces. Pour autant, il faut l’habituer jeune afin de créer de bonnes habitudes vis-à-vis d’eux et éviter qu’il ne puisse vouloir jouer avec les petits animaux qu’il pourrait surtout blesser en ayant peu conscience de sa taille et sa force.

Caractéristiques physiques de cette race de chien

Le Bouvier Bernois fait en moyenne 23 à 27,5″ (58 à 70 cm) au garrot pour un poids de 70 à 110 lb (32 à 49 kg). Il n’existe que de couleur noire et feu, avec des marques blanches au museau, au cou, au poitrail, aux pattes et au bout de la queue.

Les yeux sont brun foncé et en forme d’amande. Les oreilles sont tombantes et triangulaires, attachées hautes sur un crâne rond avec un stop bien marqué, sans excès. La structure est puissante et large, avec un dos droit bien horizontal. Le pelage est lisse ou légèrement ondulé, jamais bouclé.

Bien prendre soin du Bouvier Bernois : toilettage

Dans l’ensemble, le Bouvier Bernois ne requiert pas de toilettage particulier, sinon d’entretenir un peu le poil entre les orteils ainsi que sous les pattes pour éviter qu’il ne glisse ou que l’humidité s’y accumule, ce qui peut engendrer une dermatite à levures. En raison de son pelage à double épaisseur, il n’est pas recommandé de le tondre à moins de ne pas avoir le choix. Il est important de se rappeler que le pelage protège à la fois de la chaleur lors des journées chaudes et du froid au cœur de l’hiver, il agit comme un thermorégulateur naturel.

Au niveau du brossage, il s’agit surtout d’assurer l’entretien de base de façon à ce que son pelage reste indemne de nœuds. En raison de la texture et de la longueur du pelage, il est recommandé de brosser son chien Bouvier Bernois tous les deux jours environ, même si le poil ne semble pas avoir de nœuds. Ainsi, de façon préventive, vous limiterez la possibilité qu’ils puissent se former éventuellement. En particulier, il faut porter attention aux zones de frottement, dont les aisselles, autour de la queue, à la base des oreilles et les franges derrière les pattes. Leur mue a habituellement lieu deux fois par année et est très abondante.

Pour ce qui est des bains, ils sont recommandés à une fréquence d’environ quatre mois, soit trois par années environ. Bien sûr, cela reste si nécessaire, il est préférable de se fier à votre jugement pour savoir si votre chien en requiert plus ou moins.

De plus, il est essentiel de nettoyer environ une fois par semaine les oreilles du Bouvier Bernois, avec une solution saline simple et en séchant bien une fois le tout terminé. En raison de la forme tombante des oreilles, l’humidité et les saletés s’accumulent facilement, ce qui peut causer une otite, une dermatite à levures ou même la gale auriculaire.

Problèmes de santé fréquents chez le Bouvier Bernois ?

La maladie la plus commune chez le Bouvier Bernois est la néoplasie, dans près de 60% des cas. De fréquences variables, mais typiques, on retrouve également :

• l’arthrite dégénérative
• les troubles liés à la colonne vertébrale (dont la myélopathie dégénérative)
• les troubles de la coagulation sanguine (maladie de Von Willebrand de Type 1)
• les maladies rénales
• le sarcome histiocytaire
• le syndrome de dilatation ou torsion de l’estomac
• la dysplasie des hanches et des coudes

Les méthodes d’éducation canine pour le chiot Bouvier Bernois

Comme pour toutes les races de chien, il est important de socialiser et éduquer le chiot Bouvier Bernois de la bonne façon, c’est-à-dire, en optant pour des méthodes à jour de la science du comportement canin. Cela signifie que l’éducation doit être faite avec des méthodes strictement positives, en toute bienveillance envers lui. Cette méthode d’éducation favorise non seulement le développement psychologique du chien, mais aussi la création d’un lien de confiance, sain et volontaire, avec son propriétaire. Il faut se rappeler que les punitions classiques n’ont plus lieu d’être et qu’il y a bien des façons de guider le chien vers les bons comportements en toute douceur.

N’hésitez pas à apprendre une foule de trucs à votre Bouvier Bernois !

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Où acheter un Bouvier Bernois ?

Il existe de nombreuses possibilités si vous souhaitez accueillir un Bouvier Bernois dans votre famille. La première option, particulièrement dans le cas où vous souhaitez accueillir un chiot, est de faire affaire avec un élevage canin éthique. Il est important de faire les recherches de façon adéquate pour ne pas tomber sur un élevage malhonnête ou peu recommandable.

Pour cela, un premier point est de s’assurer que l’élevage soit enregistré auprès du club canin de son pays, chacun des reproducteurs doit avoir son enregistrement ainsi que les tests de santé minimaux appropriés pour la race. Un élevage de qualité fera des compétitions avec son chien, que ce soit de beauté ou de travail spécifique à la race. Il ne faut pas tomber dans le piège de l’élevage non éthique qui n’en fait pas sous prétexte que ce n’est pas nécessaire pour reproduire des chiens de compagnie ou qu’il reproduit selon son propre standard (anatomie, couleur, longévité), ce ne sont que de belles paroles pour faire passer des méthodes pour le moins discutables.

Autrement, si vous préférez un chien adulte ou n’avez pas de préférence quant au fait que votre futur compagnon soit pure race ou croisé, une option tout à fait envisageable est de procéder à une adoption dans un refuge. Bien sûr, il n’est jamais possible de garantir que le chien soit de race, mais cela n’empêche aucunement à ce que ce soit un futur compagnon tout aussi adorable. Il est possible que le chien vienne avec certains problèmes de comportement, si c’est le cas, ce n’est pas insurmontable. N’hésitez pas à questionner les bénévoles du refuge afin de vous assurer d’avoir une idée générale du comportement du chien que vous songez à adopter – que ce soit les bons ou les mauvais côtés, pour avoir une attente réaliste de quoi travailler et de s’il peut être compatible avec votre famille et votre mode de vie.

Finalement, la dernière option consiste à se renseigner auprès d’un organisme de sauvetage spécifique à la race. Pour le Bouvier Bernois, il en existe de nombreux au Canada, dont les plus connus sont Club Québécois du Bouvier Bernois et Delagrea Bernese Mountain Dogs.

Évitez à tout prix d’encourager les usines à chiots et les animaleries et méfiez-vous des pièges liés aux chiots à vendre sur les petites annonces.

Le saviez-vous ?

Le Président de l’Irlande, Michael D. Higgins, profite de l’agréable compagnie de deux chiens Bouvier Bernois, répondant aux noms de Bród et Shadow.

Woof !

Pour finir, il est possible d’affirmer que le Bouvier Bernois est un chien qui a su se faire remarquer depuis bien des années, autant par son caractère agréable et excellent comme chien de famille, que par sa polyvalence et ses aptitudes à remplir de nombreux rôles d’utilité. Gentil et doux géant, il est idéal même comme premier chien et sait en charmer plus d’un!

Vous venez d’adopter un Bouvier Bernois et désirez partir sur la bonne patte ? Ne manquez pas notre cours de maternelle en ligne afin de tout savoir sur l’éducation de votre chiot. 

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Article rédigé par Najawarie Roy

 

 

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Avec son corps musclé et athlétique, ses lignes distinguées et sa robe blanche parsemée de taches foncées contrastantes sur son pelage, le Dalmatien est définitivement un chien fascinant et unique. Aucune autre race de chien n’est d’ailleurs tachetée ainsi. Principale vedette du populaire film les 101 Dalmatiens, nous avons tous souhaité un jour avoir notre propre Dalmatien dans la maisonnée !

L’histoire du Dalmatien

Le Dalmatien est une race antique ayant des origines mystérieuses. Des représentations de chiens tachetés ont été trouvées en Asie et en Afrique, dont en Égypte ancienne, laissant présumer que les ancêtres du Dalmatien moderne pourraient avoir vécu il y a de cela plus de mille ans.

Le chien tacheté aurait accompagné des groupes de gitans Romanichels en Europe au début du Moyen-Âge. Les gitans étant nomades par nature et toujours en mouvement, ceci expliquerait en partie pourquoi des représentations du chien tacheté se retrouvent ainsi dans de nombreux lieux différents.

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Les premières mentions écrites du Dalmatien datent de 1374, et décrivent un chien de chasse blanc portant des taches noires, le « Canis Dalmaticus », provenant de la Croatie, principalement de Dalmatie. Le Dalmatien a été un chien très polyvalent, ayant servi de chien de guerre et de patrouille aux limites de la Dalmatie et de la Croatie. D’ailleurs, la théorie la plus probable de l’origine de son nom moderne serait la province de Dalmatie, en Croatie. Il a été utilisé comme chien de chasse, comme chien exterminateur de vermine, chien de berger, chien de charrette, et même chien de cirque.

Son affinité avec les chevaux et sa capacité à couvrir de longues distances a rendu le chien tacheté très prisé des maisons nobles et par la bourgeoisie, surtout vers la fin du Moyen-Âge. Au 17^e siècle en Angleterre, il était notamment utilisé comme chien de compagnie distingué, reproduit pour garder les écuries et les chevaux et accompagner les calèches. On le voyait alors courir à côté des équipages équestres. Sa taille, son endurance, son instinct à suivre les chevaux et son instinct de protection ont fait de lui le chien de calèche idéal. Il est d’ailleurs la seule race qui a été reproduite pour être chien de calèche.

Vers les années mi-1700 aux États-Unis, le Dalmatien a connu une popularité comme chien accompagnateur et mascotte des pompiers, lorsque les pompiers ont commencé à utiliser de l’équipement tiré par des chevaux. Les chiens accompagnaient les équipements de lutte contre le feu, aboyant le long du chemin pour avertir les passants. Les Dalmatiens gardaient l’équipement de lutte contre les incendies et avaient un effet apaisant sur les chevaux dans les situations tendues. Encore maintenant, il n’est pas rare de voir des Dalmatiens accompagnant des pompiers dans les casernes modernes.

Il a été reconnu comme race par les différents clubs de races canines à la fin des années 1800. Son apparence a peu changé depuis.

Tempérament et comportements du Dalmatien

Le Dalmatien est décrit comme stable et sociable et alerte, tout en étant digne, mais ayant tout de même une forte personnalité. Il doit présenter un caractère agréable, un comportement amical. Il ne doit pas être timide ni agressif. Il est affectueux envers les gens de sa cellule familiale.

L’instinct de chien de garde, pour lequel il a été reproduit à son origine comme chien d’écurie peut demeurer chez certains individus. Il peut être facilement excitable et devenir intense.

Il n’est pas nécessairement recommandé pour des gens ayant peu ou pas d’expérience préalable avec des chiens énergiques.

Quel est le niveau d’énergie du Dalmatien ?

Chien vif, musclé et athlétique, le Dalmatien est une race ayant un niveau d’énergie élevé.

Ayant été sélectionné jadis pour ses aptitudes sportives et pour accompagner les équipages de chevaux, il peut couvrir de grandes distances à vitesse constante.

Le Dalmatien doit se dépenser physiquement et mentalement, et ce quotidiennement. Ainsi, c’est un chien qui aura besoin de beaucoup d’exercice physique, que ce soit des sports canins, des cani-randonnées ou autres. Les jouets interactifs pour chiens seront également vos meilleurs alliés pour s’assurer que votre chien se dépense mentalement. Il saura être calme à la maison si son besoin de se dépenser est comblé et que les bonnes manières lui ont été enseignées.

Le Dalmatien est un chien qui se prête bien aux sports canins attelés comme le Canicross, le Bikejoring, le Skijoring, et autres activités de mushing.

Il sera aussi performant en :

• Agilité
• Sports ratiers
• Course au leurre
• Obéissance
• Rallye-O
• Frisbee canin
• Dock jumping
• Chasse
• Détection d’odeur
• Freestyle et trucs

Quelle est la famille et le dressage idéale pour un chien Dalmatien ?

Le choix d’un chiot Dalmatien devra être pensé et réfléchi, et tenir en compte autres choses que l’attirance pour son look.

Comme le Dalmatien a besoin de se dépenser physiquement, il sera à déconseiller aux familles ayant un mode de vie sédentaire ou trop occupées avec les activités quotidiennes pour y inclure un chien dynamique et actif. Sportifs de salon vous abstenir de cette race !

Il sera le compagnon idéal de randonnées à pied ou à vélo, mais aussi de gens pratiquant de l’équitation ou désirant pratiquer des sports attelés en équipe avec leur compagnon. Il fait d’ailleurs partie de la catégorie des chiens de compagnie.

Les règles claires et la supervision constante des parents seront de rigueur lors des interactions avec le chien et de jeunes enfants. Musclé et fort, il pourra facilement bousculer et faire tomber les plus petits avec son énergie et son enthousiasme lors des jeux.

Il conviendra aux gens cherchant un chien de taille moyenne, salivant peu, demandant peu de toilettage mais conscients qu’il requiert une dépense physique quotidienne de niveau élevé, de la stimulation mentale, du jeu, de la complicité avec ses maîtres et ce tout en sachant l’encadrer et l’éduquer.

Caractéristiques physiques du Dalmatien

Le Dalmatien fait partie du groupe des chiens de compagnie (non-sporting group). Il doit être musclé, balancé et équilibré, avec une hauteur idéale de 56 à 61 cm (22 à 24 pouces) pour le mâle et 53 à 58 cm (21 à 23 pouces) chez la femelle. Il est l’une des rares races ou une limite maximale de hauteur à l’épaule (24 pouces) fait partie de certains standards, notamment aux États-Unis. L’explication la plus probable de cette particularité est que les chiens trop hauts ne pouvaient pas passer sous les calèches ou sous les chevaux.

• Son poids varie entre 45 et 70 lb.
• Ses yeux et sa truffe sont foncés, ce qui contraste avec sa robe blanche. Il est possible de voir des Dalmatiens ayant un ou les deux yeux bleus, mais ce trait n’est pas désirable.
• Ses oreilles sont tombantes.
• Il salive peu.
• Sa robe est courte, lisse et luisante. La robe de fond doit être d’un blanc immaculé.
• Les couleurs des taches reconnues par les différents clubs canins sont le noir pur, ou le brun foncé (couleur nommée foie). Toute combinaison de couleurs, ou autres couleurs, ne sont pas acceptées. Les taches doivent être réparties de manière équilibrée sur le corps du chien.
• Sa queue doit être portée pendante avec une légère courbure, mais jamais enroulée sur le dos.
• Son espérance de vie est de 13 à 15 ans.

Bien prendre soin du Dalmatien : toilettage et dressage

La robe courte du Dalmatien est peu exigeante en toilettage. Cette race de chien requiert un bon brossage régulier et un bain occasionnel. Comme plusieurs races à poils court, la quantité de poils qu’il peut perdre risque de vous surprendre !

Prenez soin à examiner et nettoyer ses oreilles, surtout après la baignade. Les oreilles tombantes ont tendance à conserver l’humidité, ce qui facilite la prolifération des bactéries et levures pouvant mener à des otites.

Comme tous les chiens, il sera important de couper ses griffes régulièrement.

Problèmes de santé fréquents chez le Dalmatien

Le Dalmatien est sujet aux maladies suivantes :

• Problèmes urinaires, incluant des pierres à la vessie
• Surdité
• Maladie du foie
• Épilepsie canine
• Dysplasie de la hanche et du coude
• Problèmes d’allergies atopiques qui résultent en des démangeaisons chez le chien

Un éleveur responsable fera évaluer l’ouïe des chiots avant l’adoption. Le Dalmatien est prédisposé à la surdité. Un facteur héréditaire en serait en cause. La surdité chez le Dalmatien peut être unilatérale, ou bilatérale. Les yeux bleus sont associés avec plus d’incidence de surdité.

Une mutation génétique qui cause des problèmes chez les Dalmatiens

Le Dalmatien est affecté par une mutation génétique qui l’empêche d’éliminer correctement l’acide urique dans son urine. Il est donc prédisposé à la formation de pierres urinaires. Le contrôle des protéines dans son alimentation, de l’eau en quantité suffisante, et des sorties fréquentes pour le faire uriner sont de mise. Une analyse d’urine périodique est recommandée. Advenant le cas où une difficulté à uriner est remarquée, consultez immédiatement votre vétérinaire.

Le projet Dalmatian Backcross pour améliorer la santé urinaire de la race

Pour corriger cette situation particulière, un projet scientifique a émergé dans les années 1970 pour réintroduire dans le patrimoine génétique du Dalmatien les bons gènes pour métaboliser l’acide urique. Le « Dalmatian Backcross Project » a vu le jour. Ce projet, sous conditions supervisées et scientifiques, a impliqué le croisement d’une chienne Dalmatienne de race pure avec un chien Pointer de race pure également. Attention ! Il ne s’agissait pas de créer un hybride dans le but de faire une nouvelle race. Ce projet visait à corriger le problème urinaire du Dalmatien en réintroduisant un gène sain, provenant d’une race très similaire, dans son bagage génétique.

Tous les Dalmatien-Pointer issus de ce mariage ont été suivis à la trace dans la littérature scientifique. Dans les portées originales, il a été observé que 50 % des chiots présentaient un niveau faible d’acide urique et l’autre 50 % présentait le niveau élevé d’acide urique. Les chiots présentant un niveau faible d’acide urique ont été identifiés comme LUA (Low Uric Acid), puis croisés à des Dalmatiens de race pure par la suite. Le projet, connu maintenant sous le nom de « Dalmatian Low Uric Acid Project » en serait rendu à sa quatorzième génération. Le Dalmatien LUA est bien reconnu comme étant un Dalmatien de race pure, identique aux Dalmatiens HUA (High Uric Acid). Les chiens LUA ne présentent plus aucune trace du Pointer qui a été utilisé il y a de cela plus de 40 ans. Certains éleveurs se concentrent maintenant sur cette lignée dans un objectif d’améliorer la santé urinaire de la race.

Un chiot LUA aura l’avantage de ne pas requérir le même contrôle alimentaire des protéines au niveau de son alimentation qu’un chiot HUA.

Les méthodes d’éducation canine pour le chiot Dalmatien

L’arrivée de votre chiot se prépare à l’avance. Prévoyez tous les accessoires canins, les jouets et la nourriture avant son arrivée. Vous pouvez également céduler votre premier rendez-vous au vétérinaire avant même son arrivée.

Les premières journées et nuits avec votre chiot pourront vous sembler un défi. N’oubliez pas qu’il change complètement d’environnement pour se retrouver dans un milieu totalement inconnu pour lui. L’utilisation de la cage ou d’une zone de confinement et la supervision serrée aideront à apprendre à votre chiot à être propre.

Il sera important d’apprendre au chiot à être seul à l’occasion. C’est l’une des étapes de la prévention de l’anxiété de séparation.

Si le chiot arrive dans une famille avec enfants, il sera important pour tous d’établir quelles sont les règles de la famille afin de faciliter l’apprentissage du chiot. Par exemple, les enfants ne doivent pas courir et crier avec le chiot pour éviter qu’il ne s’excite, leur saute dessus et les mordille. La constance entre tous les membres de la famille facilitera définitivement l’éducation de votre chiot en évitant la confusion entre ce qui est permis ou non.

La supervision parentale des interactions entre les enfants et le chiot est primordiale, autant lors du jeu que lors des périodes de repas ou de repos du chiot.

Le Dalmatien est souvent décrit comme étant intelligent. Il faudra lui enseigner les bonnes manières, comme ne pas sauter sur les gens ou tirer en laisse, ainsi que les commandes de base. Les exercices d’auto-contrôle seront tout particulièrement adaptés pour lui. Il apprendra rapidement avec les récompenses et des méthodes d’éducation positives. Gardez en tête que tout bon comportement se mérite d’être récompensé !

L’encadrement d’un éducateur canin utilisant des méthodes positives, des récompenses et du jeu, vous aideront à bâtir de bonnes bases et une relation durable avec votre Dalmatien.

Voici d’ailleurs un exemple d’exercice d’auto-contrôle à apprendre à votre Dalmatien : 

Où acheter un Dalmatien ?

Le Dalmatien est devenu très populaire dans les années 80, principalement à cause de films l’ayant mis en vedette. Ayant été victime d’une demande accrue, les éleveurs peu scrupuleux se sont lancés dans la reproduction intensive de chiens ayant une mauvaise génétique et un mauvais tempérament, en ayant pour seul but de profiter de l’opportunité de faire littéralement un coup d’argent.

L’adoption du petit chiot tout mignon par des gens mal informés sur la race, parfois sous le coup de l’impulsivité et de la réalité embellie par le cinéma, a souvent dégénéré en cauchemar pour plusieurs. Le Dalmatien a eu son lot de mauvaise presse :

• Chiens ayant des problèmes de santé
• Chiens présentant de l’agressivité
• Chiens stressés et anxieux
• Chiens fugueurs
• Chiens qui détruisent les meubles

Les refuges ont été alors remplis de Dalmatiens abandonnés par leur famille. En effet, les problèmes de comportement représentent l’une des raisons principales de l’abandon d’un chien au Québec.

Acheter un dalmatien chez un éleveur éthique

Sachez que les éleveurs canins éthiques prennent le temps et le soin qu’il faut pour reproduire des chiots en santé, bien structurés et bien équilibrés. Présentement, les délais d’attente vont facilement jusqu’à deux ans même plus. La pandémie de COVID-19 a aussi eu des coups durs pour les éleveurs, avec la fermeture des frontières et la difficulté d’obtenir des suivis vétérinaires.

Votre recherche auprès d’un éleveur responsable doit être planifiée en tenant compte que vous allez probablement attendre plusieurs années. Vous pouvez débuter par le site du Club Canin Canadien, ou aller rencontrer les éleveurs en compétition de conformation.

Recherchez un éleveur éthique et responsable qui sélectionne avec soin ses reproducteurs pour la structure et le tempérament, et effectue le dépistage des maladies selon les recommandations pour la race. N’hésitez pas à demander les résultats des examens de santé des reproducteurs, à vous informer sur le contrat d’adoption et les garanties. De son côté, l’éleveur s’assurera d’évaluer si votre situation (logement, temps, niveau d’activité, connaissances avec les chiens, situation et contexte familial, etc…) convient à l’un de ses chiots.

Un éleveur éthique et responsable enregistrera automatiquement tous ses chiots au Club Canin Canadien, ou à tout autre club canin reconnu si vous recherchez un chien de race à l’étranger. Contrairement à la croyance populaire, ce n’est pas le certificat d’enregistrement qui coûte cher (quelques dizaines de dollars au plus). C’est plutôt tout le travail de recherche et d’achat des chiens reproducteurs des meilleures lignées, le dépistage des maladies, les frais et soins vétérinaires ainsi que les compétitions dans lequel un éleveur responsable doit mettre de l’argent.

Il ne vous fera jamais miroiter la rareté d’une couleur, ou de la longueur du pelage. Les éleveurs responsables tiennent à préserver et améliorer la race, et reproduisent selon les standards de races applicables dans le pays dans lequel les chiots sont enregistrés.

L’éleveur éthique et responsable laissera partir ses chiots après 8 semaines. Ils auront été vus par un vétérinaire auparavant. Un test de surdité reconnu (le test BAER) sera effectué avant son départ dans sa nouvelle famille, et le résultat vous sera fourni.

Adopter un dalmatien en refuge

Vous pouvez également regarder auprès des refuges locaux et en profiter pour donner une seconde chance à un chien de refuge. Attention toutefois aux faux refuges qui se sont aussi multipliés récemment à une vitesse fulgurante. Le meilleur est de vous en tenir aux SPA locales.

Le saviez-vous ?

Les chiots dalmatiens naissent tous blancs, et le pelage peut prendre jusqu’à un an pour avoir son aspect final. Le pelage de chaque Dalmatien est unique, tout comme une empreinte digitale.

La race a été popularisée avec la réédition du film animé les 101 Dalmatiens en 1985. Le nombre de chiots adoptés a alors monté en flèche. Une étude scientifique publiée en 2014 a déterminé qu’il y a un réel impact entre une vedette canine au cinéma et l’augmentation de la popularité de la race par la suite.

 

Marcus, vedette de la série Pat Patrouille, est un Dalmatien. Avec sa devise : « Je suis tout feu tout flamme ! », il est le chien pompier de l’équipe.

Le Dalmatien est également la mascotte et le compagnon des chevaux Budweiser depuis les années 1950. À l’origine dans les années 1900, les chiens gardaient le wagon et protégeaient les chevaux alors que le conducteur effectuait ses livraisons. Maintenant lors des apparitions de l’attelage, les Dalmatiens sont assis dans la charrette à côté du conducteur et sont souvent les stars des publicités de Budweiser, spécialement lors du Superbowl.

Encore maintenant, il existe des compétitions de chien de cocher dans lesquelles les aptitudes naturelles et l’instinct du Dalmatien comme chien de calèche sont évaluées et testées.

Woof !

Véritable athlète de haut niveau, ce chien magnifique saura plaire à une famille qui prendra la décision réfléchie concernant le temps requis pour le dépenser physiquement, pour son enrichissement et son éducation.

Votre Dalmatien aime bien s’aventurer loin de vous et ne revient pas lorsque vous l’appelez ? Ou encore, le rentrer à l’intérieur de la cour est un réel casse-tête, car il se sauve en courant et refuse de revenir ? Ne manquez pas le cours en ligne sur le rappel pour apprendre comment enseigner à son chien à revenir à toute vitesse en toute circonstance !

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Article rédigé par Nathalie Lalande

 

 

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Parmi les races de chien dont la popularité est intarissable depuis bien des années, il y a le Golden Retriever. Que ce soit pour son apparence amicale et douce, sa personnalité joueuse et affectueuse ou pour sa docilité dont il a souvent l’éloge, il reste un des chiens de famille par excellence.

Sa réputation n’est pas à faire, il est en définitive un des favoris. Pour autant, connaissez-vous bien le Golden Retriever ? Redécouvrez cette race pleine de joie de vivre !

L’histoire du Golden Retriever

À l’époque où la création du Golden Retriever a commencé, vers le milieu du 19^e siècle, la chasse était l’une des activités les plus populaires en Écosse. Alors que les armes pour la chasse commençaient à évoluer, particulièrement avec l’apparition du fusil à cartouche, cela augmenta le rendement en matière de quantité de gibiers abattus. Cette augmentation créa de nouveaux besoins, dont celui d’un chien de chasse qui se montrerait plus efficace pour suivre et récupérer le gibier en terrains difficiles, autant sur terre que dans l’eau.

À leur origine, il résulta du croisement d’un Retriever et d’un Tweed Water Spaniel, puis leurs descendants avec du Setter Irlandais, Chien de Saint-Hubert, Chien d’eau de Saint John et d’autres chiens rapporteurs. Il devait se montrer suffisamment fort et agile, apte à rapidement trouver et récupérer le gibier, peu importe le terrain sur lequel il se trouvait. De même, il était souhaitable que son pelage soit plutôt imperméable, ses pattes un peu palmées et sa prise sur le gibier à la fois ferme et légère, pour l’endommager le moins possible. Le réflexe de rapport devait être le plus naturel possible, le favorisant au fil de la sélection.

Le Golden Retriever actuel a été reconnu en 1954. Il fait partie du groupe des chiens de chasse.

Tempérament et comportements du Golden Retriever

Le Golden Retriever est un chien de nature sociable, amicale et affectueux, il s’entend habituellement bien avec la plupart des gens, y compris les étrangers, sans distinction pour les adultes ou les enfants, dans la mesure où la socialisation du chiot a été adéquate. Respirant la joie de vivre, c’est un chien qui peut se montrer exubérant et très joyeux, qui adore beaucoup jouer, que ce soit avec quelqu’un ou de son côté avec ses jouets.

Il faut rester prudent avec les interactions entre le chien et les enfants pour éviter qu’il ne les bouscule en voulant jouer ou quémander de l’attention – chose qu’il adore particulièrement !

Il est rarement prédateur, ce n’est généralement pas un chien qui pourchasse les petits animaux et il cohabite aisément avec de nombreux animaux s’il a été habitué de la bonne façon le plus tôt possible.

Aussi, c’est un chien peu aboyeur en général, sauf pour alerter s’il trouve une situation inhabituelle ou pour faire savoir qu’il y a un étranger. En général, ces aboiements seront graves et puissants, mais très brefs et dénués d’agressivité, ce n’est pas un chien de garde ou d’attaque. Actif, endurant et polyvalent, le Golden Retriever se prête aisément à de nombreuses disciplines et sports. Pour autant, à l’intérieur ou lorsque demandé, il sait se montrer calme.

Selon vos objectifs, il existe deux lignées parmi lesquelles choisir, celle de travail, qui convient davantage aux personnes prévoyant faire de nombreuses activités physiques avec le chien ou pour les gens qui veulent amener le chien à la chasse avec eux pour rapporter le gibier. L’autre lignée est celle de show, qui est préférable pour ceux souhaitant avoir un chien de compagnie. La différence principale entre ces deux lignées, outre certains aspects anatomiques, se trouve être leur niveau d’énergie, celui de travail a besoin d’une dépense supérieure à celui de show qui est plus calme et moins exigeant. Dans les deux cas, il est docile et facile à éduquer, avec les bonnes méthodes d’entraînement.

Quel est le niveau d’énergie du Golden Retriever ?

Comme la plupart des retrievers, il a un niveau d’énergie qualifiable de moyen, mais surtout assez adaptatif, avec une bonne capacité à décrocher et se poser lorsque cela est demandé. Ce calme lorsque requis ne lui demande pas un effort excessif, le Golden Retriever sait très bien faire la distinction entre les moments où il peut laisser exprimer son brin de folie et les moments où il doit se montrer plus sage. C’est un chien parfait si vous désirez faire des sports canins ou autres activités avec lui :

• Agilité
• Obéissance
• Rallye-O
• Détection d’odeurs
• Chasse
• Recherche et sauvetage

Quelle est la famille et le dressage idéale pour un Golden Retriever ?

Le Golden Retriever est un chien qui convient à de multiples modes de vie, que ce soit du plus sportif au plus calme et familial, il se montre bien heureux et apte à s’adapter à grand nombre d’environnements. À la ville, à la campagne, en forêt, à la plage… tout semble propice à son épanouissement. C’est également un chien qui peut vivre en appartement comme en maison. Il s’agit d’un chien ayant particulièrement une bonne endurance et un bon niveau d’énergie, mais qui sait aisément se montrer calme et détendu à l’intérieur.

D’autant plus, il est peu prédateur, cohabitant facilement avec de nombreux animaux de tailles et espèces variées, appréciant tout autant les enfants de tous âges, pour le peu que la sociabilisation ait été fait en ce sens. Ce n’est pas pour rien que le Golden Retriever est une race populaire et qu’il est un des chiens de famille par excellence !

Caractéristiques physiques de cette race de chien

Comme son nom l’indique plutôt bien, le Golden Retriever n’existe qu’en « doré », la teinte en elle-même variant du blond très pâle, presque blanc, au blond cuivré foncé, rappelant le roux. Le Golden Retriever doit être uniformément doré, avec de légers ombrages plus clairs autorisés, mais jamais de marques blanches, exception faite de quelques poils au torse. Le poil est plat ou légèrement ondulé, à double épaisseur, bien serré pour permettre son imperméabilité. Il a des franges par endroit seulement, une truffe et des yeux sombres.

En moyenne, le Golden Retriever a une taille au garrot de 21,5 à 24″ (environ 54 à 61cm) ainsi qu’un poids de 55 à 75lbs (environ 25 à 34kg), suivant le standard officiel de la race. Dans l’ensemble, il s’agit d’un chien aux oreilles tombantes ayant une expression amicale et intelligente dont la structure en longueur est légèrement supérieure à celle en hauteur.

Bien prendre soin du Golden Retriever : toilettage et dressage

Le Golden Retriever est un chien qui n’a pas besoin d’un toilettage particulier, il n’est d’ailleurs pas recommandé de le tondre inutilement puisqu’il possède une fourrure à double épaisseur. Entre outre, cette double épaisseur permet de protéger la peau à la fois du soleil et du froid, agissant pour réguler la température corporelle adéquatement en fonction du climat. C’est particulièrement pratique pour protéger le chien lors des journées chaudes d’été et lors des grands froids l’hiver.

Cependant, il serait faux d’affirmer qu’il n’y a aucun entretien à faire sur leur pelage, un brossage régulier est nécessaire afin d’éviter la formation de nœuds, avec une attention toute particulière pour les parties les plus fournies telles que le torse et le ventre, l’arrière des pattes antérieures et des cuisses, puis la queue. Il est recommandé de le faire au moins deux fois par semaine, même si vous avez l’impression que ce n’est pas nécessaire, cela permet justement de prévenir les nœuds potentiels qui pourraient se former. Vous pouvez également brosser plus souvent et c’est d’ailleurs nécessaire pendant la période de mue, qui a lieu deux fois par année.

Au niveau des bains avec shampoing, il est important de savoir que le Golden Retriever a une peau plutôt sensible, à moins d’une situation particulière, il est préférable de limiter les bains savonneux à maximum une fois tous les six mois. De plus, comme beaucoup de chiens ayant les oreilles tombantes, il est nécessaire de s’assurer que l’intérieur des oreilles est toujours bien sec et propre. Il faut donc laver les oreilles de son chien de façon régulière pour prévenir les risques d’otites.

Quels sont les problèmes de santé fréquents chez le Golden Retriever ?

La maladie la plus fréquente chez le Golden Retriever et la cause de décès la plus commune chez plus de la moitié d’entre eux, à un âge avancé, est le cancer. Il est prédisposé à différentes variétés, notamment l’hémangiosarcome, les lymphomes et les mélanomes. Le cancer ayant une prédisposition génétique, éviter d’adopter un chiot dont beaucoup d’ancêtres ont été atteints d’un cancer réduira les risques que votre chien en développe un en vieillissant.

Ensuite, un problème fréquent chez près de la moitié d’entre eux est lié à la sensibilité de leur peau. Que ce soit le risque de dermatite pyotraumatique ou hot spot ou d’allergies cutanées, eczéma, qui causent beaucoup de démangeaisons au chien.

Par ailleurs, il n’est pas rare que le Golden Retriever puisse avoir des problèmes de coagulation sanguine, précisément la maladie de von Willebrand. Il a aussi une prédisposition à ces maladies :

• Hypothyroïdie
• Diabète
• Sténose subaortique
• Épilepsie canine
• Problème au foie appelé shunt portosystémique
• Cataractes
• Entropions et ectropions

Comme la plupart des grandes races de chien, il est aussi sensible à la dysplasie du coude ou de la hanche. La meilleure façon de réduire fortement les risques est que les parents soient radiographiés et bien cotés, prouvés indemnes de dysplasie.

Les méthodes d’éducation canine pour le chiot Golden Retriever

Comme pour toutes les races de chien, il est important de bien sociabiliser votre chiot et lui faire découvrir une bonne variété de situations – nouvelles personnes, nouveaux lieux, chiens de tailles, races et corpulences variées, décorations de Noël et d’Halloween, sons en tout genre, etc. de façon progressive et positive, en respectant le rythme de votre chiot. Aussi, il est important de miser sur des méthodes d’éducation positive, qui sont respectueuses du bien-être du chien et à la hauteur des connaissances modernes du comportement canin. Cela permettra une belle relation entre vous et votre chien Golden Retriever. De plus avec une bonne méthode et de la planification, vous verrez qu’il est possible d’éduquer votre chien en 15 minutes ou moins par jour.

Vous accueillez un chiot Golden Retriever bientôt ? Voici quelques articles pour vous aider dans cette nouvelle aventure :

• Les premiers jours du chiot à la maison
• Comment se préparer à l’arrivée d’un chiot ?
• Erreurs à éviter pour que mon chien ne devienne pas agressif
• Comment faire pour que mon chiot cesser de me mordiller ?

Où acheter un Golden Retriever?

Il existe de nombreuses façons d’adopter un Golden Retriever, que ce soit au Québec ou ailleurs.

Tout d’abord, la première façon reste la plus classique : trouver un bon élevage, mettre un dépôt de réservation et ainsi avoir un chiot le moment venu. Il est primordial de choisir un élevage canin éthique, qui a à cœur le bien-être des chiens et la reproduction responsable. Une bonne façon de s’en assurer est de vérifier que l’éleveur teste adéquatement chacun de ses reproducteurs et idéalement, fait aussi des compétitions pour valider que les chiens sont conformes au standard de la race.

De plus, les chiens doivent avoir un environnement adéquat, à la fois propre, stimulant et sécuritaire, ils ne doivent pas vivre en permanence en box ou en enclos et des sorties régulières pour leur équilibre psychologique sont requises. Si l’éleveur refuse que vous visitiez le lieu de vie des chiens, cela peut arriver pour diverses raisons, il doit de bonne foi être apte à vous montrer ses installations d’une autre façon, par exemple, via vidéoconférence.

Prenez garde aux affirmations pièges telles que « je ne fais pas de compétition parce que ce sont des chiens de famille » ou « je reproduis seulement pour la longévité, je n’ai pas besoin de suivre le standard ». Un bon éleveur peut faire des tests de santé ainsi que de la compétition, de conformité ou sportive, tout en favorisation la longévité de la race.

Prenez garde aux chiots à vendre sur les petites annonces et dans les animaleries, qui proviennent fort probablement d’une usine à chiots.

En second lieu, il reste toujours la possibilité d’adopter un chien dans un refuge, qu’il soit de type, donc « racé » sans papier ou croisé. Si vous préférez ne pas adopter un chiot ou voulez simplement offrir une seconde chance à un chien qui attend une famille, c’est une option qui pourrait vous correspondre. N’hésitez pas à visiter un refuge et si vous pensez avoir trouvé votre futur compagnon, prenez le temps de le rencontrer et de questionner les employés du refuge pour avoir une attention réaliste sur la personnalité du chien.

Finalement, une troisième possibilité est de vous adresser à un groupe de sauvetage (rescue) spécialisé de la race. Au Canada, il y a Secours Golden Retriever Rescue Québec et Golden Rescue, qui peuvent avoir des Golden Retriever de disponibles en adoption.

Le saviez-vous ?

Le chien détenant le record du monde de l’aboiement le plus fort est un Golden Retriever, résident en Australie, du nom de Charlie. Son aboiement a été mesuré à 113 décibels, soit aussi bruyant qu’une alarme antivol ! Étonnant, n’est-ce pas ?

Woof !

En conclusion, le Golden Retriever est à l’origine un chien ayant été reproduit pour le rapport lors de la chasse au petit gibier, particulièrement les oiseaux en milieu semi-aquatique.

Au fil du temps, sa personnalité extravertie et son tempérament facile à vivre l’ont fait devenir un chien de famille par excellence. Malgré tout, il est important de se rappeler que chaque chien est unique, c’est bien ce qui fait tout leur charme !

Votre Golden Retriever est distrait pendant les promenades ? Il voudrait dire bonjour à chaque personne qu’il croise et jouer avec tous les chiens du quartier ? Vous avez de la difficulté à obtenir son attention ? Ne manquez pas notre cours en ligne qui vous permettra d’apprendre à votre chien à retrouver son calme et à vous porter attention.

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Article rédigé par Najawarie Roy

 

 

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