Éducateur canin, dresseur de chiens, maître chien, comportementaliste canin, thérapeute en comportement canin, intervenant en comportement canin, entraîneur, médiateur en comportement canin, coach en comportement canin, caniconsultant… Et tant d’autres mots qui définissent pour la plupart des gens un peu le même métier, bien que tous les termes n’aient pas la même connotation ni exactement le même sens. Pour le grand public, cela revient un peu du pareil au même et ne sert qu’à les mélanger davantage.
Pourquoi tant de termes différents pour définir, au final un métier qui revient toujours pas mal du pareil au même (consultation en comportement et entraînement)?
Parce que la profession d’éducateur canin n’est pas réglementée
En effet, une personne ayant visionné quelques vidéos sur « YouTube » peut, du jour au lendemain, ouvrir une « école de dressage pour chiens » ou bien une entreprise en comportement canin. Elle peut conseiller les gens sur des problématiques complexes telles que l’agressivité ou l’anxiété… Avec les conséquences que cela peut comporter : [i]
- Risques de morsures pour l’entraîneur ou la famille du client
- Empirer l’anxiété ou l’agressivité du chien
- Risques d’abandon si les techniques proposées ne fonctionnent pas ou aggravent le cas
Il y a évidemment plein d’autres bémols reliés au fait d’engager une personne qui n’a pas les qualifications nécessaires pour vous venir en aide avec votre animal. Le fait de réglementer la profession d’entraîneur/intervenant/comportementaliste/… permettrait aussi une meilleure protection du consommateur, une meilleure formation auprès de la clientèle, des éducateurs ayant la même base de qualifications et de connaissances ainsi qu’une reconnaissance pour les éducateurs auprès du public. Le chemin vers une meilleure réglementation ne sera toutefois pas de tout repos !
Protection du consommateur
Les clients sont les premiers lésés dans ce flou juridique, dans ce manque d’encadrement de la profession. En effet, il n’y a pas d’ordre professionnel vers lequel se tourner si jamais il devait y avoir un conflit avec un entraîneur. Et si jamais l’entraîneur est fautif, de par ses méthodes d’entraînement ou de par sa gestion de sa clientèle, il peut toujours continuer à pratiquer et nuire à de nouveaux clients, qu’ils soient canins et humains.
Dossier du client
Dans la plupart des ordres professionnels, la tenue d’un dossier pour chaque client est demandée. Cela permet de mieux comprendre la raison d’un recours s’il y en a un, mais aussi de servir au client si jamais il devait changer d’éducateur canin : il n’aurait qu’à transférer le dossier auprès de l’heureuse nouvelle entreprise élue, selon le même concept que les psychologues, médecins ou vétérinaires.
De plus, cela permettrait un partage uniformisé auprès des cliniques vétérinaires afin d’aider au mieux nos clients canins qui ont des problèmes de comportement lié à un problème de santé, à un problème de santé qui mène à un problème de comportement, pour les manipulations vétérinaires ainsi que pour la médication psychotrope visant à améliorer les chances de succès des animaux en réhabilitation.
Si vous êtes vétérinaire ou éducateur canin, j’ai justement une formation en ligne à ce sujet qui a été présentée au congrès de l’AMVQ en 2018. Il ne sufit que de s’inscrire… C’est gratuit! Il y a déjà plus de 300 inscrits!
Pour une réglementation au sein de la formation
Une réglementation au sein de la formation de nouveaux éducateurs canins est essentielle pour protéger les consommateurs… Qu’ils cherchent un bon éducateur ou qu’ils cherchent à en devenir un!
Comment deux écoles d’éducation canines peuvent-elles offrir des plans de cours, des notions aussi différentes à ceux qui formeront les éducateurs de demain?
Certaines écoles d’entraînement utilisent encore des méthodes complètement archaïques basées sur des mythes pour apprendre des comportements ou réhabiliter les chiens. Ce sont des méthodes d’entraînement coercitives, traditionnelles, qui sont entre autres reconnues pour créer la peur, la confusion, de l’anxiété et augmenter l’agressivité. [ii] Sans compter que les chiens auraient plus de problèmes de comportements et une moins bonne obéissance lorsque ces méthodes sont utilisées! De quoi faire déguerpir le consommateur averti en quête d’efficacité![iii]
Ces méthodes pouvaient être à la fine pointe des connaissances en comportement canin il y a quelques années, mais puisque la formation continue n’est pas obligatoire, les professionnels propageant ces connaissances ne savent probablement même pas qu’ils sont dans l’erreur.
Une cliente avec qui j’ai discuté dernièrement m’a raconté : J’entendais mon chien crier pendant les séances d’entraînement, ça me fendait le cœur! J’avais envie de partir, mais après tout, je leur faisais confiance, je croyais qu’ils savaient mieux que moi quoi faire. Comment juger cette cliente qui avait soigneusement choisi son école d’éducation canine, qui a pignon sur rue depuis des dizaines d’années?
C’est exactement comme s’il y avait des médecins pratiquant des saignées ou la trépanation pour soigner un cancer en 2018.
De l’autre côté de la médaille, ce n’est pas parce qu’un éducateur utilise des méthodes positives qu’il est plus compétent que son collègue utilisant un collier étrangleur. Le fait de ne pas punir un chien n’est pas un signe de formation continue, de « timing » en entraînement, de sens de l’organisation pour établir de bons protocoles d’entraînement, etc.
Et, pour être encore plus objective, il est possible que malgré toute ma bonne volonté pour offrir les meilleurs services à mes clients ( formation continue, lectures, échange entre pairs ) , qu’il me manque certaines notions très importantes et que je n’en sois même pas consciente ! Je ne suis pas nécessairement mieux placée que les autres !
Un ordre professionnel pourrait obliger les éducateurs à suivre de la formation continue chaque année, afin d’offrir un service et des recommandations optimales aux propriétaires de chiens. Un tel ordre permettrait aussi à ce que tous les éducateurs finissant une formation aient sensiblement acquis les mêmes notions.
Un peu de sérieux
Comment les consommateurs peuvent-ils prendre les entraîneurs canins au sérieux et croire en leurs protocoles d’intervention, si les conseils donnés pour résoudre un même cas peuvent être diamétralement opposés? Pour un chien qui grogne, certain recommanderont le collier électrique, tandis que d’autres de faire prendre de la distance au chien et de lui donner un bout de fromage. Qui croire?
Il n’y a pas que les techniques d’entraînement qui peuvent changer, il y a aussi les prix. Pour un problème d’anxiété de séparation, un comportementaliste recommande deux consultations à domicile pour un total de 240 $, tandis qu’une école de dressage recommande une série de dix cours dans leurs locaux. Quoi et comment choisir?
De plus certaines écoles garantiront leurs résultats, alors que d’autres ne voudront pas se prononcer là-dessus. En effet, comment garantir des résultats alors que tant de facteurs échappent à la volonté de l’éducateur embauché? Le protocole d’intervention est-il suivi à la lettre? Et s’il est suivi « à la lettre » par les clients, ont-ils bien compris chaque étape? Est-ce que les clients peuvent réellement appliquer les conseils donnés en fonction de leur propre situation? Arrive-t-il un événement qui fait régresser l’animal dans son entraînement? L’animal tombe-t-il malade entre-temps?
Certains éducateurs vous diront qu’ils sont diplômés, certifiés, agréés. Qu’est-ce que cela vous rapporte en tant que consommateur sur les qualifications de l’entraîneur canin que vous souhaitez faire venir à la maison? Rien, nada. Vous pourriez vous faire imprimer un diplôme de « Maître-chien » bidon à la maison et être tout aussi « diplômé » que lui!
La seule chose qu’un éducateur puisse garantir, c’est la qualité de ses formations et son intégrité avec sa clientèle. Et puisque rien n’est réglementé au niveau des formations offertes, le client tourne en rond, et tout le monde s’y perd.
Un baume sur l’estime de soi des éducateurs canins
Plusieurs émissions télévisées ont laissé comme image que pour travailler auprès des chiens, il faut avoir « un don », un talent inné avec les animaux, et que cela ne s’acquière pas. Au contraire, pour être un bon professionnel du domaine du comportement canin, il faut avoir étudié, souvent des années, pour être compétent.
Et, les connaissances académiques qui doivent être acquises ne relèvent pas uniquement du comportement canin. Des notions telles que la génétique, la neurobiologie, la nutrition, l’anatomie, la psychologie et la pédagogie sont nécessaires pour effectuer des évaluations comportementales justes, et des protocoles d’intervention simples et efficaces.
Il est difficile pour les intervenants de toujours devoir se battre pour être reconnus comme des professionnels, et non comme des « gourous ».
La création d’un ordre professionnel
C’est un immense mandat! Étant donné que les consommateurs ne peuvent porter jugement sur les compétences des professionnels travaillant dans le domaine du comportement canin par eux-mêmes, que les connaissances requises pour exercer sont poussées et que les préjudices portés aux propriétaires de chiens, et aux chiens en eux-mêmes peuvent être immenses, la création d’un ordre est justifiée.
Cela demandera :
- La création d’un cours de calibre universitaire qui devrait être approuvé par le Ministère de l’Éducation
- La création d’un code de déontologie strict
- Avoir une structure organisationnelle
- La nomination d’un syndic[iv]
C’est un mandat énorme, qui demandera le travail acharné de plusieurs passionnés pendant quelques années…
Quelles associations en éducation canine choisir?
Pour le moment, le consommateur peut s’y retrouver un peu en choisissant de consulter un professionnel faisant partie d’une association professionnelle. Il y a plusieurs associations auxquelles les éducateurs peuvent s’inscrire. Certaines sont internationales, certaines sont réservées au membre de la francophonie, et certaines sont bien de chez nous, québécoises.
Certaines réclament un examen pour être membres, tandis que d’autres ne demandent… Qu’un paiement de l’éducateur souhaitant y souscrire. Les trois associations les plus sérieuses et les plus rigoureuses en termes de connaissances demandées aux éducateurs canins y souscrivant et en termes d’éthique de travail sont la CCPDT, l’ABCAEB et le RQIEC.
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- Comment choisir la bonne formation pour devenir éducateur/comportementaliste canin
- Comment choisir la bonne école d’éducation canine?
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Personne n’est gagnant
Le manque de réglementation dans les professions reliées au comportement canin cause autant de dégâts chez le consommateur, chez le chien, à la profession en elle-même ainsi qu’aux professionnels qui la pratique.
Article rédigé par Simonne Raffa, éducateur canin, dresseur de chiens, maître chien, comportementaliste canin, thérapeute en comportement canin, intervenante en comportement canin, entraîneure, médiatrice en comportement canin, caniconsultante, coach en comportement canin… 😉
Sources :
- [i] Canine aggression toward family members in Spain: Clinical presentations and related factors, Susana Le Brech
- [ii] Considerations for shock and ‘training’ collars: Concerns from and for the working dog community, Karen L. Overall
- [iii] The importance of consistency in the training of dogs. The effect of punishment, rewards, rule structures and attitude on obedience and problem behaviors in dogs, G.E. Eskeland, R.H. Tillung, M. Bakken
- [iv] http://www.opq.gouv.qc.ca/fileadmin/documents/Systeme_professionnel/Mise_en_place_d_un_ordre-Document_info.pdf
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Marie-josée Desrosiers dit
Super article, bien écrit et très clair! C’est fou comment depuis quelques années il y a une augmentation grandissante de toutes ces personnes. C’est clair que pour le consommateur c’est dur de s’y retrouver.
Souhaitons que les principaux sujets, les chiens ne souffrent pas trop de ce fléau.
Paul Pest dit
Votre article est de la dynamite et le même problème se pose chez moi et je vous fais part du commentaire qui accompagne votre article sur mon site : Cette article Québécois pose la QUESTION somme nous mieux protégé en FRANCE contre les éducateurs et consultant en comportement canin bidon qui ne savent juste faire des factures ???? ….. A ce jour, je ne connais que le bouche à oreille de valable et les charlatans ont encore de beaux jours devant eux …….PARTAGEZ CET ARTICLE SUR LE NET et VOS EXPERIENCES AVEC NOUS ..
Inu dit
Je sais que recamment l’organisme CHASAM (Chien en Sante Mentale) est apres pousser pour de tel loi sois en effect. Ils veulent creer une programme universitaire pour les meme raison; et aussi, pouvoir reglementer un peux quel chien a le droit d’aller ou! Ce qui est fou, c’est que tout le monde peux ce dire diplome et former des chiens d’assistance ou de therapie, malgre que l’animal se montre aggressif (un enfant c’est fait mordre au sang pas un de ces sois disans chien de service…). Peux-etre les contacters et s »allier pour que ce project devienne une belle realite pour tout et pour tous?
Alice Létourneau dit
Excellent article. Comment est-ce dans d’autres pays, est-ce qu’il y a un ordre???
J’ai assisté à des cours utilisant soi disant le renforcement positif et dès le premier soir, la force, la manipulation et l’intimidation envers le chien et aussi envers son parent était utilisées. J’ai beaucoup étudié et lu et expérimenté et pris des cours divers reliés aux chiens. Je suis une grande passionnée, mais je ne donnerais pas de cours pour autant. Il est absolument nécessaire qu’une formation solide soit donnée à l’Université. Pour ce qui est des éleveurs et de tous les propriétaires de chiens il devrait y avoir une formation obligatoire. L’éducation c’est fondamental. Est-ce qu’il y a un projet en marche qui va dans le sens d’un Ordre Professionnel?
Francis Robert dit
Bonjour Simonne,
« Un tel ordre permettrait aussi à ce que tous les éducateurs finissant une formation aient sensiblement acquis les mêmes notions. »
Et si les notions d’éducation adoptées par l’ordre en question n’étaient pas les vôtres? Que feriez-vous? J’ai beaucoup de réticences face à l’apparition d’un tel ordre, peu importe la « philosophie » que celui-ci aurait adopté.
Ça me fait penser à l’éducation de nos enfants. À leur naissance nous n’avons pas de livre d’instruction et nous faisons du mieux que nous pouvons. Nous nous renseignons lorsque nous voulons en savoir plus et nous apprenons pratiquement à chaque jour que nous sommes parent, à devenir de meilleurs parents. Certains parents sont plus sévères que d’autres mais ça ne veut pas dire pour autant qu’ils sont de moins bons parents. Il y a des enfants qui sont carrément des « p’tits christ » 🙂 et qui ont besoin de plus d’encadrement et de motivation pour rester dans nos fameuses normes d’acceptabilité. D’autres enfants ont beaucoup trop de latitudes et deviennent à leur tour des « p’tits christ » :-).
Quant à la maltraitance, la DPJ est là pour ça.
Je suis tout-à-fait conscient du fait qu’il y a de la maltraitance d’animaux et de l’abus, mais ça c’est un autre sujet. De plus, il faut faire attention dans ce cas car un éducateur canin (ou « propriétaire » de chien) qui applique une correction à un chien pourrait être interprété par de la maltraitance par un autre éducateur canin qui ne fait que lancer des biscuits.
Par contre, je suis tout à fait pour une législation concernant l’utilisation des colliers électriques. Mais de là à vouloir les bannir complètement de certains pays comme on peut le voir déjà, je trouve ça très grave. Le collier électrique est utilisé par de très grands noms tels que Bart Bellon, Duke Fergusson, Michael Ellis… Bien entendu, rendu là, il ne s’agit pas d’animaux « de compagnie ». Et encore ici je crois qu’il est très important d’en faire la nuance et par conséquent, de s’éduquer.
Bref, vous comprenez. Je suis contre la maltraitance évidemment, comme tout le monde j’imagine. Mais de là à ce qu’il y ait qu’une seule bonne façon d’éduquer un chien, c’est quelque chose de beaucoup trop complexe (il y a autant de cas différents qu’il y a de chiens), je suis totalement contre.
Toutefois, je vous encourage fortement à continuer votre travail de sensibilisation, vraiment! 🙂 Merci.
Katherine Michaud robert dit
Bonjour es-ce que vous vous deplacé dans les laurentides ? J’ai besoin d’aide jai un golden mix qui a environs 4 ans et je viens d’adopté un chiot (dog de bordeaux) il a 6 semaine et mon chien grogne quand le petit chiot s’approche! Se matin il la chargé j’ai peur pour le chiot aider moi svp
Ève Laforest dit
Oui nous nous rendons dans les Laurentides. N’hésitez pas à nous contacter au 844-666-1139 ou au info@evolutioncanine.ca
Myriame dit
Bonjour, je ne m’exprime jamais habituellement dans les forums, mais le sujet me tient particulièrement à cœur. Je comprends vos inquiétudes et je pense qu’il est bien de lancer le débat que vous ouvrez. Cependant, je gravite dans le domaine canin depuis deux ans maintenant et bien que je partage la plupart de vos points de vue je garde une certaine réserve. Après des études universitaires en relation d’aide, je me suis réorientée en intervention en zoothérapie, en toilletage et en comportement canin. Ma formation initiale auprès des êtres humains est régie par un ordre. Chaque acte est réservé à certains types de professionnels selon la loi. J’ai parfois l’impression que les décideurs oublient par moment la complexité des êtres vivants que tous tentent vainement d’inclure dans des grilles, mais chaque cas de figure est loin d’être aussi simple. Résultat final, par manque souvent de budget et de temps, les employeurs ont trouvé des zones grises notamment des titres professionnels différents pour éviter l’application exacte des lois. La réglementation exagérée entraine malheureusement trop souvent l’inaction! C’est en bonne partie la raison de ma réorientation professionnelle malgré mes nombreuses années d’études et le salaire intéressant qui vient avec…L’adhésion à un ordre est aussi généralement très dispendieuse et les communications avec celui-ci laborieuses à cause de leur importante charge de travail. Dans mon nouvel emploi, je constate aussi que plusieurs clients ont déjà du mal à trouver les fonds nécessaires pour des soins de santé de base pour leurs animaux de compagnie donc qu’en sera-t-il pour des services spécialisés régis? Plusieurs écoles de pensées existent dans le domaine animalier, certaines plus traditionnelles avec lesquelles je suis règle générale en désaccord. Cependant, c’est aux clients selon moi de choisir l’idéologie qui leur convient. En tant que maman, je ne confierais pas mon garçon à une garderie en milieu familial moins réglementée qu’une CPE sans avoir d’abord fait des recherches sur cette ressource. Je n’aime pas faire ce type de comparaison, mais je vais faire une exception pour le besoin de la cause. Il en est un peu de même quand il est question de la garde et des soins prodigués à mes animaux puisqu’il est également question d’êtres vivants vulnérables à ma charge. Évidemment, je m’assure de la qualité des services offerts avant d’en bénéficier. Les réseaux sociaux, le bouche à oreilles, la visite des lieux, la validation des bases d’expérience et les diverses associations sont des sources précieuses d’information avant de solliciter des services. Feriez-vous confiance à des étrangers…certainement pas moi! Par expérience, certains diplomés en relation d’aide ont des pratiques vraiment douteuses malgré leurs titres, le respect des grandes lignes de l’éthique et du code de déontologie. Je pense notamment à la qualité des soins vraiment questionnable dans le système publique actuel. Je partage l’intérêt du déficit zéro, mais il y a des limites et il s’agit ici d’un autre débat…Heureusement, le domaine canin est encore plutôt restreint au Québec bien que plus populaire. Il est donc encore assez facile d’identifier les principaux acteurs et leurs relevés prometteuses. Pour ma part, l’ensemble des professeurs que j’ai eu autant en intervention en zoothérapie, en toilletage, en comportement canin et depuis peu en agilité partageaient une approche très similaire et respectueuse des chiens. En revanche, j’ai pris le temps de les sélectionner. Mon hypothèse est que plusieurs propriétaires de chiens attendent une situation critique avant d’agir. Je pense que l’état d’urgence explique en partie du moins le choix peu documenté des personnes ressources. Les mots clés du succès de la cohabitation avec le meilleur ami de l’homme/de la femme : prévention et l’éducation, comme dans de nombreux secteurs d’activités d’ailleurs. En m’informant sur les différentes techniques de dressage, j’ai réalisé à quel point moi qui avais pourtant eu plusieurs chiens j’avais une grande méconnaissance face à aux besoins de mes fidèles compagnons. Enfin, je reste d’accord avec une certaine réglementation du domaine sans tomber dans l’excès et j’espère que tous les maîtres trouveront le bonheur avec leurs animaux domestiques.
Lucille dit
J’ai besoin d’un conseil, mon chien Molly une femelle Bouvier Bernois de 8 ans a perdu son amie Luna en octobre dernier. Habituée de coucher dehors dans une niche face à face, elle a cherché longtemps Luna maintenant elle va mieux. Est-ce que je devrais enlever la niche de Luna? J’avoue que j’ai peur que cela la perturbe.
Que dois-je faire?
Ève Laforest dit
Il est malheureusement difficile de donner une réponse tranchée sur ce sujet. Tout dépend de la réaction de la chienne.
Jonathan dit
Rive-Sud de Québec est possible ?
Ève Laforest dit
Vous pouvez rejoindre notre équipe de service à la clientèle au 844-666-1139. Ils pourront vérifier avec vous si nous couvrons votre municipalité!