Nous voici à présent aux portes du fabuleux organisme Galahad, lui aussi récipiendaire du prix PSABA, ou programme de subvention pour l’amélioration du bien-être animal, d’une valeur de mille dollars, octroyé cet été par De Main De Maître.
Partons ensemble à la découverte de cet organisme à but non lucratif, qui se dédie depuis 2008 au bien-être des chevaux et cela, sur l’ensemble du Québec !
Galahad, le début de l’aventure :
Pour entreprendre cette incroyable aventure, Chamie Angie Cadorette, la fondatrice, s’est armée d’une belle dose de courage, d’un cœur énorme et d’une motivation sans limite, caractéristiques bien dignes de Galahad, le fils de Sir Lancelot du Lac dans la légende arthurienne, lequel a donné son nom à la fondation, en hommage à son premier cheval. Le ton est immédiatement donné : Galahad, ou le symbole d’une quête du Graal pour le bien-être équin, rien de moins !
À partir de 2009, pour mieux répondre à la demande grandissante de soins, de prises en charge et de sauvetages, mais surtout pour limiter le stress et les blessures graves générés par de longs déplacements et de nombreux changements d’environnement, Chamie Angie décide de développer un réseau, à la place de privilégier une maison-mère : ainsi, ce sont plus de 40 agents certifiés par Galahad qui se déplacent à travers le Québec, dans le but d’évaluer les adoptants désireux d’acquérir un cheval. Si les adoptants répondent aux nombreuses et sévères exigences émises par l’organisme, Galahad les met alors directement en contact avec les propriétaires des chevaux en adoption afin de concrétiser l’adoption de l’animal. Quelle efficacité, n’est-ce pas ?
Adopter un cheval avec cet organisme :
Parmi les critères d’adoption, il en est un d’une importance majeure : la possibilité, pour les chevaux, de jouir au minimum de quatre heures de liberté, sans entraves, dans un espace permettant les trois vitesses de déplacement, soit le pas, le trot et le galop, et ceci, tous les jours.
Les conditions de vie des chevaux ; une histoire trop souvent liée à la négligence
Cela vous paraît peut-être naturel et sensé, mais saviez-vous qu’aujourd’hui encore au Québec, aucune loi ni aucun règlement n’oblige les propriétaires d’assurer à leurs chevaux un minimum de temps libre ? Cela signifie que l’on peut, en toute légalité, tenir enfermé 24 heures sur 24 un cheval dans un box offrant un espace excessivement réduit, sans aucun enrichissement ni contacts sociaux. Comment imaginer ces conditions comme étant… légales !?
Choquant, n’est-ce pas ?… Surtout en comparaison des animaux sauvages détenus dans des zoos, qui, même dans des conditions de plus en plus décriées par notre société, s’avèrent mieux traités, ne serait-ce que parce qu’ils ont la possibilité de se mouvoir.
Ne pas faire à autrui ce qu’on ne voudrait subir :
Sans aucun doute, notre propre expérience du confinement, ère de pandémie oblige, rend concret l’enfer que vivent quotidiennement tant et tant de chevaux incarcérés. Cela nous aide sûrement à éprouver de l’empathie à leur égard : après plusieurs mois cloîtrés chez nous, sans avoir l’autorisation de sortir travailler, ni de voir du monde, ni de magasiner comme bon nous semble, qui serait heureux de revivre cette expérience, voire de l’envisager… à vie ?
Grâce au prix PSABA, Galahad va entreprendre de mener une campagne de sensibilisation auprès du public et des propriétaires concernant l’impact de l’isolement sur le bien-être des chevaux et autres équidés, tant sur leur santé physique que mentale.
Par la suite, grâce à la pression d’une population ainsi informée et éclairée, nous ne pouvons qu’espérer que la loi s’en trouve amendée, afin d’entrer en parfaite adéquation avec nos connaissances actuelles des besoins de base essentiels au bien-être animal. Alors, Galahad aura trouvé son Graal. Quand la légende devient réalité… ????
L’histoire d’Adrien :
Pour finir, pour ne pas déroger à la tradition lancée par ces articles, voici l’histoire émouvante du petite poney Adrien, sauvé de justesse par Galahad : tout comme le mien en écoutant Chamie Angie me conter ce récit, je vous promets que votre cœur va se serrer d’émotion…
Vendu comme un meuble :
L’année dernière, souhaitant se débarrasser de son poney Adrien, un particulier décide de le vendre à l’encan, comme un vulgaire meuble, comme il est malheureusement encore possible de le faire au Québec, sans se soucier nullement des qualifications de l’acquéreur : Adrien court alors tous les risques de finir dans des mains inexpertes, ou, pire encore, à l’abattoir…
En voyant ce petit être terrifié et tremblant comme une feuille, Chamie Angie alors présente sur les lieux, se propose de l’acheter.
Et c’est là que la magie de Galahad opère : grâce à son réseau d’adoptants triés sur le volet, elle remet Adrien à une famille aimante, lui assurant ainsi tout ce dont il a besoin pour s’épanouir et vivre une vraie vie de petit poney, loin de l’horreur vécue par le passé, où il était considéré comme une simple lubie passagère d’un individu peu scrupuleux.
Adrien aujourd’hui, un an plus tard, entouré de ses humains, dans un cadre de rêve… :
Si vous voulez aider Galahad à poursuivre sa mission de sauvetage pour aider d’autres chevaux comme Adrien, cliquez ici pour faire un don.
Si vous voulez devenir un adoptant certifié Galahad, c’est par ici !
Avec cet article se clôt la présentation des trois premiers organismes ayant reçu le prix PSABA depuis sa création, au mois de mai dernier.
Tout prochainement aura donc lieu la prochaine sélection de trois autres organismes. Connaissez-vous des organismes qui pourraient bénéficier du prix PSABA? Alors aidez-nous à les aider en partageant cet article, et, surtout, en les encourageant à soumettre leur candidature en remplissant notre formulaire.
Au plaisir de vous revoir pour le grand dévoilement des trois prochains récipiendaires du prix PSABA ???? !!
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