Chers lecteurs de la chronique PSABA,
C’est au tour du merveilleux organisme SOS Miss Dolittle d’être présenté aujourd’hui sous la bannière PSABA (Programme de subvention pour l’amélioration du bien-être animal), décerné par De Main De Maître. SOS Miss Dolittle joue un rôle déterminant sur l’ensemble de la province, et en particulier dans la région de Québec, au niveau du bien-être des animaux de la faune.
Il paraissait essentiel au comité de sélection que cet organisme à but non lucratif puisse bénéficier du prix PSABA, d’un montant de mille dollars, afin de poursuivre sa noble mission consistant à venir en aide aux animaux peut-être les plus affectés par les actions directes et indirectes de l’Homme : les animaux sauvages.
Un centre de réhabilitation de la faune plus que nécessaire
C’est à Saint-Henri de Lévis, sur la rive sud du Saint-Laurent à hauteur de la ville de Québec, que Jennifer Tremblay, fondatrice et présidente de SOS Miss Dolittle, ouvre les portes de son refuge, en 2014. Avant cette date, aucune infrastructure n’existe dans la région pour prendre soin des animaux de la faune blessés et / ou orphelins. C’est dire si SOS Miss Dolittle répond alors à un besoin crucial et urgent, comme l’attestent les quelques 3 336 animaux sauvages recueillis et pris en charge depuis par ce centre de réhabilitation !
Mais qu’est-ce exactement que cet acte de foi qui consiste à vouloir donner une seconde chance aux animaux de la faune ? Quels sont les plus grands enjeux éthiques auxquels sont confrontés quotidiennement les membres du refuge ? Le mot d’ordre de SOS Miss Dolittle étant le bien-être animal sans concession, les bénévoles s’astreignent donc notamment à privilégier les procédures les moins invasives et les moins stressantes pour leurs pensionnaires.
Or, si cette phrase est très jolie sur le papier, cette mission peut s’avérer en réalité très complexe, et demande un immense savoir-faire, ainsi qu’une connaissance très aiguisée des besoins spécifiques de chaque espèce secourue par l’organisme : en effet, il s’agit non seulement d’être en mesure de prodiguer les soins appropriés aux centaines de mammifères, oiseaux et autres reptiles recueillis chaque année, mais aussi de s’adapter à ces animaux qui, naturellement, cherchent à fuir l’humain, et, enfin, de faire cohabiter des dizaines d’espèces différentes, alors que certaines peuvent être des proies pour d’autres… Quel beau casse-tête logistique lorsque l’espace à disposition n’est pas infini ! Bien sûr, chaque espèce a son espace propre, délimité et sécuritaire, mais mieux vaut ne pas placer à proximité de l’enclos abritant un tamia celui d’une corneille d’Amérique, si l’on veut minimiser le stress vécu par le petit mammifère…
L’éducation et la sensibilisation, au cœur de la mission de SOS Miss Dolittle
Mais le volet de réhabilitation n’est pas tout pour SOS Miss Dolittle qui croit en l’importance de la sensibilisation et de l’éducation de la population à la richesse de l’écosystème québécois, pour favoriser une cohabitation respectueuse et harmonieuse avec les animaux de la faune, ainsi bien sûr que leur préservation. C’est pourquoi le refuge collabore depuis peu avec La Baleine Nomade, organisme spécialisé dans les services éducatifs en lien avec les animaux. Enfants et adultes apprennent par exemple comment venir en aide à un animal sauvage blessé, ou comment se comporter dans cette situation, et quels sont les gestes sécuritaires à poser. Idéal pour égayer une journée pédagogique !
De plus, chaque mercredi, sur l’heure de midi, le refuge offre en direct de sa page Facebook une visioconférence gratuite destinée aux passionnés du monde animal : sauvetages, explications scientifiques données par vétérinaires et biologistes, et autres histoires émouvantes constituent les sujets clefs de ces publications ! C’est définitivement un rendez-vous à ne pas manquer !
L’importance de la recherche pour aider les animaux
Pour finir, SOS Miss Dolittle se fait un point d’honneur de participer au monde de la recherche scientifique en collaborant activement à divers projets menés notamment par l’Université Laval et le Zoo de Granby : l’émergence de nouvelles zoonoses, l’intelligence du raton laveur, ou encore les habitudes de vie de l’hermine sont autant d’études rendues possibles alors que ces animaux sont justement des pensionnaires réguliers du refuge. On peut dire que SOS Miss Dolittle fait ainsi d’une pierre deux coups : prendre soin des animaux tout en profitant de leur présence pour collecter des données qui serviront elles-mêmes à en aider d’autres plus efficacement, et ce, à grande échelle ! N’est-ce pas là un programme enthousiasmant ?
Voyons maintenant à quel projet va servir le prix PSABA, d’une valeur de mille dollars :
Depuis quelques temps, le centre de réhabilitation cherche à réunir les fonds pour bâtir une clinique vétérinaire directement sur le site du refuge, afin de pouvoir réaliser des examens plus approfondis, des interventions d’urgence et des chirurgies. Une telle clinique permettrait de sauver plus de vies, de limiter le transport d’animaux blessés et stressés, et de désengorger les autres centres de réhabilitation. Afin de limiter les coûts d’une telle entreprise, l’inventivité est au rendez-vous : c’est une simple roulotte de chantier, qui fera office de clinique ! Le prix PSABA servira à l’achat de la roulotte, alors que le matériel sera offert par d’autres cliniques !
En attendant la réalisation de ce beau projet, voici pour clore cet article l’histoire de l’emblématique Gaétan Pumpkin La Croustille, petit pensionnaire de SOS Miss Dolittle depuis cet automne :
Ce renard roux est arrivé au refuge rempli de gale sarcoptique. Sans traitement, c’est malheureusement la mort qui attend les animaux qui en sont atteints… Heureusement pour lui, Gaétan Pumpkin La Croustille a été pris en charge à temps par SOS Miss Dolittle ! Et voilà le résultat, quelques mois plus tard… :
Quelle extraordinaire transformation, n’est-ce pas ? Si tout se passe comme prévu, Gaétan Pumpkin La Croustille sera relâché au mois de juin pour vivre une vraie vie de renard roux en pleine nature
- Si vous désirez vous aussi soutenir cet incroyable organisme, c’est par ici.
- Si vous préférez parrainer un animal, c’est par là.
- Ou si vous souhaitez devenir un ange-gardien :
Sur ce, il est temps de vous quitter et de vous dire à bientôt, au détour d’un prochain article PSABA !
PSSSSSSStttttt… si vous connaissez des initiatives qui pourraient bénéficier du prix PSABA, aidez-nous à les aider en partageant cet article, et, surtout, en les encourageant à soumettre leur candidature par ici.
Article rédigé par Aline Bichsel
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