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Accueil » Éducation et comportement canin » Page 38

Pour un chien heureux de plaire à ses maîtres!

L'éducation des chiens nous passionne et nous transmettons nos connaissances avec générosité!

Nous vous conseillons, avant d'entreprendre des cours de dressage avec votre chien ou une thérapie comportementale de consulter les articles qui suivent et d'appliquer les conseils que nous partageons.

Par la suite, vous pourrez prendre rendez-vous pour une évaluation avec l'un de nos éducateurs canin certifié.

Les étapes clés de la vie du chien : de la croissance au vieillissement

stade developpement chien chiot

Les premières semaines de la vie d’un chiot sont les plus importantes : les événements qu’il aura vécus, l’éducation que sa mère lui aura transmise et les exercices de socialisation que ses maîtres effectueront auront un impact au niveau de son comportement pour le restant de ses jours.

Certaines périodes dans la vie d’un chien sont plus sensibles et plus propices à l’acceptation de différents changements.

Comprendre les différents cycles de vie qui influencent et forgent le tempérament de votre compagnon vous permettra d’éviter les faux pas… Et de comprendre ceux que vous avez faits !

Les stades de développement du chien & la terminologie essentielle :

La vie du chien passe par plusieurs périodes de développement comportemental. Avant de les passer en revue, quelques précisions termilogiques s’imposent :

Le comportement se définie par la « caractérisation de l’ensemble des réactions adoptées par un individu, dans son environnement et face à des situations données ». Grossièrement, cette réponse à l’environnement va dépendre de deux paramètres : le tempérament du chien et le caractère.

Bien qu’étroitement liés, le caractère et le tempérament doivent être distingués : on considère le tempérament comme inné, c’est-à-dire qu’il est une réponse biologique héréditaire (on peut aussi parler d’humeur), et donc difficilement modifiable.

→ Maman, je ne te remercie pas de m’avoir transmis ce côté hypersensible.

Tandis que le caractère, comprend à la fois le tempérament et le résultat des apprentissages acquis par un individu au cours de sa vie. Il est donc modifiable.  

→ Merci la vie, de m’apprendre à gérer ce trait de ma personnalité.

Vous l’aurez compris, la génétique de Loulou et toutes ses expériences vécues vont façonner son comportement à travers les âges !

Découvrez notre article complet pour choisir la race de chien parfaite pour vous et votre famille.

Les phases de développement : le chiot, l’ado tannant, le chien adulte et le vieux grincheux

domptage bébé chien

Il faut savoir qu’il existe plusieurs périodes de développement comportemental, certaines sont plus sensibles et peuvent être déterminantes pour le futur du chien. Tout comme nous, ses besoins changent selon le stade de vie.

Aussi, comprendre ces différentes étapes, vous sera d’une grande aide dans cette incroyable aventure qu’est l’adoption d’un chiot et vous permettra d’éviter les faux-pas !

La période prénatale du chien : la gestation

Eh bien oui, tout commence ici, bien que la génétique ait son rôle à jouer. Ainsi, mieux vaut être sûre du choix de la race et des futurs parents. Le comportement de maman chien durant la gestation aura déjà une influence sur le comportement futur de votre chiot. Il est donc primordial de bien sélectionner l’élevage où vous adopterez votre chiot !

En effet à ce stade nous pouvons déjà entrer en contact par la perception extra-sensorielle, grâce aux léchages et aux différentes positions de maman chien mais aussi grâce aux caresses de l’éleveur, celles-ci auront un effet apaisant sur les embryons.

L’effet du stress de la mère sur ses chiots :

De la même façon, si maman est stressée, ou pire qu’elle ait subit un choc émotionnel, il y a de grandes chances que votre chiot développe un trouble de comportement par la suite.

C’est également une période où le gout du chiot se développe. En fonction de ce que maman consomme, Loulou pourrait s’avérer plus ou moins difficile par la suite. Qu’on se le dise, il est plus facile d’entrainer un chien gourmand ! C’est pourquoi les questions sur l’art et la manière de bien alimenter son chien ne sont pas à prendre à la légère.

La période néonatale : 0 à 2 semaines

Les premiers jours de la vie d’un chiot se résument à boire et à dormir. Par le réflexe périnéal, la mère lèche les organes génitaux, sans quoi les nouveau-nés mourraient, puisqu’ils sont en effet incapables de faire leurs besoins seuls.

Les jeunes chiots et le développement de leurs sens :

Nés sourds et aveugles, ils survivent grâce à des réflexes innés : le réflexe de succion pour se nourrir auprès de la mère et celui de fouissement pour chercher la chaleur, car à ce stade de développement, ils sont inopérants à conserver leur température corporelle.

Néanmoins, afin d’améliorer leurs capacités physiques et psychiques, il est nécessaire de les stimuler entre le troisième et seizième jours à l’aide d’un programme de stimulation neurologique précoce (ENS). En effet pendant cette période, le développement du système nerveux est fondamental. En plus d’avoir plusieurs vertus bénéfiques sur la santé, ce programme améliore les capacités à mieux gérer le stress.

La période transitionnelle : 2 à 3 semaines

Au cours de cette période, les yeux s’ouvrent et l’ouïe s’aiguise, encore faut-il enrichir son environnement avec des bruits, des formes et des couleurs variées. En parallèle, bébé chien assimile la régulation thermique, c’est donc le moment de quitter le nid pour la grande aventure !

Tranquillement. On y va à son rythme et qu’on se le dise il est déjà bien cadencé !

Jour après jour, les sens du chiot se développent. Il apprivoise doucement son corps et l’environnement. On observe alors ses premiers comportements sociaux. Les réjouissances de l’apprentissage peuvent commencer !

La période de socialisation du chiot : 3 à 12-16 semaines

chien tannant mord

C’est le début d’une grande phase d’apprentissage pour bébé chien, et non des moindres, car il va apprendre qu’il est un chien ! C’est pourquoi il est nécessaire que votre chiot reste à l’élevage jusqu’à ses sept semaines révolues, minimum. Il va devoir observer les comportements de maman, d’autres congénères et du reste de la fratrie. C’est par interaction sociale qu’il va acquérir le langage canin (remuer la queue, aboyer, chevaucher etc…).

Il est donc PRIMORDIAL que les chiens qu’il côtoie soient d’excellents professeurs de vie, entendez des chiens sociables qui savent communiquer. D’où l’importance de ne sélectionner que des chiennes équilibrées pour la reproduction.

Ce même chiot va alors perfectionner ses comportements qu’il aura appris tout au long de sa socialisation. De grâce, ne le présentez qu’à des chiens sains d’esprit durant cette période charnière qu’est la socialisation.

Naturellement d’autres compétences vont s’additionner au fur et à mesure que bébé chien évolue étape par étape :

De 3 à 6 semaines, bien qu’il apprenne à s’identifier à sa propre espèce, il va tisser des liens d’attachement avec d’autres espèces, tel que nous les humains !  Cette socialisation inter-espèce est très importante, pour qu’un jour bébé chien devienne ce chien de compagnie tant rêvé. Imaginez les conséquence possibles si un chiot n’a jamais vu ou été manipulé par des humains avant d’être adopté !

Semaine après semaine, sa vue, son ouïe et ses déplacements se perfectionnent. Désormais, il n’a plus besoin de maman pour faire ses besoins. Les interactions sociales et notamment le jeu du chiot vont lui apprendre à maitriser sa mâchoire (inhibition à la morsure), les petites dents aiguisées vont également entrainer maman-chien à rouspéter le chiot qui aura attrapé trop sévèrement une mamelle. Trois semaines, c’est également le moment de passer à une alimentation solide. Un atout de taille pour l’éleveur qui peut d’ores et déjà commencer à apprendre des critères de comportement !

De 6 à 8 semaines,  la maturité du cerveau prend fin, c’est-à-dire que toutes les connexions neuronales qui n’ont pas étés stimulées auparavant vont se détruire dans les prochaines semaines ! Saisissez l’importance de la socialisation à élevage !

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Evidemment pas n’importe comment ! Pour un apprentissage efficace, il est essentiel que chaque nouveau critère, qu’il soit un nouveau stimulus comportemental ou environnemental, soit intégré de manière répétée et positive au risque de créer un traumatisme, tout en tenant compte de l’état psychologique du chiot. En effet, la période de néophilie et de la reconnaissance des espèces-amies s’achève, débute la peur envers les espèces non familières et le détachement. La personnalité de bébé chiot s’affirme.

D’où l’importance de choisir un bon élevage canin, avec un éleveur qui développe un vrai programme de socialisation avec ses chiots.

De 8 à 16 semaines ; C’est le grand jour ! Bébé chien va alors quitter tout ce qu’il a connu jusqu’ici pour découvrir sa destinée. Cependant ce n’est pas le moment de se reposer pour sa nouvelle famille, elle va devoir jongler entre respects des besoins du chiot, excitation et poursuite du travail de socialisation du chiot amorcé à l’élevage. Après quoi de développement cérébral est défini. Bien se préparer l’adoption du chiot est donc primordial.

Pour réussir l’apprentissage de la propreté de votre chiot et éviter les catastrophes :

  • Le tapis d’entraînement pour apprendre la propreté à son chien
  • Comment rendre mon chien propre ?
  • Mythes et erreur dans l’apprentissage de la propreté

L’adolescence et la puberté : de 5 à 24 mois

Finie la « mignonitude », place au corps désordonné et aux oreilles ingrates. L’activité hormonale est à son paroxysme, les gènes s’expriment et révèlent les prédispositions raciales, votre jeune chien a de l’énergie à revendre. La maturité sexuelle se fait sentir, votre chien peut commencer à marquer, et les préférences sociales s’affirment. C’est une période pleine de frustrations !

C’est notamment une période pendant laquelle vous pouvez vous poser la question de faire reproduire ou pas votre chien.

Il se peut, que désormais, il ne soit plus aussi avenant avec tous les humains, ou toutes les choses auxquelles vous allez le confronter. Des chiens qui étaient ses copains peuvent devenir des chiens qu’ils n’aiment plus, pire, votre chien peut se montrer agressif envers eux. Mais surtout, l’environnement devient nettement plus intéressant que vous …

Tout comme chez les humains, car survivre à l’adolescence de son chiot peut parfois être compliqué, c’est un passage difficile pour Loulou. Toutefois l’adolescence n’est pas une raison pour lui coller toutes les charges d’un comportement non désiré. Prenez vos responsabilités, c’est à vous de lui montrer la bonne voie vers les comportements adéquats.

Vous avez un ado-chien terrible à la maison ?

  • Découvrez notre guide complet sur l’adolescence chez le chien : dressage, conseils et solutions.
  • Rejoignez notre cours en groupe pour consolider l’éducation de votre chiot et échapper à la catastrophe.
  • Mettez en pratique nos solutions pour un chiot destructeur et un chien qui poursuit.

La maturité : de 2 à 3 ans

A quel âge le chien devient réellement mature ? Il est difficile de répondre à cette question tant elle dépend de nombreux paramètres : race, socialisation, éducation etc …Votre chien deviendra mature sexuellement et physiquement bien avant de le devenir mentalement. Et d’ailleurs la maturité c’est quoi ?

Voici ce que dit mon ami Larousse « Période de la vie caractérisée par le plein développement physique, intellectuel et affectif ».

Ainsi, cette période serait marquée par la diminution des comportements en lien avec le jeu, les préférences sociales sont maintenant plus ou moins établies. Ainsi, si votre chien commence à devenir réactif ou moins tolérant envers les autres chiens et humains, c’est normal (même si pas nécessairement souhaitable, et préférablement à travailler).

Son caractère est bien défini, manifester de nouveaux comportements devient rare.

Vie adulte : de 3 à 6-10 ans

En tant qu’adulte bien dans ses pattes, Loulou sait à présent ce qu’il souhaite ou non et il est parfaitement capable de le communiquer. Ses besoins en dépenses énergétiques sont prévisibles. Il a atteint les trois grandes phases de développement que sont : la croissance, la sexualité et la stabilité émotionnelle. Bonne nouvelle, votre chien est biologiquement stable, enfin !!!!

Cependant si votre chien adoré rencontre un traumatisme qui pourrait lui causer un problème de comportement, il est encore temps de le travailler, tout comme moi et mon « problème » d’hypersensibilité ???? oufff.

Chien âgé : à partir de 6 à 10 ans

Selon qu’il soit un chien de petite race ou un grand danois, le seuil de sénescence est variable. Les sens de loulou vont alors se dégrader au fil des années (vue, ouïe, gout.), ainsi que la fonction des activités métaboliques (absorption, digestion, élimination …). Il aura alors moins d’énergie et de la difficulté à se déplacer.

L’ensemble des problèmes de santé affectant le chien âgé peut influencer son comportement : la douleur fait qu’il devient moins tolérant aux caresses, l’altération de la vue peut le faire sursauter, si bien qu’il pourrait réagir par peur.

C’est une période très difficile émotionnellement, à nous de faire en sorte de les accompagner au mieux dans cette phase. Adapter son alimentation et son environnement en font partie.

Du petit chiot au chien âge – en conclusion :

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Peu importe le stade de vie, il lui faudra un temps d’adaptation à votre chien dès son arrivée chez vous. Il est essentiel d’identifier et de combler ses besoins et de prendre en considération ses capacités en fonction de son âge, sa race, et ses expériences. Qu’il soit un chiot ou un adulte, les méthodes d’éducation utilisées auront une influence sur son caractère.

Les secrets pour un chien bien éduqué : patience, cohérence et beaucoup de remise en question ! Quel que soit le problème rencontré avec votre chien, il y a toujours une façon amusante et non violente de lui apprendre un comportement alternatif.

Il ne faut pas hésiter à faire appel à un comportementaliste / éducateur canin pour vous préparer au mieux.

Ce qui vous attend est une aventure extraordinaire, incroyablement enrichissante. Les chiens sont capables de nous rendre meilleurs à condition de s’en donner la peine. Si vous êtes un éleveur et que vous lisez ces lignes, notre programme d’élevage donné par Julie Sansregrets vous guidera pas à pas vers un programme de socialisation adapté pour votre élevage.

De plus, avec le code promotionnel CHIEN10, vous obtenez 10% de réduction sur vos achats. 

portée chiot accouplement

 

Article rédigé par Amandine Saenger, éleveuse de Malamutes & intervenante en comportement canin

 

Poursuivez votre lecture :

  • Comment choisir le bon dresseur pour mon chien?
  • Choisir le chien qui vous convient
  • Quelques conseils concernant l’adoption d’un chiot ou d’un chien
  • Chien et enfant ou l’arrivée d’un bébé à la maison

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5 étapes pour choisir la race de chien parfaite pour vous & votre famille !

comment choisir race de chien
Crédits photo – Victoria Perron

Quelles questions à se poser pour choisir la bonne race de chien ?

#1 Pourquoi voulez-vous un chien ?

C’est LA question la plus importante à se poser avant de se lancer dans cette grande aventure.

Bon nombre de personnes choisissent d’avoir un compagnon canin le plus souvent pour combler un manque ou un besoin. Cela peut être pour l’affection, le besoin de caresser un chien toute la journée. Or, il y a beaucoup de pitous qui n’aiment pas vraiment se faire flatter et qui vont l’exprimer de différentes manières. Soit parce qu’ils ont été trop forcés par des manipulations inconfortables étant chiots, soit simplement par préférence. Certains chiens vont mettre la priorité sur le fait de combler d’autres besoins que les caresses, par exemple l’exercice physique, l’exploration, creuser, etc. Il faut donc s’assurer de son tempérament avant de s’engager.

On peut vouloir aussi un chien pour faire de l’exercice, ce qui est une raison répandue et à laquelle beaucoup de propriétaires s’accrochent au début d’une adoption pour finalement se rendre compte que c’est trop difficile à gérer pour eux. Car choisir un chien sportif peut être merveilleux et plein de défis, mais aussi être accompagné de son lot de mauvaises surprises. Si vous êtes définitivement rompus de sport, alors l’important sera de définir le type d’activité que vous souhaitez faire avec votre compagnon et choisir sa race en fonction.

Avoir un chien d’assistance ou de zoothérapie est aussi une pratique de plus en plus à la mode, ce qui est une excellente chose quand on en a besoin ou qu’on en fait son métier. Par contre, ici aussi le choix du chien doit être fait avec soin : n’importe quel chien ne pourra pas faire l’affaire, il doit répondre à certains critères pour savoir comment réagir dans certains types de contextes ou de personnes. Par exemple, on ne choisira pas un chiot pour en faire un chien d’assistance, car les chiots ont besoin d’être socialisés et éduqués avant toute chose. Il existe des organismes qui s’occupent de choisir et de former les chiens pour en faire des compagnons d’assistance. Il convient de faire appel à eux plutôt que de se lancer dans l’inconnu.

Que ce soit pour avoir un chien de compagnie ou pour toute autre raison, prenez d’abord soin de choisir votre chien en fonction de son comportement et des besoins qu’il aura à combler. Un chien existe pour combler d’abord SES propres besoins avant les vôtres, donc à prévoir quand il sera temps de vouloir le cajoler 🙂 Si un chien a ses besoins comblés, alors oui, il pourra devenir un bon compagnon !

#2 Que voulez-vous faire avec le chien ?

Après avoir défini la raison d’avoir un chien, il va vous falloir détailler un peu plus ce que vous allez faire avec lui. Que prévoyez-vous ? Faire du sport ? Regarder Netflix and chill ? Des randonnées ? Des compétitions d’agilité ? Des sports canins de flair (détection d’odeur) ?

Selon votre souhait de le faire participer ou non à vos activités, vous allez devoir imaginer sur le long terme ce que vous allez prévoir avec lui au quotidien. Pas durant le premier mois, mais bien durant le plus gros de sa vie car un chien qui aura été habitué à parcourir les montagnes chaque week-end aura du mal à s’en défaire le jour où vous déciderez que vous préférez finalement la mer.

Si vous prévoyez plutôt de regarder la télé sur le sofa avec lui, alors n’allez pas vers un chiot ou un chien de travail, mais plutôt vers une race réputée calme ou bien un vieux toutou avec lequel profiter des vieux jours.

Si au contraire, vous prévoyez des compétitions, choisissez un chien qui aimera se donner toujours plus, pas un chien avec un problème à la hanche ou un chien peu endurant.

#3 Grand, moyen ou petit chien ?

Le facteur de la taille, aussi, est important. Par exemple, si vous avez des enfants et que vous souhaiteriez qu’ils promènent pitou de temps à autre, il vaut mieux éviter les gros chiens afin d’éviter les accidents. Pareil si vous avez un petit appartement et que le chien est gros, aime les grands espaces et avoir de la place pour bouger sa grosse carcasse.

En revanche, ne sous-estimez pas les petites races de chiens si vous aimez le sport et la compétition. Certaines races peuvent s’avérer très agiles et énergiques pour combler vos désirs d’athlètes. Un grand chien sera à l’inverse «plus patate» et préfèrera des petites marches plutôt qu’un grand challenge sportif.

#4 Quel est votre mode de vie ?

Votre mode de vie doit être défini et surtout assumé ! Votre chien ne vous jugera pas si vous préférez passer le plus clair de votre temps à lire ou à buller devant la télé. Par contre, un chien énergique sera mécontent de ne pas avoir de temps privilégié avec un athlète humain. Il faut donc être honnête avec soi-même pour savoir comment on vit, et dans quel quotidien notre futur chien s’apprête à mettre les pattes. Est-ce qu’il sera trop stimulant pour lui ? Pas assez ?

Il est conseillé d’opter pour l’une de ces races de chiens si vous êtes une personne très active et sportive. En ce qui concerne le Malinois, le Braque Allemand et le Husky, il est préférable de les utiliser comme chien de travail. Bien qu’ils puissent s’adapter à une vie relativement sédentaire, ces animaux ont énormément d’énergie à dépenser.

Un chien ayant un niveau d’énergie élevé aura besoin de faire de l’exercice physique pendant 4 à 6 heures par jour pour être heureux :

  • Berger Belge Malinois
  • Jack Russell Terrier
  • Boston Terrier
  • Braque Allemand
  • Husky Siberien
  • Border Collie
  • Berger Australien
  • Chien de type Pitbull
  • Beauceron

Vous êtes moyennement actif ? Voici de bons candidats qui seront comblés avec 2 à 3h d’exercices quotidiens :

  • Retriever du Labrador
  • Golden Retriever
  • Beagle
  • Berger Allemand (sauf lignée de travail)
  • Petit Lévrier Italien
  • Chihuahua
  • Caniche standard
  • Shiba Inu
  • Chien-loup de Saarloos
  • Le Berger Blanc Suisse
  • Welsh Corgi
  • Le chien nu à crête
  • Le teckel (le fameux chien saucisse!)

Vous êtes peu actifs ? Ces exemples de races auront besoin de 45 min à 1h d’exercice physique par jour :

  • Lévrier Greyhound
  • Akita
  • Bouledogue
  • Chowchow
  • Shih Tzu
  • Dogue de Bordeaux
  • Mâtin Napolitain
  • Carlin
  • Shar pei
  • Cavalier King Charles

Psst! N’oubliez pas que tous les chiens ont besoin d’être aussi stimulés mentalement, de faire des activités masticatoires, de passer de temps de qualité avec vous ainsi que leurs différents besoins soient respectés… Une simple balade en laisse avec son chien, ce n’est pas assez pour tous les chiens.

#5 Quel budget avez-vous pour votre projet adoption ?

Il ne faut pas s’en cacher, le budget monétaire est très important à prévoir quand on veut un chien et peut varier selon la race de celui-ci. Un grand chien risque de coûter plus cher en nourriture ou en objets à gruger. S’il vient d’un éleveur, alors il sera définitivement plus cher qu’un chien de refuge qui sera généralement vacciné, stérilisé, vermifugé et identifié (micropuce) pour un prix dérisoire.

Vous aimez les chiens frisés ? Là aussi, pensez-y à deux fois car la facture du toilettage peut s’avérer salée. Les chiens au pelage type lainage doivent être régulièrement brossés et toilettés.

Pensez toujours au vétérinaire. C’est un facteur incontournable dès lors qu’on adopte un animal. Il vous faudra prévoir des sous de côtés ou même une assurance afin de couvrir les frais vétérinaires annuels et en cas d’incidents.

Que ferez-vous pour les vacances ? Si vous ne prévoyez pas d’amener pitou avec vous, alors il faudra penser à le placer en pension. Cela aussi engendre des frais. Le mieux est de prévoir chaque éventualité pour être bien prêt.

Top 6 des critères pour choisir la race de chien idéale pour vous

#1 S’informer sur les différentes races

En effet, il est important de faire la différence entre les races pour savoir quel type de chien on aura. Par exemple, le chien de berger est fait pour rassembler un troupeau. S’il se retrouve dans une garderie ou avec plusieurs enfants, il aura tendance à vouloir faire ce pourquoi il a été créé. Cela inclut le mordillage des mollets pour «gérer» les attitudes rebelles !

Le chien de chasse, lui, aura un instinct de prédation très développé, il pourra également vouloir creuser (le cas des terriers). Même chose pour le chien primitif qui a naturellement cette tendance à chasser, ce qui peut être difficile à combiner avec des petits animaux, voire même des petits chiens. Dans le cas de ces races, la socialisation étant chiot sera d’autant plus importante !

#2 Temps nécessaire pour éduquer et combler les besoins de votre chien

Ici aussi, les choses peuvent être différentes selon les chiens. Par exemple, un chiot sera un peu comme un bébé humain (et représentera donc beaucoup de travail !) : il se lèvera la nuit, il aura besoin de votre présence, il devra apprendre à tolérer de rester seul, à être un bon citoyen canin, à avoir de bonnes manières, à bien socialiser avec tout ce qui l’entoure, etc.

Bébé ou adulte, un chien doit avoir ses besoins comblés au risque, sinon, de développer des problèmes de comportements : jappements, agressivité, destruction, craintes, fixation, troubles obsessifs compulsifs (les chiens peuvent aussi en souffrir), désobéissance, automutilation, etc.

Un chien adulte aura besoin d’un minimum de 60 à 90 min d’exercice physique par jour, sans compter le travail mental, la mastication et les relations sociales. Si vous pensez que votre chien n’aura pas besoin de sortir et que votre terrain lui suffira, vous avez tort. Un chien a besoin d’explorer et de changer d’environnement afin d’être bien équilibré.

Vous l’aurez deviné, avoir un chien demande du temps !

#3 Chien adulte ou chiot

En refuge, un chien adulte a déjà un historique de façon générale. Ils sont le plus souvent déjà éduqués, propres et leur évaluation comportementale faite par les employés du refuge permettent de mieux connaître leurs besoins et leurs limites. Tout ceci représente de gros avantages.

Avoir un chiot, c’est la chance de l’élever de A à Z, on sait quel tempérament il aura plus tard si on le choisi chez un bon éleveur, mais rien n’est jamais sûr à 100%.

Dans tous les cas, il faut s’attendre à avoir des surprises quand on a un chien. C’est un individu avec ses propres complexités et une génétique héritée. Il faut donc être prêt à devoir éventuellement travailler certaines choses qu’on n’avait pas prévues.

#4 Lieu d’habitation : appartement, condo, maison, ville, campagne

Certains chiens auront plus de difficultés à s’adapter à la vie en ville, dans de petits espaces. Certaines races de chiens ont  tendance à moins aboyer que les autres, ont des tendances plus anxieuses d’une façon générale tandis que d’autres seront mieux dans des environnements mouvementés.

#5 L’apparence physique de votre futur chien

Pour certains propriétaires, l’allure de leur chien est d’une importance capitale, tandis que d’autres ne voient aucun inconvénient à avoir le clébard le plus laid du quartier! Voici quelques critères que vous pourrez prendre en note pour choisir l’aspect de votre chien :

  • Voulez-vous un chien de petite, de moyenne ou de grande taille?
  • Préférez-vous les chiens au poil court ou long?
  • Souhaitez-vous avoir à entretenir le pelage de votre animal?
  • Souhaitez-vous un chien ayant une apparence physique athlétique, fine et gracieuse ou costaude?

On distingue quatre grandes catégories de morphologie canine

  • Les molossoïdes : Saint-bernard, Carlin, Bouledogue, Dogue Argentin, etc.
  • Les braccoïdes : Épagneul Breton, Labrador, Saint-Hubert, Braque de Weimar, etc.
  • Les graïoïdes : Whippet, Saluki, Greyhound, etc…
  • Les lupoïdes : Malinois, Husky, Berger Allemand, Border Collie, etc.

Le temps de toilettage; toutes les races de chiens sont différentes !

Comme vu plus haut, le toilettage peut être plus ou moins important selon la race du chien et donc de son type de pelage. Un caniche, par exemple, représentera beaucoup plus de soins et de brossage au quotidien qu’un chien à poils ras. Ceux avec du sous-poil ne doivent pas être tondus, par contre, car leur pelage représente un système «4 saisons» qui aide à réguler la température et à protéger des UV.

Les chiens avec du poil long auront des mues, parfois intenses, le plus souvent au printemps et à l’automne. Un brossage régulier est donc nécessaire afin d’éviter les noeuds qui peuvent être inconfortables, voire douloureux, pour le chien.

#6 Premier chien ? 2e de la famille ? Un chat est déjà présent ?

Ces facteurs sont aussi à considérer : quelle est votre expérience en terme de chien ? Si c’est votre premier pitou, il est évident qu’il faudra davantage vous orienter vers un chien dont la race est considérée plus facile, ou qui n’a pas de problème de comportement majeur.

Est-ce qu’il y a d’autres animaux sur place ? Évitez de choisir une race qui aurait tendance à ne pas apprécier les autres, même à l’âge adulte (c’est notamment le cas des Shiba Inu, Akita, Border Collie, etc.)

#7 Éleveurs de chiens éthiques ou refuge

D’où vient le futur chien est aussi un élément à ne pas négliger. Il faut faire attention aux éleveurs de fonds de cours et certaines animaleries vendant des chiots, qui entretiennent de cette manière les usines à chiots.

Ces endroits de l’ombre sont néfastes et font de l’argent sur la reproduction massive des chiens, négligeant leur santé et même leur développement comportemental. Choisissez prudemment un lieu éthique ou un refuge, dont les chiens attendent impatiemment une nouvelle maison. Si c’est un éleveur, prenez soin de vérifier le tempérament ET la santé des chiens qu’il reproduit, de rencontrer les parents et de visiter les lieux.

Et puis, avez-vous choisi votre race de chien ?

L’important à retenir avant de faire votre choix c’est de bien définir votre mode de vie et les limites de ce que vous pouvez offrir au chien. Ne vous embarquez pas dans une aventure qui risque de représenter trop de défis pour vous, d’autant qu’on ne sait jamais de quoi la vie est faite. Il faut être prêt à combler les besoins de votre pitou au quotidien et à parer aux imprévus. N’hésitez pas à vous informer sur le chien que vous rencontrez, posez des questions au refuge ou à l’éleveur. Discutez-en en famille et prenez la bonne décision ensemble.

Après tout, adopter, c’est pour la vie 😉

Psst, avant de nous quitter, ne manquez pas 3 autres articles souvent consultés suite à celui-ci concernant la race de chien parfaite pour vous :

  • Comment tester le tempérament d’un chiot lors de la sélection chez l’éleveur
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Article rédigé par Dorothée Pâris Pasturel

 

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[2025] Comment rendre mon chien propre ?

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Tous droits réservés – Chantal Levesque – Photographe professionnelle

Tout comme un enfant en bas âge, le chiot n’arrive pas à se retenir les premiers mois de sa vie. Saviez-vous que instinctivement, la chienne mange les excréments de sa progéniture pour garder la tanière propre?

Plus tard, le jeune chien prendra l’habitude de faire ses besoins loin des lieux où il a l’habitude de dormir et de manger. Pour ce qui est du reste, il est du devoir de chaque propriétaire d’apprendre à son chien l’endroit adéquat où il pourra se soulager.

Que votre chien ait 2 mois ou 8 ans, la manière de lui enseigner la propreté reste la même : Lorsque vous ne pouvez pas le surveiller, vous devez restreindre l’espace physique de votre chien, le  sortir le plus souvent possible et nettoyer de façon efficace toutes traces d’odeurs.

La clé du succès réside dans la prévention, c’est-à-dire de faire en sorte que votre chien ne puisse pratiquer le comportement de faire ses besoins à un autre endroit que celui convenu.

Dans des cas plus rares, la malpropreté chez le chien peut être d’ordre médical ou comportemental. Par exemple, votre chien peut souffrir d’anxiété de séparation ou bien d’une infection urinaire. Vous devrez alors consulter un vétérinaire et/ou un éducateur canin.

 

Ce que vous trouverez dans cet article:

  1. Comment éviter les accidents et ne plus passer votre temps à ramasser des dégâts
  2. Les signes à surveiller pour intervenir au bon moment
  3. Les meilleurs produits pour éliminer efficacement les odeurs
  4. Les causes médicales possibles derrière la malpropreté
  5. L’accès à l’eau dans l’apprentissage de la propreté
  6. Un guide en étapes simples pour des résultats durables

 

La gestion efficace pour apprendre à son chien la propreté

Un petit enclos ou la méthode du «cordon ombilicale» sont les façons les plus simples pour gérer la propreté d’un chien, qu’il soit bébé ou adulte.

Lorsque vous ne pouvez pas le surveiller, l’idéal est de la mettre dans un enclos où un autre endroit où il ne risque pas de se blesser. Si vous confinez le chien plus longtemps qu’il ne peut se retenir, l’idéal est de lui faire une zone pour ses besoins dans son enclos. Vous pouvez alors utiliser un pipipad ou autre outil du genre. Le cordon ombilicale signifie simplement que votre chien est attaché à vous à l’aide d’une petite laisse. Ainsi, vous ne pouvez pas le perdre de vue et vous remarquerez plus facilement les signes précurseurs d’une envie de pipi ou de caca.

Évidemment, avant de mettre Fido dans sa petite maison, il doit avoir appris à s’y sentir à l’aise et confortable. Le processus est le même pour habituer votre chien à une cage, une pièce ou un espace restreint avec des barrières. Pour ce faire, notre article Comment installer confortablement mon chien dans sa cage?  et notre séminaire «Cage, enclos et transporteur» vous donneront les astuces nécessaires à mettre en place dès l’arrivée de votre chiot pour que sa cage ou son enclos soit son endroit préféré!

La cage et l’enclos ne devraient jamais être des lieux de punition mais bien des lieux de repos, un peu comme une petite chambre. Lorsqu’ils sont utilisés de façon adéquate, votre chien aura envie d’aller s’y reposer de lui-même ou s’y retirera pour être tranquille.

Stimulez mentalement et physiquement votre chiot/chien afin qu’il puisse se servir de son enclos comme lieu de repos.

Surveiller attentivement votre chiot

Un chiot a envie d’uriner environ toutes les 30 minutes à l’âge de deux mois et toutes les heures à l’âge de 4 mois. Il ne faut JAMAIS punir un chien lorsqu’il urine ou fait caca dans la maison, car cela le rendra anxieux et il pourrait commencer à faire ses besoins à l’abri de votre regard, dans la maison. Aussi, cela pourrait créer un effet pervers : Fido pourrait manger ses excréments pour les faire disparaître… Visez la prévention plutôt que la punition!

  • En savoir plus sur les différentes méthodes de dressage de chiens : punir ou prévenir ?

Votre chiot pourrait même se mettre à faire un 2e pipi alors que vous le chicaner! Pourquoi? Tout simplement parce qu’il ne comprend pas votre colère, cela le stresse et lui fait probablement peur! Il fera alors un pipi d’émotion! Il pourrait aussi associer votre approche à quelque chose de négatif.

Lorsque vous le prenez sur le fait, restez calme, amenez le immédiatement dehors et récompensez s’il termine ses besoins à l’extérieur. Le fait de l’amener toujours au même endroit pour se soulager l’aidera à faire l’apprentissage de la propreté, car il y sentira son odeur.

Les chiots ne doivent pas faire plus de 15-20 minutes d’exercice à la fois pour préserver leurs articulations. Il est donc judicieux de sortir petit Fido très souvent, de courtes durées. Dites-vous que même si cela vous demande du temps et de l’énergie, il apprendra plus rapidement ainsi!

Il est donc important de le sortir fréquemment :chien qui fait pipi partout

  • Après chaque repas
  • Après chaque période de jeux
  • Lorsqu’il vient de se réveiller
  • Lorsque vous sortez votre chien de sa cage

S’il ne fait pas ses besoins lorsque vous le sortez à l’extérieur de votre demeure, vous devez le remettre dans sa cage ou utiliser la technique du cordon ombilical en attachant la laisse de votre chiot à votre taille, pour l’empêcher de trouver un endroit calme où il pourra faire ses besoins.

Peu importe la méthode que vous choisirez, sortez à nouveau votre toutou dans les minutes qui suivent.

  • S’il fait ses besoins, récompensez-le
  • S’il ne les fait pas, recommencez l’expérience jusqu’à ce qu’il élimine à l’extérieur
  • N’oubliez pas de le récompenser

En appliquant ces conseils, votre compagnon devrait rapidement associer l’extérieur au fait de faire ses besoins.

➡️ Vous aimeriez des conseils gratuits pour dresser votre chiot ? Venez lire cet article: [Conseils] Comment dresser son chien gratuitement ?

Comment savoir si votre chiot/chien s’apprête à faire pipi?

Avant de faire pipi ou caca, votre chiot émettra sans doute un ou plusieurs comportements. Chaque chien étant différent, ils ne feront pas tous les mêmes! En observant bien votre chiot vous serez capable de déterminer quand il se prépare à faire ses besoins.

Voici quelques signes auxquels porter attention:

  • S’éloigner
  • Sentir au sol
  • Tourner sur lui-même
  • Gémir/pleurer
  • Déambuler dans la maison

Nettoyer correctement les surfaces souillées

Trop souvent, les clients qui nous consultent avouent utiliser de l’eau de javel, du Windex ou d’autres produits nettoyants.

La plupart de ces produits contiennent de l’ammoniac ou ont un pH basique. Ces substances encouragent votre chien à revenir faire ses besoins au même endroit en renforçant l’odeur naturelle de ses déjections!

Il est donc conseillé de tout simplement utiliser de l’eau et du vinaigre pour nettoyer les dégâts.

Votre chien urine dans la maison : les causes comportementales à envisager

Il est possible que Toutou soit anxieux : uriner lui permet de faire passer une partie de ce stress. Il est inutile de punir votre chien, sous peine de voir ses problèmes de malpropreté prendre de l’ampleur.

En ce qui concerne les pipis d’émotivité, la meilleure solution est souvent d’ignorer complètement ce comportement. Demandez à vos invités d’ignorer le chien quelques minutes lors de leur arrivée, le temps qu’il soit suffisamment calme pour être flatté sans trop s’émouvoir.

Au besoin, vous pourrez consulter un dresseur de chiens ou un expert en comportement canin qui saura évaluer précisément vos besoins.

Votre toutou aurait-il un problème de santé?

Peut-être que la raison pour laquelle votre animal de compagnie se soulage dans la maison est tout simplement et malheureusement d’ordre médicale.

Voici une courte liste des maux qui pourraient affecter votre chien :

  • Infection urinaire
  • Incontinence reliée au vieillissement
  • Diabète canin
  • Maladie rénale

Vous croyez que votre compagnon souffre d’une de ces maladies? Contactez votre vétérinaire dès maintenant! Pour vous guider quant à savoir si les problèmes de propreté de votre chien est d’ordre comportemental ou de santé, nous avons justement une capsule vidéo à cet effet :

Faut-il retirer l’eau d’un chiot pour lui apprendre la propreté?

Ah la propreté! Pas toujours facile! On ne se le cachera pas, ce n’est pas l’apprentissage le plus facile et stimulant à faire! Ça peut être frustrant, ingrat…. Parfois on peu même manqué d’idée pour s’aider un peu!

De toutes ces idées, de grâce, laissez tomber l’idée de retirer l’eau à votre chiot!!!! Le droit à l’eau potable en tout temps est irrévocable et non-négociable! Oui, c’est frustrant de ramasser des pipis ici et là, encore plus lorsqu’il est tard et qu’on glisse sur une petite flaque sur le bois franc. Si vous vous inquiétez de la quantité d’eau que votre chiot ingère, offrez-leur une option pour ralentir à la place de lui retirer!

Mon truc préféré est de prendre une balloune, de la remplir d’eau et de la congelée! 12h plus tard, vous aurez une grosse boule de glace que vous pourrez déposer dans son bol. Il aura alors toujours accès à de l’eau fraîche mais qui fond très lentement ! Si votre chiot reste dans sa cage, je vous suggère plutôt d’utiliser une bouteille d’eau pour lapin. Elle s’accroche facilement aux barreaux de la cage, coule lentement et évitera des dégâts.

Vos chiots sont petits et leur métabolisme est très rapide en pleine croissance. Ce qui veut aussi dire que l’eau ingérée est très rapidement absorbée, puis éliminée. Si vous n’offrez pas d’eau en tout temps à votre chiot, il risque fort de se déshydrater. On ne voudrait surtout pas que notre chiot se déshydrate et devienne malade!

De plus, retirer l’eau ne lui apprend pas à la gérer et à se retenir, au contraire. Une fois qu’elle a été retiré quelques heures, lorsque vous lui en donner, il se jette dessus pour en boire et termine un bol complet. Que se passe-t-il ensuite? Il urine automatiquement tellement il a bu. Impossible alors de lui apprendre à se retenir ou à bien doser son eau. Il ne sait pas quand il en aura et il a soif, alors il en boit le plus possible d’un coup, dès qu’il a l’occasion.

Retirer l’eau à votre chiot pourrait aussi créer un problème de potomanie: avoir une envie très intense de boire de l’eau constamment et de toujours vider le bol. Évidemment, cela ne vous aidera pas avec la propreté et est loin d’être agréable pour l’animal qui vit ce problème!

Un chien propre en quelques étapes faciles

Pour que votre toutou comprenne où ses besoins doivent être faits, n’oubliez pas d’appliquer la méthode suivante :

  • Utiliser un enclos ou la technique du cordon ombilical pour restreindre votre chien lorsque vous ne l’avez pas à l’œil
  • Sortir votre animal le plus souvent possible et le récompenser chaque fois qu’il fait ses besoins à l’extérieur
  • Enlever toutes traces d’urine et de déjections.
  • Ne jamais punir votre chien lors d’accidents (c’est normal, et ça arrive!)

Lisez aussi nos articles sur les erreurs et mythes de l’apprentissage de la propreté chez le chien et sur l’utilisation du pipi pad ou piqué pour chien.

Finalement, si cela peut vous aider à rester calme lors des accidents de Fido, gardez en tête qu’il vous a fallu 2 ou même 3 ans avant d’acquérir la propreté!

Si vous pensez ne pas être en mesure d’être assez discipliné, organisé ou disponible pour apprendre la propreté à votre chiot, il serait avisé d’engager un promeneur de chiens compétent qui pourra sortir votre boule de poils aussi souvent que possible lorsque vous partez travailler.

Il peut être difficile de savoir comment ainsi que par où commencer en ce qui concerne l’entraînement à la propreté !

Votre chiot était propre… et ne l’est plus ?

Mais comment réagir lorsque votre chiot, propre depuis plus d’une semaine, commence soudainement à avoir des accidents dans la maison ? Ces régressions, bien que décourageantes, ne sont généralement qu’un passage temporaire. Elles peuvent être causées par un changement dans la routine ou du stress, comme une visite chez le vétérinaire, de la visite à la maison ou une absence prolongée. La meilleure approche consiste à revenir aux bases : augmenter la fréquence des sorties, récompenser chaque élimination au bon endroit et surveiller de plus près les signes annonciateurs. Si le stress est en cause, instaurer une routine stable, offrir du calme et des activités enrichissantes aidera votre chien à retrouver ses repères et sa propreté.

 

Se sentir dépassé, sentir qu’il y a plus de régression que de progression, ne penser qu’à nos pauvre planchers qui seront abîmés, angoisser à l’idée qu’il ne soit jamais propre (on connaît tous un chien de 5 ans qui marque et fait pipi un peu partout!). C’est pourquoi j’ai une formation exclusive sur le sujet, à la fraction du prix d’une consultation à domicile… Qui comprend l’expérience accumulée lors de l’éducation de milliers de chiots.

Après avoir moi-même éduqué mes propres chiens ainsi que des chiens en famille d’accueil, je sais par où vous passez, ainsi que comment changer rapidement cette situation dans l’objectif d’avoir un chien propre en quelques semaines. Une maison propre, un chien qui comprend ce que vous attendez de lui, un guide pas à pas pour vous faciliter la vie… C’est possible !

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Simonne Raffa, propriétaire de De Main De Maître et intervenante en comportement canin

 

 

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3 solutions ultimes pour les chiens qui jappent en cage !

Ça ne date pas d’hier que les cages sont utilisées avec les animaux domestiques !

Je suis persuadée que vous n’êtes pas les seuls à avoir mille questions sur l’utilisation de la cage !

Bien utilisée, est-ce que c’est correct ? Est-il éthique de mettre son chien en cage ? Qu’est-ce que la science nous apporte sur ce sujet controversé ? Combien de temps peut-on laisser son chiot en cage ? Est-ce que je dois lui laisser à manger dedans ? Comment puis-je lui apprendre à aimer être en cage ?

Commençons par le commencement…

Pourquoi utilise-t-on la cage ?

La cabane de votre chien, sa maison, sa niche, son petit condo, peu importe comment vous l’appelez, peut avoir de nombreuses utilités :

  • entrainement cage chiotRefuge et endroit pour dormir : c’est un endroit où Pitou ne se fait pas déranger et où il peut se retirer s’il veut être tranquille (à condition que cela ait bien été intégré et que votre chien s’y sente en sécurité).
  • Pour apprendre la propreté à votre chiot ou chien adulte qui n’est pas propre.
  • Pour éviter les conflits reliés à la protection de ressources (un chien qui ne veut pas qu’on s’approche de son os par exemple) entre plusieurs chiens d’une maison.
  • Pour dormir la nuit et pendant les absences des humains.
  • En clinique vétérinaire pour séparer les chiens.
  • En compétition pour que les chiens se reposent entre les activités et pour éviter les conflits entre les chiens.
  • En pension pour séparer les chiens et leur permettre de se reposer.
  • Si on part en voyage avec son chien.

Faut-il absoluement entraîner la cage avec son chien ?

Bien que l’idée qu’on doive absolument entraîner la cage ait été popularisée, entre autre par De Main De Maître par le passé, nous conseillons davantage aujourd’hui des options moins invasives pour nos chiens, qui leur permettent d’avoir accès à plus d’espace… Et donc d’améliorer leur bien-être.

Par exemple, les options suivantes peuvent être utilisées pour laisser son chien seul sans qu’il ne fasse de dégâts, qu’il soit en sécurité et qu’il ne fasse pas pipi partout !

  • Une pièce sécurisée (on s’assure que le chien y est en sécurité et que le minimum de biens pourraient être détruits)
  • Une barrière pour bébé afin de séparer un espace
  • Un enclos qui permet au chien d’avoir un espace confortable pour dormir, un emplacement pour jouer ainsi qu’un endroit pour faire ses besoins.
    • On peut même mettre une cage dans l’enclos ! On laisse les portes ouvertes et on y met des couvertures confortables ! Quel beau moyen d’intégrer son chiot à la cage, tout en douceur !

4 questions fréquentes sur la cage et les chiots

Votre petit chiot est maintenant à la maison et vous souhaitez utiliser la cage pour son entraînement ? Voici ce qu’il faut savoir…

#1 Doit-on rassurer un chiot qui pleure en cage ?

Et si je vous dis qu’un chiot qui pleure c’est comme un bébé humain ? Les bébés, qu’ils soient humains ou chiens, ont besoin de nous ! En plus, votre chiot est en grosse période d’adaptation : il vient de perdre sa famille et tous ses repères, de changer d’environnement et d’arriver dans le milieu de vie d’humains inconnus. Tout est nouveau ! Il est normal que votre chiot soit inquiet et ait un peu peur. Il a besoin de vous pour être rassuré et se sentir mieux. En répondant à ses besoins, vous lui apprenez à vous faire confiance et du même coup à prendre confiance en lui.

Comment rassurer votre chiot qui pleure ?

  • Lui parler doucement, d’une voix calme
  • L’installer près de vous dans votre chambre la nuit et dans la journée
  • Passer vos doigts à travers les barreaux pour le flatter doucement s’il aime cela
  • Utiliser une bouillotte d’eau chaude enroulée dans une couverture
  • Rendre son endroit pour dormir très confortable avec des couvertures ou un petit coussin
  • Lui donner quelques croquettes de son repas ou un jouet masticatoire pour chien pour l’aider à se rendormir et s’apaiser s’il se réveille

#2 Quelle doit être la dimension de la cage ?

Votre chiot doit pouvoir se coucher confortablement, s’assoir sans avoir à pencher la tête, se tenir debout sans être coincé et pouvoir changer de position sans difficulté. Il est important de sortir votre chiot régulièrement et de ne pas le laisser en cage plus longtemps qu’il peut se retenir.

Si vous ne pouvez pas sortir votre chiot suffisamment souvent, privilégiez l’utilisation d’une très grande cage, d’un enclos, d’une pièce sécurisée ou d’un espace délimité avec des barrières de bébé. Si l’espace est trop petit et que vous laissez votre chiot en cage plus longtemps qu’il est capable, il fera ses besoins sous lui et pourrait apprendre à se souiller.

Lisez notre article sur l’apprentissage de la propreté chez le chien pour en apprendre davantage à ce sujet !

#3 Combien d’heures puis-je laisser mon chien en cage ?

Évitez de laisser le chiot en cage plus longtemps qu’il peut se retenir. S’il est éveillé, mange, joue, se déplace, il aura sans doute besoin de sortir aux 30-45 minutes, peut-être même plus souvent s’il est très petit !

Tranquillement, il pourra se retenir de plus en plus longtemps. Tout comme chez l’humain, lorsqu’il dort, il peut généralement se retenir plus longtemps, environ 1h par mois d’âge (2 mois =2h, 3 mois = 3h, etc.). Pour un chien adulte, on recommande généralement un maximum de 4h d’affilée en cage. Nous en reparlerons plus bas !

#4 Que devez-vous mettre dans la cage de votre chien ?

  • Un petit lit confortable
  • Un pipi pad pour chien (tapis d’entraînement) si vous partez pour de longues périodes
  • Le croquettes de votre chiot dans plusieurs jeux interactifs, comme un Kong par exemple
  • Des os à gruger
  • De l’eau en quantité suffisante

Évidemment, si votre chiot a tendance à détruire, ne lui laissez pas de couverture ou matelas qu’il pourrait briser et avaler. Assurez-vous toujours que les jeux et os que vous lui laissez sont sécuritaires pour lui !

Solutions pour les chiots qui pleurent en cage

Découvrez comment faire cesser les pleurs de votre chiot lorsqu’il est dans sa cage.

#1 Trouver la cause : pourquoi votre chien pleure-t-il lorsqu’il est en cage ?

  • Votre chiot a-t-il besoin de sortir faire ses besoins ?
  • Il n’a pas été habitué graduellement à la cage ?
  • Est-ce que votre chien pleure parce qu’il n’est pas bien lorsqu’il est confiné ?
  • A-t-il peur ?
  • Est-il anxieux en cage lorsqu’il est seul ?

La différence entre un chien qui pleure parce qu’il n’aime pas être confiné et celui qui n’aime pas être seul :

Un chien qui n’aime pas être confiné démontrera des signes de stress lorsqu’il se retrouve dans un endroit restreint. D’abord, il pourrait refuser d’y entrer ou ne mettre que le devant de son corps pour attraper de la nourriture et avoir les pattes arrière étirées pour ne pas aller au complet dedans. Ce sont déjà des indices que votre chien n’aime pas trop sa cage.

Ensuite, il pourrait pleurer, gratter frénétiquement la porte de la cage, la mordre, haleter, tourner en rond sans arrêt, ne pas se reposer, etc. Une fois dans un endroit non restreint où il a la liberté de bouger et de se déplacer, il ne montrera pas de signes de stress. Un chien pourrait aussi démontrer des signaux similaires s’il n’a pas appris à aimer sa cage.

Un chien qui panique lorsqu’il est seul, qui souffre d’anxiété de séparation (ADS), montrera des signes de stress qu’il soit en cage ou qu’il ait accès à toute la maison. Il est fort probable que les symptômes soient pires s’il est confiné; de nombreux chiens souffrant d’ADS souffrent aussi de détresse de confinement.

Attention : Entraîner la cage chez un chien souffrant d’ADS ne règlera pas le problème ! Si votre chien est anxieux lors de vos départs, contactez The Learned Dog.

#2 Mettre en place des stratégies pour aider votre chiot à aimer sa cage

    • On rend l’endroit très positif en lui donnant ses repas, des gâteries et des os à gruger à l’intérieur.
    • On ne le force jamais à y entrer.
    • La cage ne sert jamais de punition.
    • Lisez notre article sur comment apprendre à un chien à aimer sa cage pour en apprendre plus !
  • Lui apprendre à aller se coucher sur son tapis, puis intégrer le tapis dans sa cage. Voyez à ce titre le tutoriel ci-bas :

#3 Travailler la cause des pleurs de votre chien

Si votre chien panique lorsqu’il est seul, le mettre en cage (même s’il aime sa cage !) ne fera pas en sorte qu’il aimera être seul. Il faut lui apprendre à aimer être seul.

Si votre chien gémit parce qu’il a envie, on le sort pour faire faire ses besoins.

Si votre chien jappe et pleure parce qu’il s’ennuie, on l’occupe avec des jeux interactifs et de bons os à gruger !

S’il pleure parce qu’il n’a pas été habitué d’être en cage, on lui apprend à aimer sa cage.

Et ainsi de suite.

La cage ne doit jamais être une punition

Votre chien ne fait pas le lien « Je suis en cage parce que je n’ai pas été gentil ». Les animaux n’ont pas la conscience de ce qui est bien ou mal. La cage est censée être un refuge pour Fido, un endroit où il se sent en sécurité.

Pour en apprendre plus sur les méthodes d’éducation canine :

  • Punir ou ne pas punir son chien, telle est la question
  • Les différentes méthodes pour éduquer et dresser son chien
  • Les 4 pires méthodes éducatives à utiliser avec son chiot ou son chien

Mythes sur l’utilisation de la cage

Des mythes tenaces existent toujours concernant l’utilisation de la cage avec un chien ou un chiot.

#1 Rapetisser l’espace de votre chien pour qu’il se sente en sécurité

Si votre chien souffre de détresse de confinement, son anxiété augmentera drastiquement ! Ce n’est pas parce que votre chien ne bouge plus et ne s’exprime plus qu’il est bien. Il pourrait inhiber ses réactions parce qu’il est trop anxieux ou être en état détresse acquise.

#2 Mettre son chien en cage pour éliminer les destructions

Si votre chien détruit parce qu’il est stressé ou qu’il n’a pas d’occupations, la cage ne l’empêchera pas d’être anxieux. Évidemment, cela le protégera pour qu’il ne se blesse pas, mais ça ne réglera pas le problème de fond et votre chien pourrait développer d’autres comportements : automutilations, hypersalivation, malpropreté, trouble obsessionnel compulsif canin, etc. La gestion de l’environnement et un protocole en désensibilisation systématique seront beaucoup plus efficaces.

Si votre chien détruit parce qu’il s’ennuie, la cage ne l’empêchera pas de s’ennuyer ! Gérer l’environnement, lui faire dépenser de l’énergie et l’occuper pendant les absences seront plus efficace !

#3 Il faut mettre une couverture sur la cage de votre chien

Il est vrai que cela aide certains chiens, mais pour d’autres, le fait de ne pas voir leur environnement les rend anxieux. Il est donc important de s’adapter à votre chien.

Les alternatives à la cage pour les chiots qui pleurent

Vous l’avez sûrement compris, la cage n’est pas obligatoire ! Eh non ! Vous pouvez restreindre l’espace de votre chien avec des barrières de bébé, un grand enclos ou utiliser une pièce sécurisée pour votre compagnon à 4 pattes ! Peu importe votre choix, il faut apprendre à votre chien à aimer cet endroit, de la même façon qu’il faut faire avec une cage !

Évidemment, cela ne vous empêche pas d’apprendre à votre chiot le plus rapidement possible à aimer être en cage, surtout qu’il risque de s’y retrouver s’il doit être hospitalisé et si vous faites des compétitions canines, par exemple.

Un dernier mot sur l’éthique de l’utilisation de la cage

De plus en plus d’études sur le bien-être animal démontrent qu’être confinés et isolés de contacts sociaux ont un impact sur nos chiens. Étant des êtres sociaux, ils n’ont pas été « créés » pour être seuls à la maison durant de longues heures. Si vous le pouvez, tentez de mettre en place des stratégies pour augmenter les contacts sociaux de votre chien; s’il aime ça évidemment !

Quelques idées :

  • Organisez des séances de jeu avec d’autres amis chiens.
  • Passez du temps dans un café canin.
  • Allez dans un pub qui accepte les chiens.
  • Faites des journées d’échange de « gardiennage » : Pitou passe une journée avec un ami chien !
  • Travaillez de la maison une fois de temps en temps si votre travail le permet.
  • Faites des cours de groupe ou allez à des activités pour les chiens.
  • Engagez un promeneur de chiens professionnel qui viendra sortir Pitou et passer du temps avec lui pendant les longues journées de travail.
  • Trouvez une garderie éducative qui anime des sessions de jeu entre chien tout en intervenant au besoin s’il y a un pépin.

Vous pouvez aussi graduellement habituer votre chien à ne plus être en cage lorsqu’il est seul. N’hésitez pas à gérer l’environnement avec les astuces nommées ci-haut pour vous aider à faire le tout au rythme de votre chien !

Finalement, n’oubliez pas que la cage est un « outil » et que cela ne réglera pas un problème de comportement qui est causé par un état émotionnel négatif. La cage ne lui fournira pas de quoi s’occuper, ne le rendra pas moins stressé s’il a peur lorsqu’il est seul et ne lui fera pas aimer être seul non plus.

C’est à nous d’aider notre chien à se sentir mieux et de lui apprendre les bons comportements.  Trouver la cause du comportement de votre chien et travailler sur cette cause sera toujours plus efficace !

Que vous ayez un chiot, un chien adolescent ou un chien adulte, que vous l’ayez eu à 8 semaines ou à 4 ans, les principes sont les mêmes !

Si vous avez du mal à intégrer votre chien ou votre chiot à la cage, les conseils de professionnels offerts dans le cadre de notre cours en ligne sur comment apprendre à son chien à aimer sa cage vous permettra de savoir comment débuter l’entraînement, quand l’utiliser et quand uitliser les autres moyens de gestion.

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mauvais raison adoption chien

 

Article rédigé par Cassandra Patenaude, intervenante en comportement canin

 

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Conseils concernant l’adoption d’un chiot

chiot adoption

Bien que l’adoption d’un chiot soit un événement excitant, il ne faut pas oublier que l’accueil de cet animal dans votre demeure comporte son lot de responsabilités.

Il faudra veiller…

  • À sa socialisation : votre chiot doit apprendre dès son plus jeune âge à être confiant et calme dans toutes les situations : cela évitera qu’il développe des troubles de comportement.
  • À son éducation : Il est important que votre nouveau chiot marche correctement en laisse et qu’il soit capable de connaître, au minimum, les commandes de base. Prendre rendez-vous avec une école de dressage de chiens est une excellente initiative.
  • À son état de santé : il faudra lui donner une bonne nourriture compatible avec ses besoins ainsi qu’aller visiter votre vétérinaire.

L’importance de la socialisation chez le chiot et le chien

Dès son plus jeune âge, vous devrez porter attention à la socialisation de votre chien afin de limiter le développement de phobies ou de troubles de comportements liés à la peur.

Voici quelques petits exercices que vous pouvez effectuer avec votre nouveau compagnon :

  • Allez le promener dans les marchés extérieurs publics pour l’habituer aux gens, à l’omniprésence de nourriture ainsi qu’aux distractions provoquées par le va-et-vient.
  • Amenez-le le plus rapidement possible auprès de congénères canins bien équilibrés pour qu’il s’imprègne des codes sociaux propres à son espèce.
  • Présentez-lui des animaux de toutes les espèces.
  • Habituez-le à être manipulé dans tous les sens et sous tous les angles : les oreilles, les pattes, la bouche, la queue et le ventre.

Surtout, faites en sorte que toutes ces expériences soient positives et de courte durée. Il ne sert à rien de faire de grandes promenades avec votre chiot. 15 à 20 minutes sont suffisantes.

Des cours de dressage pour un compagnon bien élevé

Des cours d’éducation canine vous permettront d’avoir le plein contrôle de votre chien, et ce, en toutes situations. Consulter un dresseur de chiens professionnel vous permettra d’avoir des résultats rapides et d’être accompagné dans l’apprentissage de votre chien.

Les avantages des cours d’obéissance pour chiens :

  • Vous pourrez marcher aux côtés d’un chien calme, peu importe les distractions.
  • Vous pourrez profiter d’un chien qui obéit dans toutes les circonstances.
  • Votre chien reviendra toujours lorsque vous l’appelez.
  • Vous développerez une belle complicité avec votre chien.
  • Vous minimiserez le risque d’apparition de troubles de comportement.
  • Vous apprendrez quoi faire avec un chiot qui mordille!

Portez attention à la santé de votre chiot

dressage chiot adoption Les premiers mois suivants l’adoption de votre chiot seront les plus importants à surveiller en ce qui concerne l’alimentation et la santé de votre compagnon poilu. En effet, pendant ses premiers mois de vie votre chien grandit rapidement (il atteindra la moitié de son poids final à l’âge de 5 mois) et développe son système immunitaire.

Choisir la bonne nourriture pour votre chiot?

Il est important que les croquettes que vous choisirez contiennent assez de lipides, de protéines, de vitamine A et de vitamine D. De plus, veillez à choisir une nourriture holistique, c’est-à-dire exempte d’agents de remplissage tels que les farines de maïs et de soya. Une nourriture holistique ne contiendra que des ingrédients qui apportent des bienfaits à votre chien.

Conseils concernant le choix de la bonne nourriture pour votre chiot :

  1. Évitez les farines animales : elles contiennent tout ce qui n’est pas toléré pour la consommation humaine, par exemple, les organes, les cartilages, etc.
  2. Une bonne moulée doit contenir plusieurs sources de protéines animales différentes; de l’agneau, du poulet, du poisson, etc.
  3. Évitez les colorants artificiels et les agents de conservations tels que BHA, le BHT et l’éthoxyquine.
  4. Choisissez un mode de cuisson à la vapeur ou à basse température plutôt que par extrusion : cette façon de cuire les aliments leur enlève énormément de nutriments.

Venez lire nos articles sur comment choisir la meilleure alimentation pour son chiot ou sur l’alimentation à la viande crue.

La première visite au vétérinaire avec votre chiot

Le chiot, tout comme l’enfant, a un système immunitaire faible et en pleine formation. Votre chiot est sensible aux bactéries et virus extérieurs qui peuvent causer la toux de chenil et des diarrhées mortelles. De plus, les jeunes chiens attrapent plus facilement des parasites intestinaux puisqu’ils gobent tout ce qui leur passe sous le nez. Attention aux aliments toxiques et aux médicaments humains potentiellement dangereux pour les chiens!

Les premiers vaccins que votre vétérinaire donnera à votre chiot serviront à éviter que votre nouveau compagnon contracte de telles maladies.

Si votre chiot ne prend pas de poids et semble malade, il est possible que ses intestins soient parasités par des vers. Dans ce cas-là, un vermifuge prescrit par un professionnel en santé animale les éliminera.

Lors de votre visite chez le vétérinaire, vous pourrez :

  • Poser des questions à propos de la croissance de votre chien;
  • En savoir plus concernant la stérilisation de son chiot et prendre rendez-vous;
  • Avoir de bonnes références pour engager un éducateur canin;
  • Demander des conseils en ce qui concerne le choix de la nourriture la plus adaptée pour votre chiot;
  • Être rassuré quant à l’état de santé de votre nouvel ami.

Avoir un chien: faire face à d’innombrables responsabilités

adopter chiot Bien souvent, nos clients comparent le fait d’avoir un chien à celui d’avoir un enfant… Et c’est loin d’être faux! Effectivement, vous devrez veiller à ce que votre toutou se comporte bien en société, qu’il puisse être obéissant peu importe les circonstances et qu’il soit en santé… Lequel de ces points diffère-t-il des responsabilités que nous avons envers nos enfants?

 

Poursuivez votre lecture :

  • Les règles dans la maison : des avantages pour votre chien
  • Comment choisir le bon éleveur de chien?
  • Pourquoi suivre des cours de dressage avec mon chien?
  • Le comportement du Pitbull

 

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Guide ultime : Choisir le chiot parfait chez l’éleveur parfait!

usine a chiot eleveurComment filtrer les bons éleveurs des moins bons

À moins de faire une adoption humanitaire ou d’offrir une deuxième chance à un animal, on souhaite tous que notre prochain compagnon vienne du meilleur endroit possible. Or voilà, trouver le bon éleveur pour son futur chien (ou son chat!) n’est pas une tâche facile!

Je le sais, je suis passée par là cinq fois! J’ai fait quatre bons coups et un autre… plutôt discutable. J’ai déjà failli m’y faire prendre, mais j’ai su reconnaître les signes à temps! À mes cinq animaux d’éleveurs s’ajoute un chien de refuge. Bref, tout ça pour dire que je commence à être plutôt rodée dans l’art de «magasiner» un futur compagnon à quatre pattes. Ça n’a par contre pas toujours été le cas… (d’où le mauvais choix dont je vous ai parlé).

Quand on ne sait pas exactement quelles questions poser, débusquer les éleveurs suspects (aussi appelés éleveur de fond de cour) des bons endroits peut être assez difficile. Pour vous aider et afin de démystifier le tout, parlons ensemble des raisons qui font qu’un éleveur de chien a une bonne réputation et un autre non.

Pourquoi acheter un chiot d’un bon éleveur

Si vous lisez cet article, vous savez probablement déjà pourquoi vous désirez choisir un bon éleveur pour votre prochain ami. Pour les besoins de la cause, récapitulons ensemble pourquoi il est primordial, si on ne veut pas avoir un chien de refuge, de choisir un bon éleveur!

Pour faire simple, expliquons ce que prendre le temps de choisir le bon endroit où adopter votre futur chiot vous évite :

Personnellement, je n’achète pas de chiots (ou de chatons) d’une place suspecte, car je n’aime pas :

  • Dépenser une fortune en soins vétérinaires. Les animaux de mauvais éleveurs ont très souvent une santé tout aussi mauvaise.
  • Que mon animal n’ai pas une bonne structure. Un animal qui vient d’un endroit où les conditions sont douteuses aura souvent des articulations toutes aussi douteuses. Dysplasie des hanches et des coudes, luxation, problèmes de ligaments, etc. J’aime mieux éviter tout ces désagrément à mon futur chien!
  • Que mon nouveau chien ait toute une panoplie de problèmes de comportements. Si l’éleveur ne prend pas une grande minutie quant à la sélection des reproducteurs, vous risquez gros. Votre chiot pourra avoir des problèmes de peur, démontrer de l’agressivité, sujets à mordre, à faire de l’anxiété de séparation et j’en passe! Si vous reproduisez deux chiens anxieux et réactifs… vous allez avoir des chiots anxieux et réactifs! De plus, un mauvais éleveur ne prendra pas le temps qu’il faut pour offrir le meilleur départ aux chiots. En plus d’avoir une mauvaise génétique, ils seront isolés et sous-stimulés, ce qui est très mauvais pour la socialisation de votre futur chiot.

Bref, je n’aime pas que mes chiens souffrent, autant mentalement que physiquement. Je veux le meilleur pour eux et ça commence dès la sélection des parents, en passant par un programme de socialisation et de stimulation mentales!

Psst. Les problèmes de santé d’un chien peuvent aussi venir de son apparence physique et ne pas être possibles à tester. Pour en savoir plus, ne manquez pas notre article sur les hypertypes canins.

Les quatre critères de base

Quand je choisis un éleveur, j’ai quatre critères de base!

  • Il faut que les parents de mes chiots soient enregistrés
  • Il faut que les parents de mes chiots aient leurs tests de santé spécifiques à la race
  • Il faut que les parents de mes chiots soient titrés
  • Il faut que mon éleveur élève les chiots avec un programme de socialisation et de stimulation

Est-ce que je suis difficile? Oui! Et je le dis avec fierté. Un chien est un engagement pour 15 ans. Avec les progrès fulgurants en médecine vétérinaire, on pourrait même parler de 20! Rappelez-vous les points ci-haut. Voulez-vous avoir un chien qui souffre physiquement et mentalement pendant 20 ans? Je suis certaine que non. Vous aimez faire des choix judicieux aussi et soyons fiers de l’être!

Voyons ensemble pourquoi ces critères sont si importants même s’ils semblent superficiels!

Les papiers, les titres, les tests, est-ce vraiment important?

Il y a présentement plus de 70 refuges au Québec. Plus de 70 refuges qui débordent d’animaux qui n’attendent que leur famille pour la vie. Pourquoi, alors que des milliers d’animaux dans plus de 70 refuges pleins espèrent à chaque minute de leur séjour que quelqu’un les choisissent, devrions-nous reproduire des chiens?

C’est une excellente question. Celle que je me pose à chaque fois que je choisis un éleveur.

Pourquoi encourager quelqu’un qui crée encore plus de chiens? Car, il reproduit la crème de la crème. Et, si je ne suis pas pour aller ouvrir mon cœur à un de ces chiens ou chats dans les 70 refuges pleins qui s’endorment chaque nuit dans leur cage en se disant qu’ils auront peut-être plus de chance le lendemain, il faut que les parents de mon futur chiot soient ce qu’il y a de mieux sur la planète.

Un éleveur ne reproduit pas pour vendre des chiots. Il reproduit pour préserver une race. Il améliore et conserve un patrimoine génétique qui serait autrement perdu. C’est pour ça qu’un vrai éleveur reproduit. Et, pour ce faire, il faut que les chiens soient enregistrés. Au Canada, un chien non-enregistré n’est pas un chien de race. Et, si un chien n’est pas un chien d’une race spécifique (les mélanges de races… ne sont pas des races!) à conserver, ça ne donne rien de le reproduire. Il y a plus de 70 refuges pleins et des milliers de chiens euthanasiés chaque année, je vous le rappelle.

« Ok d’accord Eve », vous allez me dire. « Ce chien est enregistré. Il est pure race. On peut le reproduire?»

Questions suivantes ? Qu’a accompli ce chien? Qu’a-t-il fait? Si on est pour ajouter encore plus de chiens sur Terre, il faut qu’il y ait une raison. Pour qu’un chien se mérite d’être reproduit, pour qu’on puisse justifier de mettre plus de chiots au monde, il faut que le chien représente sa race et ce, jugé officiellement par une tierce partie.

C’est-à-dire qu’il faut que ce chien ait été présenté en compétition et se soit démarqué. Car, ce chien-là, et lui uniquement, a quelque chose de précieux dans son patrimoine génétique à conserver. C’est pour ça que ça prend des titres. Pas pour faire beau.

Ensuite, il faut vérifier que le chien qui a quelque chose qui se mérite d’être conservé n’ait pas non plus d’autres aspects moins glorieux qu’il pourrait donner par accident à sa progéniture. D’où l’importance des tests de santé. Les maladies peuvent être insidieuses et il faut des tests approfondis pour les débusquer. Chaque race a ses problèmes et, pour cette raison, il y a des tests spécifiques à faire faire pour chacune d’entre elles avant de reproduire un chien.

Sur les milliers de chiens et chats dans plus de 70 refuges pleins, il est inutile d’ajouter une portée de chiots malades! Une visite chez le vétérinaire pour un examen général n’est pas suffisante. Ça prend des tests poussés, comme ceux recensés par l’OFA (Orthopedic Foundation for Animals).

Une fois que toutes ces examens ont été faits, il faut ensuite les refaire… avec l’autre parent. Puis procéder à l’accouplement des chiens. Et, une fois les chiots nés, leur donner le meilleur départ possible. Mes deux derniers chiots ont été éduqués avec les programmes de Early Scent Stimulation, Early Neurological Stimulation et le programme de socialisation Puppy Culture.

J’ai adoré les résultats. Mes chiots sont arrivés chez moi avec le meilleur bagage possible ce qui a rendu l’adaptation très facile. C’est bien beau de créer des bons chiots avec une génétique solide, encore faut-il construire sur cette fondation. On le sait tous, la socialisation c’est primordial. Et ça commence bien avant 8 semaines!

Pour conclure, n’hésitez jamais à demander à voir les pedigrees, les tests de l’Orthopedic Foundation for Animal et les rubans des chiens quand vous parlez à un éleveur. Un vrai éleveur vous les montrera avec grande fierté. Un mauvais éleveur canin vous donnera une réponse évasive…

Les pièges à éviter lorsqu’on choisit son élevage de chiens

En fait, je vous ai expliqué tout ça, mais vous le saviez déjà vaguement. Peut-être pas exactement, mais vous aviez une idée générale. Le problème, c’est qu’une fois qu’on se présente chez la personne qui se dit éleveur, ces individus semblent toujours avoir les bons arguments pour nous faites douter de notre position.

Pas de panique! Voici la liste des phrases-pièges à éviter et leurs contreparties! Si vous entendez ceci, enfuyez-vous! Ne prenez même pas le temps de répondre. Prenez vos effets, souriez poliment et partez.

« Je n’ai pas besoin de papiers, je reproduis des boules d’amour »

Les milliers de chiens dans les 70 refuges pleins sont aussi des boules d’amour!

« Pas de problèmes pour les papiers. C’est 700$ sans les papiers et 1500$ avec. Les veux-tu? »

L’arnaque la plus classique! Cette personne reproduit des chiens sans aucun papier et vous a sorti un rabais tellement faramineux que personne ne demandera à avoir les papiers. Saviez-vous qu’enregistrer une portée coûte…. 30$? On est loin du 800$ de différence ici!

« Mes chiens sont de bons chiens »

Voir l’argument des boules d’amour. Les chiens dans les refuges aussi sont des bons chiens. On n’a pas besoin de plus de bons chiens sur Terre. On en a déjà trop!

« Les concours c’est de l’arnaque. Je ne gagne jamais, car je ne connais pas les bonnes personnes/je ne donne pas de pot-de-vin/etc. »

Il existe plein de clubs et de type de concours. Si un ne convient pas, ils peuvent en trouver un autre. Rien ne justifie de reproduire un animal qui ne représente pas sa race, car il n’y a pas de patrimoine génétique à conserver.

« Si tu ne le prends pas, je vais … » et insérer ici n’importe quelle menace dégoûtante.

Par pitié, ne donnez pas votre argent à cette personne. Que va-t-il faire ensuite? Il va créer encore plus de chiots-victimes et va encore refaire le même manège à d’autres gens-victimes ayant un trop grand cœur comme vous. (J’ajouterais que ces individus, aussi étranges soient-ils, envoient majoritairement les bébés devant la porte d’un refuge la nuit, en secret. Si vous voulez le sauver, allez le chercher là-bas dans quelques semaines…)

Les éleveurs de fond de cour ou les mauvais éleveurs si vous préférez, ne se présentent pas tous sous la forme d’une usine crasseuse à l’odeur nauséabonde. Des fois, c’est une gentille personne avec un salon propre qui pense bien faire. Quelqu’un qui reproduit le chien-croisé-à-la -mode-du-moment. Des croisés, il y en a plein dans les refuges. Des gentils chiens aussi. On parle ici de justifier de reproduire un chien, car il a des qualités uniques à préserver. Sinon, autant aller visiter un de ces 70 (et plus) refuges.

Faut-il sauver les chiens d’usines et d’éleveurs de fond de cour?

Il s’agit d’un dilemme sans bonne réponse. Il existe plein de façons de voir cette question. Ma vision est, en fait, plutôt utilitariste.

Si vous donnez votre argent à un éleveur , vous êtes en train de leur dire de continuer leur commerce.

Je n’encourage pas les usines à chiots et les éleveurs de fond de cour. Des chiens provenant de ces endroits, il y a une tonne dans les refuges ; dans les 70 refuges et plus dont je parle depuis tantôt. Si vous voulez sauver un chien, allez le sauver là-bas! Vous ferez une bonne action et n’encouragez personne à faire souffrir plus d’animaux!

Pour plus d’informations, voir les deux articles suivants :

  • La problématique des usines à chiots au Québec
  • Le piège des  chiots vendus en animalerie

Ah zut, je m’y suis fait prendre!

Ça arrive! Je me suis déjà fait prendre aussi! Dans ce cas-là, on redouble d’ardeurs! Prenez un cours de maternelle avec votre chiot et ensuite un cours d’obéissance! Donnez-lui le meilleur second-départ possible. Socialisez-le à fond. Prenez une assurance si votre vétérinaire juge qu’il n’a pas une santé optimale. Au besoin, rencontrez un éducateur canin.

Je le répète, ça arrive. Maintenant, vous le savez et on ne vous y reprendra plus!

Refuge ou éleveur, ce qui importe, c’est la relation entre vous et votre chien

Voilà! Vous connaissez tous mes secrets maintenant. Comme les vrais éleveurs, je n’ai plus rien à cacher. Si je pouvais résumer, je vous dirais ceci.

« Un chien d’éleveur, ce n’est pas un chien, c’est l’héritage de générations de travail derrière ce chiot. Un chien de refuge, ce n’est pas juste un chien, c’est une seconde chance, pour vous et ce toutou. Ce qui importe, ce n’est pas d’où le chien vient, c’est la décision éclairée qu’on a prise avant d’aller le chercher.»

Aimez vos chiens, peu importe d’où ils viennent, et bonne journée ! 🙂

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Article rédigé par Ève Laforest

 

 

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  • Les meilleures techniques pour dresser son chien
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