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ACTIONS COMMUNAUTAIRES

[Bien-être animal] Réseau Secours Animal

Pour le mois de mars 2021, l’organisme qui a reçu le prix PSABA est nul autre que le Réseau Secours Animal (RSA).

Rappelons que De Main De Maitre s’est engagé à octroyer 1 000$ par mois à un organisme venant en aide aux animaux, et ce, pour une période consécutive d’un an ! Dans le cadre du programme de subvention pour l’amélioration du bien-être animal, nous redonnons à ceux qui ont à cœur la cause animale.

Pour ceux d’entre vous qui ne les connaissent pas et qui se demandent qu’est-ce que le Réseau Secours Animal, permettez-moi donc de vous introduire à ce refuge qui gagne à être connu.

Qu’est-ce que le Réseau Secours Animal ?

Œuvrant auprès des chats depuis 1994, le RSA est un OBSL qui fournit un refuge sans euthanasie aux chats abandonnés, errants ou blessés. Grâce à une impressionnante communauté de bénévoles, plus de 300 chats ont trouvé leur famille pour la vie en 2020.

Comme son nom l’indique, c’est un véritable réseau qu’ils ont créé. Leur financement dépend entièrement des dons privés et cela demande beaucoup d’implications au niveau de la communauté. Une réelle connexion entre le public et leur cause doit se faire pour atteindre cet objectif.

Une particularité que je trouve très intéressante au sujet de cet organisme est qu’il est composé à 100% de bénévoles ! Vous avez bien lu, personne ne reçoit de salaire. Tous ceux qui s’y trouvent sont là par pure passion. L’argent sert exclusivement à l’atteinte de leurs missions.

Des bénévoles dévoués

Chaque jour, tous ceux qui se rendent sur place pour donner les soins aux chats, nettoyer leur environnement et leur donner de l’amour le font par dévouement de soi.

Ils sont entre 175 à 200 bénévoles à donner de leur temps chaque année. Imaginez l’énorme travail derrière la coordination et la gestion de tout ce beau monde. Et ce, je vais vous le redire au cas où, sans aucun salarié. Honnêtement, ce ne sont pas tous les organismes qui peuvent se vanter d’avoir réussi à fonder une telle communauté autour d’eux.

Leur mission touche le cœur de centaines de personnes et en retour ces personnes redonnent tellement aux chats ! L’implication, le vouloir et la passion des bénévoles font du RSA quelque chose d’unique et de très important dans notre société.

Les bénévoles sont divisés en plusieurs équipes telles que l’équipe de nettoyage, l’équipe de soin, l’équipe de socialisation et bien plus. Eh oui ! Ils ont une équipe dévouée spécifiquement à la socialisation des chats qui ne sont pas à l’aise avec l’humain. Pour eux, le comportement animal joue un rôle essentiel et ils accordent une attention toute particulière à l’adaptation de leurs compagnons félins.

En plus, il n’y a aucune pression qui est exercée puisqu’ils ont une politique de non-euthanasie. L’animal peut prendre tout le temps qu’il lui faut. Ils ont d’ailleurs une experte en comportement félin au sein de leur conseil d’administration qui met en place des recommandations pour permettre à chaque individu de s’épanouir.

Un processus d’adoption rigoureux pour assurer le match parfait

Ils ont aussi une équipe dédiée aux adoptions qui s’assure de vérifier les questionnaires, passer les entrevues, superviser les rencontres et décider du meilleur « match ». Ce genre de système a fait ses preuves auprès des refuges puisqu’il permet de décourager ceux qui ne sont pas prêts à entreprendre les démarches nécessaires pour l’acquisition d’un nouvel animal. Adopter un chat ne devrait jamais être quelque chose que l’on fait sur un coup de tête, car c’est souvent le pauvre animal qui en souffre ensuite.

Avec les petites annonces sur internet, on peut adopter presque n’importe quel animal en un claquement de doigts. Cette réalité n’aide en rien les refuges qui tentent d’encourager les adoptions responsables. La décision doit être mûrement réfléchie. Que ferez-vous quand les problèmes de comportement surviendront ? Aurez-vous l’argent nécessaire pour le faire soigner lorsqu’il va tomber malade ?

Le Réseau Secours Animal souhaite bien évidemment trouver une famille à chacun de leur précieux pensionnaire, mais pas à tout prix. Ils n’ont pas de problème à attendre LA bonne famille pour chacun.

C’est par amour des chats qu’il ne laisse pas n’importe quel individu adopter n’importe quel chat. Imaginez le stress de cette petite bête lorsqu’elle arrive au refuge, puis trouve une famille pour finalement être encore de retour à la case départ. Bien sûr, cela peut arriver, mais leur but est de prévenir ce genre de situation.

sauvetage chat adoption
Crédit photo : Réseau Secours Animal

Quand vous pensez aux refuges, dans votre tête vous imaginez surement une pièce remplie de cage avec des chats à l’intérieur.  Toutefois, chez Réseau Secours animal ce n’est pas du tout ce que vous verrez. Les chats vivent en liberté dans des pièces où l’environnement est aménagé pour faciliter l’expression des comportements naturels et diminuer le stress au maximum. Des tablettes fixées au mur et des coussins confortables sont à disposition. L’emphase est mise sur l’hygiène et ils sélectionnent leurs matériaux de façon à pouvoir aisément nettoyer et désinfecter le tout régulièrement.

Le seul moment où les chats doivent être gardés en cage est lors de leur arrivée pendant leur séjour en quarantaine pour l’évaluation de leur santé et de leur comportement.

Évidemment, leur but est d’aider le plus grand nombre possible, mais ce qui m’a surtout frappé, c’est qu’ils veulent vraiment bien faire les choses avant tout. Pour eux, cela ne vaut pas la peine de diminuer la qualité de vie des chats déjà présents juste pour dire qu’ils sont capables d’en prendre quelques-uns de plus. La qualité passe avant la quantité et c’est tout à leur honneur.

L’histoire de Tattie

À 14 ans, Tattie a fait son entrée au refuge. Les années ont passé sans que personne ne se manifeste pour l’adopter. Les bénévoles ont donc opté pour devenir la famille de Tattie. Elle a ainsi vécu jusqu’à l’âge de 28 ans, entourée de gens qui l’aimaient et qui lui donnaient toute l’attention et l’affection qu’elle méritait.

Ce court montage montrant la belle Tattie et son récit m’a fait pleurer. Imaginez si elle avait été euthanasiée sous prétexte que cela faisait trop longtemps qu’elle était à l’adoption et que personne ne voulait d’elle.

Son histoire reflète bien les valeurs profondes du réseau qui considère chaque animal comme un individu à part entière. Ils ont permis à cette chatte d’avoir une vraie vie de pacha au sein de leur grande famille.

Plusieurs projets animent l’organisme et, dans le futur, ils souhaitent avoir une salle spécifiquement conçue pour les chatons avec des surfaces faciles à désinfecter et une ventilation appropriée. Pour l’instant, les chatons sont toujours placés en famille d’accueil, mais il aimerait pouvoir changer cela et en accueillir quelques-uns.

Si vous souhaitez les aider, sachez que cette grande famille de bénévoles n’attend peut-être que vous! Vos talents et vos aptitudes, même s’ils ne sont pas directement liés au domaine animal, peuvent surement leur venir en aide.

Par exemple, si vous êtes designer web ou encore plombier, vos habiletés pourraient être grandement appréciées. Tout ce qu’il vous faut c’est avoir la passion et l’envie de leur consacrer de votre temps!

Vous contribueriez ainsi à un magnifique réseau qui regroupe des gens ayant à cœur le bien-être des chats.

Alors si vous voulez faire la différence en aidant Réseau Secours Animal à continuer sa mission, cliquez ici pour faire un don.

Si vous souhaitez au contraire vous impliquer concrètement, alors cliquez ici pour devenir famille d’accueil ou ici pour devenir bénévole.

Et si vous êtes vous-même intéressé à déposer votre candidature pour recevoir le prix PSABA, c’est par ici !

 

Article rédigé par Andréanne Garneau

 

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[Bien-être animal] Société Protectrice des Animaux d’Arthabaska

En début d’année, nous vous avons présenté les quatre organismes qui allaient recevoir le financement du PSABA pour les mois de janvier à avril.

Au cours des dernières semaines, vous en avez appris un peu plus sur trois d’entre eux et c’est au tour maintenant du quatrième de faire son entrée en scène.

Si vous n’êtes pas familier avec notre programme de subvention pour l’amélioration du bien-être animal (PSABA), vous pourrez en apprendre plus ici.

Brièvement, voici ce que vous devez savoir: chaque mois la subvention PSABA, d’un montant de 1 000$, est décernée par De Main De Maitre à un organisme visant le bien-être animal.

Alors sans plus tarder, je vous présente la Société Protectrice des Animaux d’Arthabaska !

La mission de la SPA d’Arthabaska

Desservant un nombre impressionnant de 29 municipalités, la SPA Arthabaska (SPAA) a pour mission de protéger les animaux et d’harmoniser les relations qu’ils entretiennent avec les humains.

Non seulement ils recueillent et soignent les animaux errants sur tout leur territoire, mais ils s’occupent aussi de trouver la famille idéale pour chaque petite bête abandonnée sans compter que leurs patrouilleurs doivent aussi gérer les diverses plaintes concernant les animaux. Il n’y a pas à dire, le mandat des SPA est très varié.

Les saisies d’animaux maltraités et négligés

Imaginez-vous pousser la porte d’une grange sombre d’où proviennent des aboiements et des gémissements. À peine avez-vous mis un pied dans l’enceinte que l’odeur et la vision d’horreur vous frappent. Vos yeux se remplissent de larmes, mais impossible  de dire si c’est dû à l’ammoniac ou au surplus d’émotions que vous ressentez.

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Photo provenant d’une saisie effectuée par la SPAA en janvier 2021 – Crédit photo : www.lanouvelle.net

L’envie de ressortir en courant vous démange. Vous voudriez fermer les yeux tellement c’est éprouvant, mais vous devez reprendre le contrôle. Ce n’est pas le temps de craquer, ces animaux ont besoin de vous.

C’est exactement ce que peut vivre le personnel de la SPAA lorsqu’ils doivent intervenir lors de saisies d’importance. Participer à ce genre d’opération dansle cadre de démantèlement d’usines à chiot est loin d’être facile. Les intervenants, face à la détresse des animaux, peuvent garder ces images en tête pendant des années sans arriver à les effacer.

C’est pourquoi nous vous conseillons de faire bien attention avant d’acheter un chiot en animalerie, de prendre vos précaution en cas de chiot ou de chien à donner, de bien choisir l’éleveur de votre chien, de s’assurer de choisir la bonne race de chien pour votre mode de vie.

Le début d’une nouvelle vie pour ces animaux

On pense souvent que le moment de la saisie est l’aboutissement d’un travail acharné, la conclusion d’un dossier sur lequel plusieurs personnes ont travaillé en collaboration depuis des mois voir des années.

Alors qu’il est tout à fait vrai que beaucoup de démarches et de travail sont faits en amont, le moment où les agents interviennent pour perquisitionner les animaux est loin de marquer la dernière étape.

Il faut ensuite coordonner le tout et sécuritairement embarquer chaque animal dans leur cage en vue du transport. Une fois arrivé à destination, il faut les examiner un à un. C’est à ce moment-là que l’on constate à quel point certains individus ont cruellement besoin de soins.

Justice et réadaptation

Il n’y a pas une seconde à perdre s’ils veulent sauver le plus de vie possible. Et puisque les saisies sont ensuite présentées à la Cour, tout doit être minutieusement documenté; il faut prendre des photos et tenir un dossier à jour sur chaque animal.

La réadaptation de ces animaux est parfois longue, car ils doivent souvent tout réapprendre. Des actions simples comme sortir à l’extérieur, porter un collier ou marcher en laisse peuvent être un défi pour eux. En revanche, la résilience de ces derniers est exceptionnelle. Malgré tous les évènements qu’ils ont vécus, ils reprennent rapidement goût à la vie.

Une importante saisie a d’ailleurs été effectuée par la SPAA en janvier 2021. Ce sont 230 chiens et 70 chats qui ont été saisis dans une usine à chiots aux conditions insalubres. Trois mois plus tard, les animaux commencent tranquillement à être mis en adoption.

Comment la subvention a-t-elle été utilisée ?

La SPAA dédie une pièce spéciale pour accueillir les nouveaux chats au refuge. Dans ce local, les nouveaux arrivants peuvent s’acclimater à leur nouvel environnement et recevoir des traitements en cas de besoin. Dès qu’ils sont prêts, ils sont ensuite transférés dans les locaux d’adoption où ils rencontreront leur futur famille. Avec la subvention PSABA, la SPAA a refait cette pièce d’accueil et elle l’a équipé de façon à pouvoir  mieux intervenir dans les cas de saisies. En ayant des pièces mieux aménagées et plus fonctionnelles, le confort et le bien-être des animaux augmentent significativement. C’est pourquoi nous sommes très heureux d’avoir pu participer à l’amélioration de leur chatterie.

Des partenariats pour venir en aide aux animaux

Dans le cas d’une saisie d’importance, il est essentiel de collaborer avec les autres pour le bien-être des animaux. C’est d’ailleurs ce à quoi le refuge met des efforts: développer des partenariats et faire tomber les barrières entre les différents intervenants du milieu animal qui ont des valeurs communes.

C’est dans cette optique qu’ils ont noué des liens avec la boutique La Niche de Victoriaville. Ces derniers ne vendent plus d’animaux et ils ont maintenant une chatterie réservée aux chats adultes disponibles en adoptions à la SPAA.  De cette façon, les chats ayant plus de difficulté à se faire adopter ont plus de visibilité. C’est grâce à l’éducation du public et à l’ouverture des gens du milieu que de tels changements sont possibles.

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Crédit photo : SPA Arthabaska

Si, dans les limites du territoire desservi par la SPAA, vous êtes témoins d’une situation où le bien-être animal ne semble pas être respecté, vous pouvez porter plainte directement sur leur site internet. Le tout est confidentiel et ne prend que quelques minutes.

Évidemment, je comprends tout à fait qu’il peut être frustrant d’avoir l’impression que notre plainte n’est pas prise en considération. En revanche, l’intervention passe d’abord par l’éducation des propriétaires d’animaux dans le but de les responsabiliser face à leurs comportements.

  • Si vous voulez en apprendre plus sur la SPAA, cliquez ici.
  • Et si vous voulez les appuyer dans leurs actions, c’est par ici !

Vous connaissez un organisme ayant pour mission d’aider les animaux dans le besoin ? Parlez-leur du notre programme et encouragez-les à soumettre leur candidature juste ici.

N’hésitez pas à partager cet article pour permettre à plus d’initiatives de bénéficier du prix PSABA !

 

Article rédigé par Andréanne Garneau

 

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[Bien-être animal] Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins

Chers lecteurs de la chronique PSABA,

Il est grand temps de vous présenter aujourd’hui l’organisme à but non lucratif qui ouvre la saison 2021 : le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins, connu sous l’acronyme GREMM, et récipiendaire du prix PSABA en ce mois de janvier.

Mais qu’est-ce que PSABA ? Pour ceux qui n’en auraient pas encore entendu parler, il s’agit du Programme de subvention pour l’amélioration du bien-être animal mis sur pied en mai 2020 par De Main De Maître, lequel octroie douze bourses par an, dotées chacune de mille dollars, à des organismes prioritairement francophones et à but non lucratif, afin de soutenir leur mission dans le domaine du bien-être animal.

Ainsi, des organismes québécois dédiés notamment aux chevaux, aux grands singes, aux chiens des communautés autochtones et aux oiseaux de proie ont déjà bénéficié du prix PSABA en 2020.

Il manquait toutefois à cette prestigieuse liste le symbole identitaire québécois : le Saint-Laurent et ses grands mammifères marins. En effet, comment pourrait-on évoquer le Québec sans faire mention de son fleuve, dont dépendent bien sûr les principaux enjeux économiques et sociaux du pays, mais qui constitue surtout le bassin vital du plus émouvant emblème de la belle Province ? Eh oui, vous l’aurez deviné, je veux parler du béluga.

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Crédit : GREMM

Qu’est-ce que le GREMM ?

Le GREMM voit le jour en 1985 sur l’une des plus extraordinaires baies au monde, dans la région Côte-Nord du Québec : la baie de Tadoussac. Durant la belle saison, c’est à cet endroit de rêve que touristes et chercheurs admirent à loisir bélugas, rorquals bleus et autres baleines, parmi les treize espèces de baleines présentes à l’année ou de façon saisonnière dans le Saint-Laurent.

baleines-saint-laurentMais quelles sont les missions phares du GREMM ? Dès sa création, le GREMM entreprend de mener de front trois volets distincts, mais toutefois essentiels les uns aux autres : la recherche scientifique sur les baleines du Saint-Laurent, l’éducation du public et la conservation des mammifères marins. Sa devise pourrait être « Observer pour mieux comprendre, comprendre pour mieux sensibiliser, sensibiliser pour mieux protéger ».

La recherche – pour mieux comprendre les baleines

La recherche sur le terrain, ou en mer devrais-je dire, a lieu pendant la période estivale, alors que les eaux sont libres de glace et que les espèces migratrices investissent les lieux. Les chercheurs, munis d’appareils photo, de balises radio et autres technologies de pointe, sillonnent alors sans relâche les eaux, à l’affût du moindre géant marin. Il s’agit en effet de répertorier de façon systématique, année après année, les populations présentes, afin de mieux comprendre d’une part ces espèces à l’organisation sociale si complexe, et d’autre part la pression écologique à laquelle elles sont malheureusement soumises. On peut dire qu’à travers la santé des mammifères marins, et notamment celle des bélugas qui vivent à l’année dans le Saint-Laurent, c’est en réalité la santé de tout un écosystème qui est passée au peigne fin grâce aux diverses activités du GREMM !

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Crédit : GREMM

L’éducation – pour partager la passion des baleines

Le volet « éducation » se décline, quant à lui, en plusieurs axes, dont, pour les deux plus importants : le CIMM, ou Centre d’interprétation des mammifères marins, qui est un musée situé à Tadoussac, et où il est notamment possible de découvrir des squelettes de mammifères marins :

https://player.vimeo.com/video/110137173

Et, bien sûr, le fabuleux site Baleines en direct, créé et mis en ligne dès l’année 2000, et où les informations rigoureusement scientifiques sont dispensées avec un souci du détail et de clarté hors du commun. C’est assurément le meilleur endroit pour faire connaissance avec le merveilleux monde du Saint-Laurent et avec les baleines qui l’habitent ! Si vous voulez savoir les reconnaître et en apprendre davantage à propos de leur morphologie, de leur physiologie ou de leurs comportements, je vous encourage vivement à le visiter.

https://www.youtube.com/watch?v=PiYGKvMiKuI&feature=youtu.be

La conservation – pour protéger les baleines et leur écosystème

Pour finir, le volet « conservation » a comme objectif de protéger les baleines, ainsi que, plus largement, l’écosystème du fleuve dans son ensemble, grâce à la mise en place de mesures découlant directement des données récoltées au cours des années. C’est ainsi que le GREMM a pu sonner l’alarme en 2012, année particulièrement noire pour les bélugas, alors qu’une mortalité anormalement élevée est détectée au sein de l’espèce.

Que se passait-il alors pour que tant d’individus soient retrouvés morts, échoués ? Faisait-on face à de nouveaux contaminants, toxiques pour l’espèce ? Était-ce dû à un changement climatique entraînant une réduction de la nourriture disponible ? Ou encore, à l’augmentation du trafic maritime, venant perturber les habitudes de vie de ces mammifères ?

Aujourd’hui, malgré les différents plans d’action élaborés et tous les efforts déployés, le béluga est toujours une espèce classée en voie de disparition. Si la mortalité s’est heureusement ralentie, elle n’est cependant pas encore revenue à une moyenne qui assurerait la survie du béluga sur le long terme. Dès lors, on comprend mieux pourquoi la mission du GREMM est si essentielle, et pourquoi les soutenir est d’une importance capitale : la préservation de notre patrimoine marin en dépend.

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Crédit photo : GREMM

Ce jeune béluga, nommé DL9104 par l’équipe du GREMM, sera disponible pour adoption d’ici le 20 février 2021. Si vous voulez vous porter candidat pour son adoption, c’est par ici.

À quel projet va servir le prix PSABA, d’une valeur de mille dollars :

C’est dans cet esprit que le prix PSABA souhaite aider à la mise en ligne et à la diffusion du matériel éducatif du site Baleines en direct, lequel entend notamment développer du contenu pédagogique pour les élèves de niveau primaire et secondaire, des infographies dynamiques et un programme de bourses pour des stagiaires. Quel beau programme pour se relever d’une pandémie qui a durement affecté la source principale de financement de Baleines en direct en forçant les portes du CIMM à fermer pendant de longs mois, n’est-ce pas  ?

Si vous désirez vous aussi participer aux actions du GREMM, c’est par ici. :

Sur ces belles paroles, je vous dis à tout bientôt, au détour d’un prochain article PSABA !

PSSSSSSStttttt… si vous connaissez des initiatives qui pourraient bénéficier du prix PSABA, aidez-nous à les aider en partageant cet article, et, surtout, en les encourageant à soumettre leur candidature par ici.

 


Article rédigé par Aline Bichsel

 

 

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[PSABA] Des actions concrètes pour le bien-être animal

organisme a but non lucratif animaux quebec

Bonne Année à vous tous, chers lecteurs des articles PSABA !

Comme je n’ai qu’une parole, chose promise, chose due : nous voici en 2021, il est donc temps de dévoiler les quatre nouveaux récipiendaires du prix PSABA (Programme de subvention pour l’amélioration du bien-être animal), décerné par De Main De Maître, pour une deuxième saison qui promet d’être haute en couleur !

Rappelons que le prix PSABA, d’une valeur de mille dollars, consiste à soutenir des organismes prioritairement francophones, à but non lucratif, œuvrant pour le bien-être animal ; ce n’est ainsi rien de moins que douze organismes qui, chaque année, bénéficient de la subvention ????. Et oui, De Main De Maître, en plus d’être une entreprise consacrée à l’éducation canine et à la formation professionnelle dans le domaine canin et animal, a pour vocation d’encourager tous ceux qui font une réelle différence pour les êtres animaux, que ce soit des refuges, des centres de recherche, ou d’autres communautés actives dans le domaine de la protection animale et de l’écologie.

Mais quels sont donc ces organismes ? Levons le voile ! Ils sont tous quatre québécois.

Réseau Secours Animal

Le premier d’entre eux, Réseau Secours Animal (RSA), est établi à Montréal depuis 1994. Il dédie ses efforts aux chats errants, abandonnés, et / ou maltraités, afin de les soigner, de les stériliser, de les vacciner et micropucer, ou, enfin, de leur trouver une famille pour la vie, selon le meilleur « match » possible. Leur action de sensibilisation en ce qui concerne l’importance de la stérilisation est essentielle pour lutter de façon efficace et éthique contre la surpopulation féline.

 

La Société Protectrice des Animaux d’Arthabaska

Le deuxième organisme à être primé est la Société Protectrice des Animaux d’Arthabaska (SPAA), à Victoriaville. Sa mission est, je cite, de « protéger les animaux et harmoniser leurs relations avec les humains », alors que trois valeurs la définissent : Amour, Justice, et Respect de la vie. La SPAA souhaite, grâce au prix PSABA, améliorer ses infrastructures, en particulier celles destinées aux chats, afin de mieux correspondre aux besoins biologiques de ceux-ci, et, ainsi, d’augmenter leurs chances de réhabilitation et d’adoption.

SOS Miss Dolittle

Quant au troisième, il s’agit du refuge SOS Miss Dolittle, qui couvre la région de Québec. Cet organisme s’occupe exclusivement des animaux sauvages, blessés ou orphelins, en leur prodiguant les soins nécessaires, avant de les remettre en liberté. SOS miss Dolittle s’investit également dans l’éducation de la population concernant la conservation des différentes espèces fauniques. Le refuge a été l’un des invités phares de la dernière édition du Festival végane de Montréal, qui s’est tenue en ligne en novembre dernier :

Le groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins

Et pour finir cette incroyable série, voici le GREMM, Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins. Installé à Tadoussac, le GREMM se voue à la recherche scientifique sur les baleines du Saint-Laurent. Il a à cœur la recherche, l’éducation et la conservation. Parmi d’autres, on peut citer le très populaire Projet Béluga Saint-Laurent :

 

Comme de coutume, un article détaillé sera consacré à chacun de ces organismes au courant de ces prochains mois. Restez bien à l’affut si vous voulez découvrir les actions qui les rendent tous si exceptionnels ???? !

Pour conclure, j’ai une petite faveur à vous demander : si vous connaissez des initiatives qui pourraient bénéficier du prix PSABA, aidez-nous à les aider en partageant cet article, et, surtout, en les encourageant à soumettre leur candidature par ici.

Au plaisir de vous revoir au détour du prochain article PSABA ! Prenez soin de vous !

Vous aimez les animaux ? Nous offrons une formation en ligne concernant l’éthique et le bien-être animal. Avec le code promotionnel CHIEN10, profitez de 10% de rabais sur cette formation donnée par un technicien en santé animale  spécialisé en comportement félin !

 

Article rédigé par Aline Bichsel

 


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[Bien-être animal] Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie

En guise de clôture réjouissante de cette année particulière et éprouvante à bien des égards, j’ai le bonheur de vous présenter aujourd’hui le dernier organisme à recevoir, en 2020, le prix PSABA (Programme de subvention pour l’amélioration du bien-être animal), décerné par De Main De Maître : voici l’UQROP, ou l’Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie.

Fondée en 1987, l’UQROP est le plus ancien des organismes à but non lucratif à bénéficier pour l’heure du prix PSABA. Et je dirais même qu’à l’époque, en 1987, l’UQROP fait véritablement figure de pionnière dans sa volonté de protéger les animaux sauvages et la faune. Quelle incroyable percée en ce qui concerne la préservation des espèces, et la sensibilisation du public aux richesses naturelles du Québec !

Saviez-vous que, jusqu’en 1987, il n’existait aucune structure vétérinaire à proprement parler pour venir en aide aux oiseaux de proie blessés ? Et oui, il faut attendre la détermination et l’engagement de Guy Fitzgerald, alors étudiant de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, pour que se dessine l’idée d’un réseau de soins à l’échelle de la province : ainsi naît l’UQROP, qui a pour but de coordonner l’ensemble des actions de ses partenaires, à savoir le Centre de Recherches Macdonald sur les Rapaces, le Jardin Zoologique du Québec, la Clinique des Oiseaux de Proie de l’Université de Montréal (créée au même moment par Guy Fitzgerald), ainsi que le service de conservation de la faune du Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche.

L’éducation, un mandat essentiel pour l’UQROP

Mais, se vouer à la réhabilitation des oiseaux de proie n’est pas tout ! Dès 1990, Guy Fitzgerald entend partager sa passion directement dans les écoles, avec son programme éducatif itinérant « Chouette à l’école ».

Trente ans plus tard, ce programme est plus d’actualité que jamais, grâce à la mise sur pied d’une animation virtuelle, pour les écoles situées en dehors de la Montérégie, voire même en dehors du pays. Que ce soit de façon virtuelle ou en personne, je peux vous assurer que la fascination est au rendez-vous, chez les enfants comme chez les plus grands, lorsqu’il s’agit de découvrir les deux oiseaux de proie « ambassadeurs » de l’UQROP, présentés par des éducateurs spécialisés ????

Les oiseaux de proie « ambassadeurs » sont des oiseaux admis dans le réseau de l’UQROP, lesquels non seulement ne peuvent être remis en liberté en raison d’un handicap ou d’une condition particulière, comme par exemple le fait d’être imprégnés à l’humain, mais aussi qui démontrent de belles aptitudes à être entraînés, et qui apprécient le contact avec les humains : ces oiseaux participent donc aux programmes éducatifs, ainsi qu’aux démonstrations de vol, à « Chouette à voir ! » (voir plus bas).

Si vous désirez plus d’information concernant le programme éducatif « Chouette à l’école », voici le lien.

Un tournant majeur : « Chouette à voir ! »

L’aventure de l’UQROP se poursuit et prend de l’ampleur en 1993, avec l’acquisition d’un terrain à Saint-Jude, en vue de créer un site avec de grandes volières, permettant de soigner puis de relâcher les oiseaux après leur réhabilitation.

Mais, cet endroit est également conçu pour devenir le cœur de l’œuvre éducative de l’UQROP, son véritable poumon : le très populaire « Chouette à voir ! » voit alors le jour ! Durant la période estivale, de juin à fin septembre, le site « Chouette à voir ! » ouvre ses portes au public : il est possible de visiter différentes volières (visite guidée), d’admirer des démonstrations de vol en plein air avec les oiseaux ambassadeurs, mais aussi d’assister à la remise en liberté des oiseaux qui peuvent l’être, une fois leur période de convalescence achevée. Imaginez l’émotion des visiteurs, des bénévoles et des employés de l’UQROP lorsque les petits protégés de « Chouette à voir ! » peuvent de nouveau goûter à la liberté, après des semaines, voire des mois de repos forcé !

Pour obtenir des renseignements concernant « Chouette à voir ! », voici le lien. 

À chaque sauvetage son unique histoire :

Voici maintenant l’incroyable histoire de Spirit, Madame le faucon pèlerin, pour vous permettre de mieux apprécier l’extraordinaire dévouement de l’équipe de l’UQROP envers les oiseaux de proie qui nécessitent des soins :

Nous sommes en juillet 2017, à Montréal : un camionneur prend en photo un faucon pèlerin qui semble blessé, et contacte l’UQROP (quel beau réflexe !) :

sauvetage animal sauvage
Photo prise par le camionneur

Un bénévole se charge alors immédiatement de la capture et du transport de Spirit jusqu’à la Clinique des oiseaux de proie de la Faculté de médecine vétérinaire. Lors de l’examen, il apparaît qu’elle souffre de plusieurs blessures externe et internes dont une très grave infection de l’articulation du coude (arthrite septique), laquelle la promettait à une mort certaine.

Mais ce n’est pas tout ! La radiographie révèle que Spirit a également été tirée à la carabine à plomb ! Or, les oiseaux de proie sont protégés par une loi provinciale : il est en effet strictement interdit de les chasser. Pauvre Spirit, quelle vie bien mouvementée elle a vécue avant d’atterrir entre les mains de ses bons samaritains !

Examen vétérinaire de Spirit – Photo: Guy Fitzgerald

S’en suit la mise en place de traitements aux antibiotiques et de physiothérapie. Après des semaines de soins, Spirit est enfin prête à intégrer la volière à Sainte-Jude, afin de parfaire sa réhabilitation et de réapprendre à voler de façon sécuritaire. En effet, après tant d’inactivité, il lui faut recouvrer sa masse musculaire avant d’être remise en liberté !

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Spirit en plein exercice – Photo: Guy Fitzgerald

Et enfin, de battements d’ailes en battements d’ailes, à force de kilomètres parcourus dans sa volière, le Grand Jour arrive : celui de l’envol de Spirit dans la nature !

Cet événement a lieu le 19 novembre 2017 :

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Photo: Christian Fritschi

Voyons maintenant à quels projets va servir le prix PSABA, d’une valeur de mille dollars :

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Comme il est évident que le bien-être physique des animaux passe aussi par leur bien-être mental, l’UQROP a à cœur d’améliorer le quotidien de ses pensionnaires en leur fournissant un enrichissement adéquat répondant à leurs besoins physiologiques spécifiques. Les oiseaux de proie de « Chouette à voir ! » vont donc recevoir du matériel, boîtes et autres modules, pour leur permettre d’entretenir et de développer leurs aptitudes à rechercher de la nourriture. En quelques sorte, il s’agit de proposer à ces oiseaux l’équivalent des jouets Kong que l’on offre à nos chiens pour répondre à leur besoin masticatoire ???? !

Il existe d’ailleurs un pensionnaire bien particulier, à qui le prix PSABA va grandement profiter, cet urubu à tête rouge, fier ambassadeur de l’UQROP :

Photo : Audrey Maynard

Cet oiseau est encore dans son œuf quand il est trouvé par des humains. Pensant qu’il s’agit d’un œuf de dindon sauvage, ils en prennent soin jusqu’à éclosion et nourrissent par la suite l’oisillon avec de la moulée… sans savoir qu’ils détiennent en réalité un oiseau de proie aux besoins nutritifs bien différents !

Au fur et à mesure que l’oiseau grandit, ils finissent par se rendre compte de leur méprise, et amènent alors l’urubu à tête rouge à « Chouette à voir ! », pour qu’il y soit pris en charge. Mais le mal est fait : l’oiseau est fortement imprégné à l’humain, ce qui rend sa mise en liberté impossible.

De plus, peut-être en raison d’une nourriture inappropriée, ses pattes ne se sont pas développées correctement. Le résultat : un grand urubu à tête rouge qui se prend pour un humain, et à qui on ne peut même pas fixer d’émetteur aux pattes à cause de leur malformation, ce qui le condamne à vivre enfermé ! Quelle poisse !

Grâce à la subvention, l’UQROP va pouvoir acquérir un harnais spécialement conçu pour les oiseaux, auquel un émetteur sera attaché. Ainsi, cet urubu à tête rouge aura enfin l’occasion de battre à nouveau des ailes, du moins durant les spectacles de démonstration de vol, et ce, en toute sécurité, grâce à son émetteur ! Quelle amélioration significative de sa condition de vie, n’est-ce pas ?… ????

Pssssttt… Pour information, rappelons ici qu’il est non seulement strictement interdit de chasser les oiseaux de proies au Québec, mais également interdit d’en posséder, à moins de détenir pour cela un permis spécifique ???? .

  • Si vous désirez en savoir plus sur la mission de l’UQROP, voici de quoi assouvir votre curiosité.
  • Si vous désirez vous aussi les aider, c’est par ici !
  • Ou si vous désirez devenir membre.

C’est sur ces belles paroles que s’achève l’aventure PSABA pour 2020. Mais ne craignez rien : tout se poursuit en 2021, avec tant d’autres organismes à vous faire découvrir…

D’ailleurs, si vous connaissez des initiatives qui pourraient bénéficier du prix PSABA, vous pouvez nous aider à les aider en partageant cet article, et, surtout, en les encourageant à soumettre leur candidature par ici.

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Il est maintenant temps pour moi de vous souhaiter d’agréables fêtes de fin d’année : qu’elles soient aussi magiques que possible, par écran interposé ????.

Au plaisir de vous retrouver en janvier pour la suite des aventures PSABA !

 


Article rédigé par Aline Bichsel

 

 

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Le bien-être animal passe-t-il par une prise de conscience de leurs droits ?

legislation-bien-etre-animal-quebecAprès Chiots nordiques, Galahad, la fondation Fauna et le Festival végane de Montréal, c’est avec beaucoup de fébrilité que je vous présente aujourd’hui le cinquième organisme récipiendaire du prix PSABA (programme de subvention pour l’amélioration du bien-être animal), décerné par De Main De Maître : La Communauté Droit animalier Québec – DAQ.

Cet organisme à but non lucratif, créé en 2017, a pour principale mission de contribuer à l’avancement de l’éthique et du droit animalier au Québec ainsi qu’à l’éducation et la conscientisation de la population aux enjeux du bien-être et de la sécurité des êtres animaux.

Autant vous le dire tout de suite, le DAQ me rend tout simplement fière de vivre au Québec ! De par ses valeurs, il incarne tout ce dont on pourrait rêver en terme sociétal : des personnes engagées, prêtes à offrir de façon entièrement bénévole leur expertise professionnelle dans le domaine du droit animalier, unissant forces et connaissances pour venir en aide à ceux qui ne peuvent se défendre par eux-mêmes, ceux à qui il manque une voix, ceux que la loi a ignorés pendant si longtemps : les êtres animaux.

Il faut savoir qu’au Québec, jusqu’en 2015, ceux-ci étaient définis au niveau juridique comme de simples « objets », des « bien meubles », dont chacun pouvait disposer comme il le voulait, ou presque, sans conséquence légale en cas d’abus, de maltraitance ou de négligence.

La situation change heureusement en 2015, avec l’instauration d’un nouveau régime juridique propre aux êtres animaux au Québec qui encadre, entre autres, les relations entre les êtres humains, les êtres animaux et leur environnement. Aujourd’hui, le droit animalier au Québec établit les principes qui fixent les règles juridiques afin d’assurer leur bien-être et leur sécurité, notamment via des changements apportés au Code civil du Québec et l’édiction de la Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal (communément appelée Loi BÊSA).

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Cette loi permet de créer une nouvelle catégorie juridique pour l’être animal : depuis cette date, on reconnait enfin légalement que les animaux sont des êtres doués de sensibilité, présentant des besoins biologiques spécifiques, essentiels à leur bien-être physique et mental. De plus, l’être humain est déclaré responsable de veiller à leur bien-être et à leur sécurité. Quel énorme pas en avant en terme de législation!

Il faut toutefois s’approprier finement le fonctionnement législatif pour se rendre compte que nous ne sommes pas au bout de nos peines en ce qui concerne la protection des êtres animaux car plusieurs aspects entrent en ligne de compte, lesquels vont tous avoir un impact sur la compréhension et la mise en application de la Loi BÊSA.

C’est d’ailleurs pour cette raison que la communauté DAQ n’est pas composée uniquement de juristes : des éthologues, des médecins vétérinaires et autres experts en sciences cognitives ou en éthique sont tout autant nécessaires pour aider à tracer la frontière, parfois subtile, entre bienveillance et atteinte au bien-être animal. En effet, avant d’évaluer si les impératifs biologiques de telle ou telle espèce animale sont bel et bien respectés, il est évidemment primordial d’avoir une idée précise de leur nature. De plus, au fur et à mesure des progrès de la recherche, par exemple dans le domaine de la cognition ou des émotions, tout porte à croire que nos critères d’aujourd’hui auront largement évolué d’ici quelques années.

Comment définir le bien-être animal ?

Certes, les cinq libertés, universellement reconnues et sur lesquelles se base notamment la Loi BÊSA, offrent un cadre plutôt explicite pour décrire les droits des animaux placés sous la responsabilité des humains :

  1. Être épargné de la faim, de la soif et de la malnutrition
  2. Être épargné de la peur et de la détresse
  3. Être épargné de l’inconfort physique et thermique
  4. Être épargné de la douleur, des blessures et des maladies
  5. Être libre d’exprimer des modes normaux de comportement

L’exemple de l’éducation canine :

Il faut faire l’appréciation de ces cinq libertés, cas par cas, espèce par espèce. Prenons un exemple concret, dans un domaine que je connais bien, celui du monde canin : l’utilisation d’outils de dressage aversifs, tel que le collier étrangleur ou le collier étrangleur à piques ou les clotûres électriques pour chiens (dites anti-fugues), est encore très répandue au Québec (en dehors toutefois de la Ville de Montréal où la nouvelle règlementation l’interdit).

Cependant, et sans nul doute, tout le monde en conviendra ici : il est évident que ce type d’outil crée non seulement de la douleur pour qui se fait étrangler, mais potentiellement aussi des blessures internes et externes (dommages au niveau de la glande thyroïde, par exemple), sans parler de la peur ou de la détresse (impuissance acquise, dépression, …).  Tout cela est connu depuis des dizaines et des dizaines d’années dans le milieu de l’éducation canine, largement documenté, avec moult études scientifiques à l’appui.

Pourtant, c’est encore en toute légalité que n’importe quel « dresseur » plus ou moins auto-proclamé ou autre propriétaire de chien peut s’en procurer au Mondou du coin, et s’en servir à des fins « éducatives » … Surprenant, n’est-ce pas ?

C’est pourquoi le DAQ est si essentiel au paysage québécois du bien-être animal : bâtir peu à peu, à force de dossiers défendus devant le tribunal, de capsules éducatives, d’articles, et de campagnes de sensibilisation, une meilleure compréhension de l’éthique animale, tout en renforçant les aspects légaux, afin de mieux protéger les êtres animaux avec lesquels nous partageons notre vie et cette planète.

En attendant, grâce au prix PSABA d’une valeur de mille dollars, le DAQ pourra mener la campagne Coup de chaleur, sur une durée de trois ans. Mais chuttttttt… place au suspense, pour une fois je n’en dirai pas plus ! Laissons le DAQ nous expliquer lui-même prochainement en quoi consistera ce beau projet, dont le noble but sera de sauver des vies … ????

Pour ne pas manquer l’information, voici :

  • Le site de DAQ
  • Le Facebook du DAQ
  • Si vous désirez rejoindre cette belle communauté, c’est par là.
  • Et si vous voulez vous aussi les soutenir, c’est par ici.

Vous souhaitez en savoir plus concernant le bien-être animal, leurs droits ainsi que l’évolution en cette matière lors des derniers sciècles ? Je vous conseille la vidéo suivante :

 

Et enfin, si vous connaissez des initiatives qui pourraient bénéficier du prix PSABA, vous pouvez nous aider à les aider en partageant cet article, et, surtout, en les encourageant à soumettre leur candidature par ici.

Au plaisir de vous revoir au détour de mon prochain article concernant UQROP, un autre organisme de renom, lui aussi récipiendaire du prix PSABA ???? !!

Vous aimez les animaux ? Nous offrons une formation en ligne concernant l’éthique et le bien-être animal. Avec le code promotionnel CHIEN10, profitez de 10% de rabais sur cette formation donnée par un technicien en santé animale  spécialisé en comportement félin !

 


Article rédigé par Aline Bichsel

 

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