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La vaccination chez le chien et le chiot

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Tous droit réservés – Chantal Lévesque – Photographe Professionnelle

Certaines maladies du chien sont particulièrement dangereuses. Pour les éviter, la solution la plus simple est encore de faire vacciner son chien ! Mais il est parfois difficile de s’y retrouver quand on n’est pas un spécialiste de la santé animale. Alors, à quoi servent les vaccins ? Quand faut-il les faire administrer ? Contre quoi protègent-ils vraiment ? Cherchons ensemble les réponses à toutes ces questions !

Pourquoi vacciner son chien ?

La réponse est toute simple: pour protéger votre chien et vous de maladies graves! Certaines maladies sont des zoonoses, c’est-à-dire qu’elles peuvent être transmises de l’animal à l’humain. En protégeant votre chien, vous protéger aussi toute votre famille!

La vaccination est un élément-clé dans la médecine préventive chez le chien tout comme chez les humains. Les vaccins sont donnés en injection par un vétérinaire pour stimuler le système immunitaire de l’animal afin de le protéger pour qu’il ne contracte pas la maladie s’il venait qu’à y être exposé.

Les rappels réguliers sont primordiaux pour préserver l’immunité à long terme et peuvent varier d’un vaccin à l’autre. Il est donc important de suivre attentivement la cédule recommandée par votre vétérinaire car tout retard pourrait mettre votre animal à risque et implique que vous devrez recommencer la séquence vaccinale.

Alors, même si la vaccination d’un chien n’est pas obligatoire au Québec, elle reste fortement recommandée. Cela est aussi bien valable pour les chiens qui voyagent que pour ceux qui restent à la maison.

En effet, même si votre chien voyage peu, vous pourriez lui ramener des maladies ou il pourrait tout à fait en contracter pendant ses promenades !

Quand doit-on vacciner son chien?

Lorsqu’une chienne vaccinée met bas, celle-ci va protéger ses chiots en leur transmettant des anticorps lors de leur première tétée. Les chiots seront ainsi protégés pour leurs premières semaines de vie. C’est pour cette raison que les jeunes chiots doivent recevoir leurs premiers vaccins entre 6 et 16 semaines et ce toutes les 3 à 4 semaines puis selon les recommandations de votre vétérinaire.

Et quand sont les rappels par la suite? Chaque année? Aux 2 , 3 ou 5 ans? La réponse n’est pas simple et dépend très certainement du type de vaccin administré. Les recommandations des fournisseurs, qui ont été basées sur des études lors de la création des vaccins, sont très conservatrices.

On sait maintenant que l’immunité chez les chiens pourrait être de plus longue durée pour certaines maladies allant jusqu’à 5 ans et potentiellement même plus (parvovirus, distemper et hépatite infectieuse). Ce qu’il y a de mieux serait d’effectuer des sérologies. Ces tests sanguins vérifient si l’animal a toujours une bonne immunité pour savoir s’il a besoin d’un rappel. Mais en réalité ces tests sont peu utilisés en médecine vétérinaire car ils sont très dispendieux.

Les réactions possibles suite à la vaccination de votre chien

Les vaccins ne sont pas sans réactions. Il sera normal que votre animal soit plus tranquille, ait un peu moins d’appétit, ait un léger inconfort au site du vaccin mais cela ne dure généralement pas plus de 24-48 hrs. Les réactions vaccinales à surveiller à la maison sont notamment les vomissements, diarrhées et enflures ou urticaire (plaques sur le corps). Si cela survient, consulter un vétérinaire dans les plus brefs délais pour qu’il reçoive des soins appropriés. Il pourrait être judicieux pour les petites race de chiens de séparer les vaccins pour éviter les réactions. Parlez-en à votre vétérinaire.

Dans de cas plus grave, un choc anaphylactique pourrait survenir et ce, généralement dans les 15-20 minutes suivant l’administration du vaccin. Rassurez-vous, ceci est très rare et votre vétérinaire pourra rapidement adresser la situation. C’est pour cette raison qu’il est recommandé de rester à la clinique 15-20 minutes avant de quitter.

Les vaccins ne sont donc pas sans risque mais sachez que les bénéfices surpassent largement les risques qui sont, encore une fois, très rares.

Les maladies concernées par la vaccination

Les vétérinaires québécois vont généralement recommander de vacciner un chien contre les maladies qui sont les plus courantes, les plus infectieuses et les plus graves. On pensera donc à vacciner un chien contre :

  • Le distemper : aussi appelé maladie de Carré, il s’agit d’une maladie mortelle et contagieuse, qui attaque surtout le système nerveux du chien.
  • L’hépatite infectieuse : lorsque contractée ce virus peut entraîner de graves problèmes hépatiques ainsi que des troubles respiratoires qui peuvent s’avérer fatale.
  • La parvovirose : ce virus s’attrape via des selles contaminées et amènera une destruction des intestins qui mène au décès si non traitée agressivement.
  • La toux du chenil : aussi appelée trachéo-bronchite infectieuse, cette maladie des voies respiratoires est extrêmement contagieuse. Un vaccin existe et est souvent obligatoire pour les chiens amenés à fréquenter des pensions ou garderies pour chiens.
  • La rage :  ce virus fatal s’attrape notamment par morsure. Lorsque l’animal développe des signes de la maladie, il n’y a aucun remède, d’où l’importance de faire vacciner votre chien. La vaccination contre la rage est d’ailleurs obligatoire si vous souhaitez voyager aux États-Unis ou d’autres pays.
  • La leptospirose : cette bactérie retrouvée dans l’urine d’animaux sauvages s’accumule notamment dans les plans d’eau et la végétation. La maladie cause une atteinte au foie et aux reins qui peut laissée des séquelles permanente.
  • La maladie de Lyme : cette maladie est causée par la bactérie Borrelia Burgdorferi qui est transmise lorsque votre animal se fait piquer par une tique. Une atteinte aux reins et aux articulations peut se développer si votre chien développe la maladie. Les humains peuvent également attraper la maladie de Lyme s’ils sont piqués par une tique mais pas directement d’un chien atteint.

Dans la même lignée de pensées, voici des articles au sujet de la prévention et des maladies chez le chien:
– Les parasites internes chez le chien
– Comment protéger votre chien: Les antiparasitaires

 

Article rédigé par Valérie Ouellette, Vétérinaire à Montréal

 

 

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Tout savoir sur les Carlins!

 

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Tous droits réservés – Chantal Lévesque – Photographe professionnelle

L’histoire des Carlins, et les Carlins qui ont fait l’histoire!

Les Carlins ont été des chiens très populaires, et ce, depuis des centaines d’années. La première anecdote date d’il y a plus de 1000 ans! L’empereur Ming, à l’époque Tang (923-936) jouait aux échecs avec son prince en présence de sa très belle favorite Yang Kwer Fei.

Son carlin s’enfuit du sac brodé dans lequel il était enfermé et dérangea le jeu, incident qui, s’il avait été provoqué par toute autre chose ou personne, aurait été considéré comme crime.

Cette fois-ci cet incident divertit toute l’assistance, car tout était permis au chien aux mille rides!

Autres anecdotes mettant en vedette cette petite race de chiens :

  • Guillaume 1er dit le Taciturne (1533-1584) dont un de ses carlins, Pompéi, lui aurait sauvé la vie en l’avertissant de la venu soldats espagnols!
  • Marie Stuart,(1542-1587) à cause de la popularité grandissante de ce petit chien à tête plate, remplaça tous ses cavaliers King Charles par des carlins!
  • La Marquise de Pompadour avait fait du carlin son chien favori!

Quelques vedettes qui ont, elles aussi, adopté un Pug :

  • Robin Williams
  • Gerard Butler
  • Jessica Alba
  • Paris Hilton
  • Hugh Laurie

Il est aussi appelé « Pug », au Canada, aux États-Unis, au Brésil, en Australie et en Angleterre ou encore Mops en Allemagne et en Russie

L’apparence physique du Carlin

  • Taille : 30 à 40 cm pour le mâle et 29 à 36 cm pour la femelle
  • Poids : 14 à 22 lb
  • Catégorie canine : Le carlin appartient à la catégorie des chiens de compagnie et des molossoïdes ou molosses.
  • Espérance de vie : 13 à 15 ans
  • Poils : Courts et fins
  • Couleur : Fauve ou noir (La couleur bringée n’est pas acceptée, car elle est issue de croisements de races.)

Toilettage et entretien de ce petit molosse

Malgré ce que peuvent penser les gens, le carlin demande des soins particuliers! Tout d’abord, prendre note que cette petite bête perd énormément de poils! Les carlins ont donc besoin d’un brossage quotidiennement.

Petit conseil : Si vous avez un Pug , vous pouvez mélanger une cuillère à thé d’huile de noix de coco aux croquettes de votre chien. Cela aidera considérablement à diminuer la perte de poils, à rendre le pelage plus doux et luisant et hydratera sa peau!

Laver les plis du visage de votre Carlin : Essuyez régulièrement les plis de ses yeux, surtout lorsque vous voyez que des sécrétions s’accumulent. Il existe des lingettes et des produits adaptés spécialement pour ce problème. Si cette tâche est négligée, l’humidité et les bactéries peuvent se développer et causer des infections. De plus, séchez de façon minutieuse les plis nettoyés après chaque nettoyage!

De plus, prenez la peine de lui apprendre à aimer être manipulé et toiletté via la désensibilisation.

La santé du Pug

Le Carlin n’est pas aussi délicat qu’il en a l’air. Si on prend bien soin de lui, c’est un petit chien robuste qui tombe rarement malade. Les problèmes de santé les plus fréquents chez le Carlin sont :

Comportement et traits de caractère du Carlin

Le carlin est avant tout reconnu pour son esprit joyeux, son côté affectueux, son intelligence et sa douceur.

Sous ses airs de petit empereur se cache un petit chien avec un grand sens de l’humour et qui aime beaucoup faire des farces; un grand comédien!

Ce molosse fort sympathique à la fois communicateur et très expressif aime la compagnie de tous, et surtout celle des enfants. De façon générale, les Carlins aiment les enfants et sont de très bons compagnons pour ceux-ci. Toutefois, veuillez noter que les contacts entre chiens et enfant doivent toujours être supervisés et être basées sur une entente, un respect mutuel. Par exemple, ne laissez pas votre enfant poursuivre un chien qui tente de s’enfuir, ou bien chevaucher votre compagnon canin. Aussi, prenez des cours de socialisation en bas âge avec votre chiot afin de l’habituer à différentes manipulations, sons ainsi qu’à la présence d’enfants qui n’est pas toujours de tout repos. Par la suite, avec les cours d’obéissance, vous pourrez en faire un chien à l’écoute.

Le carlin est doté d’une grande sensibilité. Il fera tout pour plaire à son maître et sera très malheureux s’il se fait gronder. Il ne tolère d’ailleurs pas la solitude et a tendance à suivre son maître partout où il va.

Bien qu’il ait un tempérament agréable en général, le carlin peut parfois se montrer entêté, voire destructeur, s’il s’ennuie ou n’a pas assez d’attention.

S’il est un chiot enjoué, le Carlin adulte s’avère très calme et ne demandera alors que de se faire câliner sur le canapé par ses maîtres avec de plus courtes séances d’amusement.

Le Carlin est un chien à face plate, réputé pour ses constants reniflements, ronflements et grognements. Il s’agit d’un chien facile à dresser, quoique l’apprentissage de la propreté puisse être parfois plus lent chez le carlin.

Avant d’adopter un Carlin, voici une courte liste de points à considérer

Points négatifs :

  • Demande beaucoup d’attention, tolère mal la solitude
  • Sujet à l’embonpoint
  • Bruyant (constants reniflements, ronflements et grognements)
  • Perds beaucoup son poil
  • A souvent des gaz 

Points positifs :

  • Très bon chien de compagnie pour la famille, excellente entente avec les enfants
  • Intelligent et a très bon caractère
  • S’adapte à la majorité des climats
  • Aime la compagnie de tous et s’entend bien avec les autres animaux

Le carlin un grand sportif?

Non! Mais le jeune carlin a beaucoup d’énergie à revendre. En vieillissant, vers 24 mois il commence à devenir plus calme, malgré qu’il peut par moment déborder d’énergie! Bien évidemment certains sont plus sportifs que d’autres.

C’est un chien très gourmand! Vous devez veiller à ce qu’il garde un poids santé pour éviter certains problèmes en vieillissant.

Pour plus d’informations et une liste d’éleveurs de Carlin (Pug) :

Votre carlin est très, même trop excité lorsque vous recevez de la visite à la maison ? Notre formation en ligne : Survivre à l’arrivée des invités est pour vous !

De plus, avec le code promotionnel CHIEN10, vous obtenez 10% de réduction sur vos achats.

Article rédigé par Stéphanie Lalancette, amoureuse de la race et modératrice d’un forum sur les carlins.

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Pourquoi peut-il être avantageux de voyager avec un animal?

voyage chiot éducationPour pouvoir partir en voyage avec un animal, il faut avoir un grand sens de responsabilité et s’impliquer colossalement!Néanmoins, c’est impérativement une expérience à tenter. Le périple présente un bon nombre d’avantages, aussi bien pour vous que pour votre ami à poils.

Être compagnie de son meilleur ami

Les toutous sont bien réputés pour cette tâche et paraissent excellents dans le domaine. En tout cas, ils vous éviteront de vous sentir seul. De plus, vous ne risquerez pas de vous ennuyer! Vous auriez toujours de quoi vous occuper. Et rien de tel qu’avoir un bon compagnon avec qui partager les moments intenses du voyage. Par ailleurs, c’est une compagnie qui pourrait attirer une autre.

Qui sait ? Vous pourriez croiser un autre passionné… Ce qui est sûr c’est que vous avez de fortes chances de faire de nouvelles rencontres avec eux!

Se sentir en sécurité auprès de son chien

L’attachement qu’il y a entre un chien et son maître crée un environnement particulier. Où les mots d’ordre sont assurance et confiance . Des impressions qui sont très utiles, voire même indispensable en voyage.

Face au nouveau et à l’inconnu, vous pourriez être perturbé et rempli de craintes. La présence de votre canin pourrait vous rassurer. Sans omettre la nature protectrice qu’ils ont. En cas de danger, ils sauront vous protéger, ou du moins vous alerter.

Mais il faut aussi dire que les sensations de quiétude ou de réconfort ; dépendent de ce que représente votre chien pour vous.

Bénéfique pour votre ami canin

Vous partez en voyage pour déstresser, vous détendre, prendre du plaisir, vous procurer bien-être et santé. C’est ce que lui aussi il gagnera du périple. Changer d’air et d’environnement l’aidera à s’ouvrir au monde, pourra améliorer son comportement, et développera ses relations sociales.

Grâce à quoi vous pouvez également comprendre ses agissements et ainsi adopter les attitudes adéquates pour les fois prochaines où la situation se représentera . Sans parler de votre relation qui sera plus solide, puisque vous passerez plus de temps ensemble. Un bon moyen pour vous d’apprendre plus sur l’autre, d’apprendre à vous découvrir !

Quoi apporter pour partir en vacances avec son chien :

  • Carnet de vaccination
  • Prescriptions de votre vétérinaire pour la médication récurrente
  • Nourriture sèche en grande quantité
  • Sa cage ainsi que son tapis
  • Une ceinture de sécurité pour les déplacements en voiture
  • Jouets et os à mastiquer en grande quantité
  • Une très longue laisse (longe)

Sans oublier de :

Partir en voyage avec nos amis à quatre pattes promet une aventure à la fois hors pair et surtout inoubliable. Une occasion de renforcer les liens, de se découvrir et de vivre ensemble des choses nouvelles. N’oubliez pas de lui apporter de quoi s’occuper et d’être stimulé afin que sa présence ne devienne pas un boulet!

Un séjour au Canada serait parfait pour mettre en pratique ces dires. Laissez-vous séduire par ses paysages idylliques et uniques de notre grand pays !

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L’agressivité chez le chien : Y a-t-il des races plus agressives?

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Tous droit réservés – Chantal Lévesque – Photographe professionnelle

Récemment, un malheureux accident incluant une fillette et un chien de type Pit Bull a relancé le débat quant à la nécessité d’interdire cette race de chien pour des questions de sécurité, supposant ainsi que les Pit Bulls sont des chiens plus agressifs.

D’un autre côté, je ne cesse de lire des commentaires clamant que tout est une question d’éducation, que tout est la faute du maître si un chien démontre un comportement agressif et que la race (c’est-à-dire la génétique) n’a rien avoir là-dedans.

Et si je vous disais que, c’est en fait un peu plus compliqué que ça? Une multitude de facteurs peuvent expliquer qu’un chien développe un comportement agressif, et bien souvent, c’est en fait un cocktail de tous ces mauvais ingrédients!

Le mythe du chien méchant

Les chiens n’ont pas de notion de méchanceté, de faire du mal aux autres, de ce qu’est le bien et le mal. Trop souvent, les gens vont interpréter ces comportements comme de la vengeance, de la malice ou de la dominance chez le chien. Rien n’est plus faux!

Beaucoup croient que certaines races de chiens sont plus agressives d’autres. Alors pourquoi un chien peut-il mordre? Qu’est-ce qui pousse un chien à attaquer? Un chien devient agressif parce qu’il est stressé, qu’il a peur. En mordant, il tente de créer une distance entre lui et ce qu’il perçoit comme étant dangereux. (note : ce texte n’aborde pas les morsures de prédation chez le chien [poursuite, chasse] et les morsures causées par une excitation/jeu mal contrôlé).

Par exemple, un chien peut mordre pour protéger une ressource ; un chien qui grogne ou mord lorsque je m’approche de lui pendant qu’il gruge un os, le fait car pour lui cet os est EXTRÊMEMENT précieux et qu’il a peur que je le lui vole. Dans ce cas-ci, la ressource protégée est un os, mais ce pourrait être tout ce qui a une grande valeur aux yeux du chien : sa nourriture, un jouet, son coussin, ou même son maître.

Les étapes avant l’agression

La morsure est habituellement utilisée par le chien lorsque celui-ci n’a pas d’autres options, ou alors parce que tout ce qu’il a déjà tenté pour mettre fin à ce qui l’incommode n’a pas fonctionné.

Avant de mordre, le chien peut :

Tenter de communiquer son stress, d’exprimer qu’il n’est pas confortable avec la situation. Par exemple, il peut détourné la tête, se lécher les lèvres, montrer les dents, ou même grogner. Un chien qui grogne tente désespérément d’éviter la confrontation! Il ne faut donc JAMAIS punir un grognement : cela envoie le message que grogner n’est pas une option efficace, et que prévenir avant de mordre est inutile.

Fuir : si le chien le peut, il va choisir de s’éloigner de ce qu’il considère comme menace. Malheureusement, le chien se retrouve trop souvent sans cette possibilité : soit parce qu’il est tenu en laisse, que l’espace est trop petit (par exemple, si on tente d’approcher un chien craintif qui s’est réfugié sous le lit ou dans sa cage), ou parce qu’on lui fait une contention (pour des soins d’hygiène ou des actes médicaux par exemple). Si le chien ne peut pas fuir ce qui l’inquiète, il peut donc décider de tenter de le repousser!

Figer : le chien va s’immobiliser pour se montrer le moins menaçant possible et ainsi éviter une confrontation, ou simplement pour attendre que ça passe. Vous verrez que ses muscles deviennent très tendus! Malheureusement, ce comportement passe souvent inaperçu et peut être interpréter comme un chien qui « se laisse faire », mais il faut vraiment porter attention au langage corporel du chien : position basse, muscles tendus, oreilles couchées…

Avec les expériences qu’il va vivre, le chien va apprendre quelles options fonctionnent et lesquelles ne fonctionnent pas lorsqu’il perçoit un danger. Donc un chien qui a eu la possibilité de fuir les dangers ou qui a toujours été compris lorsqu’il communiquait son stress va avoir tendance à reproduire ces comportements. Alors qu’au contraire, un chien qui n’a pas eu d’autres choix que de mordre risque d’apprendre que c’est un comportement qui fonctionne pour stopper ou éloigner ce qui le dérange, et risque de mordre à nouveau.

Voyez ici notre article sur les 3 signes incompris que donnent les chiens avant de mordre!

Quelques facteurs qui peuvent favoriser l’apparition de comportement agressif

La génétique: il n’y a pas un gène responsable de l’agressivité, mais une multitude de gènes qui peuvent prédisposer un chien à être plus stressé, hyper actif, sensible, réactif, etc. Ces prédispositions vont s’exprimer ou non (et à divers degrés), en fonction de l’apprentissage, de l’environnement, des expériences vécues, etc.

De là l’importance de choisir un bon élevage qui se soucient du tempérament de ses chiens avant de les reproduire.

Un environnement sans possibilité de fuite, peu stimulant et stressant.

Expérience en bas âges: le cerveau du chiot est énormément modulé durant ce qu’on appelle la période sensible (jusqu’à environ 16 semaines). Il apprend durant cette période à ne pas craindre ce qui l’entoure : les humains, les animaux, les sons, les manipulations, etc. Il apprend aussi comment communiquer poliment et à inhiber ses morsures. Un chiot séparé trop tôt de sa mère, qui vit dans un environnement peu stimulant, qui vit de mauvaises expériences, aura plus de chances d’être un chien adulte avec une forte réactivité émotionnelle, de moins bien gérer ses émotions, de craindre davantage de stimulus.

L’apprentissage: quand le chien apprend que mordre est une bonne option, comme dit précédemment.

Les punitions: les punitions augmentent le stress du chien et peuvent engendrer de nouvelles peurs.

La santé: un chien qui est malade, qui est souffrant ou handicapé, se sent plus vulnérable et est moins patient.

Une mauvaise expérience: par exemple, un chien qui s’est souvent fait tirer les oreilles par un enfant peut développer une crainte envers les enfants et être plus réactif à leur égard.

D’autres facteurs de stress et qui peuvent augmenter les risques d’agressivité: plusieurs changements de famille (surtout en bas âge), séjour prolongé en refuge (surtout en bas âge), les hormones, un manque d’exercice physique et de stimulation mentales, de la frustration, de la confusion (ne pas savoir quoi faire, ne pas être sur de ce que le maître attend de lui).

Les causes sont donc très nombreuses, et il peut être difficile de déterminer lesquelles sont responsables quand on a affaire à un chien qui a mordu.
La génétique ne peut se dissocier à l’apprentissage (l’expérience, l’environnement) et vice-versa. Un chien ne peut produire un comportement que s’il y est génétiquement prédisposé à le faire, et la génétique ne peut s’exprimer que si elle a les éléments pour le faire.

La génétique n’est donc qu’un chiffre dans l’équation, et ne peut pas se généraliser pour une race de chien au complet.

Bien souvent, le maître n’est pas responsable de la génétique du chien, et n’a pas de contrôle sur les premières semaines de vie du chiot. Parfois, il est aussi mal renseigné en ce qui concerne l’éducation du chien.

Cependant, le maître se doit de :

  • TOUJOURS tenir son chien en laisse dans les lieux publics.
  • Consulter un professionnel (éducateur canin, vétérinaire) dès que son chien démontre des signes de stress et/ou d’agressivité.
  • Faire porter une muselière à son chien si celui-ci est à risque de mordre.
  • De fournir à son chien un environnement enrichissant avec le moins d’agents stressants possible.
  • TOUJOURS surveiller son chien en présence d’enfants ou de personnes vulnérables (personnes âgées, personnes handicapées, craintives des chiens, etc.).
  • S’informer des antécédents du chien lors de l’adoption.

De plus, on ne devrait jamais déranger inutilement un chien qui mange, dort, gruge un os ou qui se cache. On devrait toujours demander la permission au maître avant de flatter son chien, et demander aux autres propriétaires la permission de mettre nos chiens en contact.

Stigmatiser une race ou un type de chien est tout à fait malhabile et dangereux

Les études permettent aujourd’hui de démentir plusieurs mythes entourant les chiens de type Pit Bull :

  • La mâchoire du Pit Bull ne se bloque pas lorsqu’il mord (Dr Howard Evans, College of Veterinary Medicine à l’Université Cornell).
  • Le Pit Bull ne mord pas nécessairement plus fort que les autres chiens. Le Dr.
    Brady Barr a testé la pression des mâchoires de différents chiens, et il en ressort que le berger allemand et le rottweiler ont une mâchoire plus puissante que le Pit Bull.
  • Le Pit Bull ne mord pas plus souvent que les autres chiens. Un sondage réalisé en 2010 par Léger Marketing pour l’Association des Médecins Vétérinaires au Québec, a démontré que sur les 164000 morsures de chiens qui arrivent chaque année au Québec, celles-ci sont causées par plusieurs races de chiens, et le Pit Bull n’est pas la race qui mord le plus.

Affirmer (faussement) que certaines races sont plus agressives accroît le nombre de ces chiens qui se retrouvent adoptés par des gens irresponsables, qui veulent un chien dit « dangereux » pour l’apparence ou pour avoir un sentiment de contrôle.

De plus, ces affirmations peuvent créer un faux sentiment de sécurité face à certaines races dites « douces » ou considérées comme des « toutous de famille ». TOUS les chiens sans exception peuvent mordre : ils ont tous une mâchoire avec des dents et ont tous ce comportement dans leur répertoire comportemental. Les précautions pour éviter les morsures doivent s’appliquer à TOUTES les races de chiens!

Quelles sont les solutions face à la problématique des morsures de chiens ?

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Article rédigé par Clara Gosselin Saucier

 

 

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Produits déco pour chiens et chats fabriqués à la main

Articles design pour chiens et chats à MontréalLa beauté attire tout naturellement l’humain, c’est une attention qu’on s’offre, à nous, aux autres. On retrouve des produits magnifiques pour les enfants, pour la maison, mais pourquoi ne pas offrir d’avantage à nos fidèles compagnons de vie puisqu’on les considère tant ?

Animalove, c’est la rencontre entre la satisfaction visuelle et le produit utilitaire pour chats et chiens.

C’est le rêve d’une designer d’apporter un produit plus haute gamme et de bon goût, à l’industrie des accessoires pour animaux au Québec. Les produits Animalove permettent d’ajouter une touche design à votre décor.

Parmi les différentes collections, on y retrouve des support pour gamelles en bois et aux couleurs vives, des griffoirs pour chats ainsi que des jouets, tous inspirés du style Scandinave. Les couleurs et textures évoluent avec les nouvelles tendances en matière de décoration intérieure, pour toujours être au point!

L’environnement dans lequel nous vivons est très important, en lien avec notre bien-être, offrons-le donc ou partageons-le avec nos animaux de compagnie. Il s’agit d’une double satisfaction, pour nous, pour eux.

Au Québec, les produits pour animaux qui font plaisir à voir dans notre maison se font rares, et surtout s’ils sont fabriqués localement. Il y a un engouement certain présentement pour les produits locaux et il faut continuer dans cette direction.

C’est une richesse d’avoir nos artisans d’ici, et il en faut dans toutes les sphères d’activités! Encourager une compagnie Montréalaise, c’est créer de l’emploi, c’est acheter des produits de qualité, c’est un contact direct avec une personne, et surtout, c’est une action qui permet de servir notre propre économie.

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L’esprit d’équipe au cœur des sports canins

Être une équipe c’est…

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Être prudent et sécuritaire avec son chien

Vous et Pitou avez découvert votre sport. Que ce soit le disque, l’agilité, le travail au troupeau, les sports attelés ou le saut de quai, chaque activité comporte des risques et vous en êtes bien conscient. Vous êtes soucieux de bien faire les choses et de vous assurer une belle carrière en santé à long terme. Vous êtes une équipe et vous respectez les limites de votre partenaire et de votre sport.

Être une équipe, c’est travailler à un objectif commun, mais aussi respecter son partenaire. C’est trouver une synergie, un équilibre, entre les forces et les faiblesses de chacun. C’est trouver un sport qui vous convient à tous les deux, c’est prendre en compte les difficultés de chacun. Respecter les limites, c’est aussi ne pas aller en compétition avec un animal fatigué ou trop nerveux. C’est être à l’affût des blessures. C’est prendre des précautions à long terme. C’est gérer l’environnement. C’est apprendre à votre chien la prudence.

Ne pas respecter les limites de chacun, c’est travailler l’un contre l’autre. Accepter les limites de son partenaire, c’est travailler l’un pour l’autre. Et une fois la confiance installée, rien n’empêche de repousser ces frontières, attaquer les difficultés et, avec plaisir et ardeur, s’améliorer ensemble!

RALENTIR POUR ALLER PLUS VITE ENSEMBLE

Valérie : « En bon Pointer, Jake était un chien pour le moins intense au niveau traction! Sachant son amour de la course, c’est d’autant plus beau de le voir ralentir et me jeter un coup d’œil quand je lui demande d’attendre dans des sentiers plus techniques. Il tremble de tout son corps d’excitation, mais il attend quand même. »

ÊTRE PRUDENT

Ève : « Je fais très peu courir ma chienne lorsqu’il fait chaud. Elle travaille moins bien et elle a moins envie de se donner. Je préfère faire d’autres activités l’été même si ça veut dire redoubler d’efforts à l’automne pour compenser. Je suis très à l’affût des coups de chaleur. J’évite également de la faire courir sur l’asphalte. Mon but est d’avoir du plaisir à long terme avec mon chien! La santé des articulations est primordiale! »

Ne pas utiliser de raccourcis en éducation canine

Vous et Pitou pratiquez votre sport depuis déjà un bon moment. Vous développez vraiment le goût! Vous commencez à faire une bonne équipe! Les gens autour de vous s’intéressent à ce que vous faites!

En sport canin, il est facile de se laisser emporter. De viser de la haute performance. D’avoir des rêves de compétitions. De repousser, toujours et toujours, les limites. On en veut plus. Toujours plus. Comme la devise des olympiques, on veut aller plus loin, plus vite, plus haut. Cette recherche de la performance, bien qu’elle ne soit pas malsaine en soit, peut cependant vous faire perdre l’essence de ce qu’est être une équipe.

Rien ne sert de bousculer les choses à la recherche de performance instantanée ou d’utiliser des raccourcis dangereux pour la santé de votre chien et endommageant votre relation.

Être une équipe, c’est prendre soin de son partenaire et s’améliorer ensemble sans avoir recours à des instruments radicaux. La performance additionnelle qu’ils apporteront ne compensera pas la perte de confiance envers vous et envers l’activité qu’ils apporteront. Si votre chien a de la difficulté avec un élément de l’équation, retournez à la base plutôt que d’utiliser un artifice. Un manque de compréhension de ce qui est attendu camoufle souvent un besoin de retourner une étape en arrière. À long terme, ces solutions seront beaucoup plus profitables!

RETOURNER À LA FONDATION

Geneviève : « Je veux constamment garder le chien en situation de succès. Dans certaines méthodes l’éducation, les erreurs sont soulignées au chien, voire punies, mais moi ça ne me convient pas. Je préfère garder un taux d’erreur très bas en travaillant plus longtemps la base. La fondation, ça donne confiance au chien, ça renforce la relation entre le chien et l’humain et ça stabilise l’équipe. »

Se fier l’un sur l’autre et y puiser de la force

Plus vous pratiquez votre sport et plus Pitou et vous semblez ne faire qu’un. Vous vous appuyez l’un sur l’autre. Non seulement vous connaissez mutuellement vos forces et vos faiblesses par cœur, mais vous êtes capable de compter sur l’autre pour les combler.

Si être une équipe, c’est accepter les limites de l’autre, c’est aussi travailler à installer une confiance mutuelle qui nous permet d’aller plus loin. C’est puiser de la force dans l’autre.

La confiance prend du temps à se bâtir. Elle implique d’avoir travaillé dans le positif, avoir accepté de ne faire qu’un. Tant Pitou que vous avez appris à vous connaître, à vous fier l’un à l’autre, à communiquer ensemble. C’est un travail long et ardu qui impliquer de s’abandonner.

C’est une aventure en eaux troubles. C’est accepter de lâcher votre bouée de sauvetage pour nager ensemble vers la rive. Une fois la confiance installée, la magie s’opère. Pour puiser dans la force l’un dans l’autre. Vous déléguez à votre partenaire ce qui vous est plus difficile comme lui-même le fait avec vous.

Vous apprenez à vous fier sur l’instinct de Pitou comme Pitou accepte de baisser sa garde de vous laisser gérer les éléments plus inquiétants de son environnement. La confiance transforme le duo qui n’est plus Maître et Chien, mais bien des partenaires mutuels.

LA CONFIANCE INSTALLÉE

Caroline : « J’ai travaillé très fort le contact visuel, pour qu’il devienne automatique, pour qu’elle apprenne à se fier sur moi. Quand j’ai fait le Temperament Test au début de l’été dernier, j’ai su que j’avais réussi! À l’épreuve du coup de fusil, même si Gertrude n’a pas eu peur, ne sachant pas quoi faire avec ce nouveau bruit-là, elle s’est retournée vers moi et m’a fixée dans les yeux en branlant la queue! »

UN MANTRA

Lucie : « En Canicross quand nous sommes ensemble dans l’effort et que mon chien se retourne pour me regarder et je sens le bonheur dans son visage. Lors d’un long entraînement, je regarde le mouvement de ses pattes arrière, ça devient comme un mantra dans ma tête qui me pousse encore plus loin. »

Trouver notre rythme

Pitou et vous n’êtes plus seulement bons, vous ne formez plus qu’un. Vous avez appris à compter l’un sur l’autre. Vous vous posez alors des questions. Voulez-vous allez en compétition? Voulez-vous vous spécialiser dans un seul sport? Ou voulez-vous êtes des touche-à-tout? À quelle fréquence devriez-vous participer à un événement?

Il est important de trouver votre rythme, de suivre votre cœur, vos intuitions. Être une équipe, c’est aussi faire les choses comme on les sent. Avec de la confiance et en travaillant ensemble, nous pouvons trouver notre rythme. Faire les choses à notre façon.

Trouver notre rythme, c’est adapter notre façon d’entraîner aux besoins de Pitou et aux vôtres. C’est trouver votre voie vers les résultats. C’est aussi rester ferme dans nos convictions et vos valeurs. Avec la multiplication des méthodes d’entraînement, il y aura toujours quelqu’un pour vous suggérer des méthodes plus radicales comme les décharges électriques ou l’étranglement.

Vous êtes la personne qui connaît le mieux Pitou. Faites-vous confiance comme vous lui faites confiance. Gardez votre rythme. Même si vous êtes plus lents, même si vous êtes faites des erreurs. Ensemble, plutôt que l’un contre l’autre, vous irez plus loin!

Trouver notre rythme, c’est faire ce qui nous plaît. C’est être amateur, compétitif ou peut-être entre les deux. Il y a des équipes qui auront des rêves de compétitions. Il y en a qui seront contents à pratiquer dans leur cours sans avoir besoin de la pression des titres et des rubans. Il y en a qui participeront aux compétitions pour le plaisir. Dans le même ordre d’idées, il y a des équipes qui feront une myriade de sports canins et d’autres qui se concentreront sur une ou deux activités.

Trouver notre rythme, c’est aussi respecter Pitou lorsqu’il ne veut plus, lorsqu’il n’en peut plus. C’est aussi respecter votre propre envie d’arrêter là même si Pitou lui en veut encore et encore.

Chaque équipe à son rythme. Pitou et vous avez trouvé le vôtre, vous avez du plaisir et vous êtes ensemble. La compétition ou la performance ne sont que du bonbon. Le cœur de votre équipe, c’est vous, c’est votre rythme.

S’ÉDUQUER L’UN ET L’AUTRE

Éliane : « Ma Zia est un mélange de ruse et de force difficile à contrôler. Alors, au lieu de lui indiquer les directions, je me suis mise à la suivre et marquer ses décisions. J’avais l’impression qu’elle m’éduquait, les rôles avaient changé. Ainsi… un peu à l’envers, elle a appris les commandements. Aujourd’hui, elle connaît toutes mes subtilités, la simple suggestion des gestes de mon corps ou la direction de mon regard lui sont perceptibles. »

FAIRE CE QUI NOUS PLAÎT

Danièle : « C’est sûr que quand je regarde les chiens champions dans un sport, ça vient me titiller. Mais je préfère faire plein de sports. Je ne veux pas priver mes chiens de faire ce qu’ils aiment, même s’ils sont moins performants. On s’amuse faire plein de sports et ne pas se spécialiser. On a plus de plaisir comme ça! »

Être ensemble, main dans la patte

Lorsque Pitou et vous vous êtes lancés dans les sports canins, ce qui vous a le plus attiré, au-delà des rubans, des photos de compétitions ou même de la performance, était de faire une équipe!  

Une équipe, c’est travailler, main dans la patte, vers un but commun.

Être une équipe, c’est prendre le temps d’être ensemble, de s’occuper l’un de l’autre, de faire quelque chose pour votre plaisir commun. C’est avoir du plaisir, s’amuser ensemble et s’entraider. Être une équipe c’est être à l’unisson. C’est attaquer les problèmes et les difficultés à deux. C’est sentir que Pitou et vous ne faites plus qu’un, l’espace d’un moment.

REGARDER ENSEMBLE DANS LA MÊME DIRECTION

Patricia : « Linux aime regarder dans la même direction que moi et non me regarder dans les yeux. C’est pour ça qu’on fait une bonne équipe! On regarde ensemble notre objectif commun. On regarde ensemble dans la même direction! »

Il y aura toujours un meilleur chien. Un meilleur entraîneur. Un meilleur duo. Mais comme vous pouvez regarder le chien des autres avec admiration, ou même envie, n’oubliez pas que quelqu’un regarde sûrement le vôtre avec les mêmes yeux. Le chemin que vous avez parcouru est monumental. Hier encore, Pitou n’aurait jamais pu accomplir ce qu’il fait aujourd’hui avec aisance.

Et c’est vous qui l’avez amené à ce niveau. Et lui qui a fait de vous l’entraîneur que vous êtes aujourd’hui! Ne lorgnez pas les performances des autres. Ne pensez pas que tout serait plus facile avec un autre chien, une autre race. En sport canin, rien n’est facile. Mais le chemin en vaut la peine! Parce qu’être une équipe, ça n’a pas de prix!

Prenez le temps d’apprécier Pitou. Soyez ensemble, soyez prudents, soyez en confiance, trouvez votre rythme et surtout, surtout, ayez du plaisir!

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Article rédigé par Ève Laforest

 

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